PARIS, 9 avril 2011 (AFP) - L'opposition entre le commerce traditionnel et le commerce en ligne ne reflète plus la réalité d'un commerce qui devient de plus en plus multiple, avec des usages émergents induits par les nouvelles technologies.
Les néologismes dérivés du e-commerce témoignent de cette mutation: m-commerce (sur mobile), social commerce (sur les réseaux sociaux), f-commerce (sur Facebook), t-commerce (sur tablette, type iPad), l-commerce (local)...
"Effectivement, tous les trois-quatre mois, on sort un nouveau terme", confie Yann Franc, consultant à Kurt Salmon. Derrière ces mots, "il y a de nouvelles choses qui se développent, un réel business, des enjeux pour les entreprises".
Il faut donc "définir clairement le rôle de chaque canal de vente et le mode de consommation, les schémas de prescription commerciale, qui vont évoluer mécaniquement avec tous ces nouveaux modèles de commerce", indique-t-il.
Certes, aucun de ces nouveaux modes de consommation n'arrive à la cheville du e-commerce, qui a généré l'année dernière des ventes pour 31 milliards d'euros en France (+24% sur un an), selon les chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).
Mais avec plus de 10 millions de Français équipés de "smartphones", le m-commerce commence à devenir une réalité économique: le site venteprivee.com réalise par exemple 6% de son chiffre d'affaires via le mobile et gagne un demi-point par mois, selon Xavier Court, cofondateur, en charge du développement.
Dans le "social commerce", de premières initiatives apparaissent: La Redoute, par exemple, a lancé une boutique marchande directement sur Facebook.
"Jusqu'à présent, le site internet d'un marchand était un site de destination, avec plein de liens qui pointaient vers lui afin d'y attirer du trafic", explique Catherine Barba, présidente de l'agence de conseil internet Malinea.
"Ce que les réseaux sociaux bouleversent, c'est que le e-commerce devient très fragmenté", ajoute-t-elle: "les marchands, en plus de leur site, peuvent avoir un corner sur un blog, une page Facebook..". Ils doivent désormais "multiplier les points d'ancrage sur la Toile pour exister et être à des endroits de rencontre avec les internautes".
ang/but/ed
Les néologismes dérivés du e-commerce témoignent de cette mutation: m-commerce (sur mobile), social commerce (sur les réseaux sociaux), f-commerce (sur Facebook), t-commerce (sur tablette, type iPad), l-commerce (local)...
"Effectivement, tous les trois-quatre mois, on sort un nouveau terme", confie Yann Franc, consultant à Kurt Salmon. Derrière ces mots, "il y a de nouvelles choses qui se développent, un réel business, des enjeux pour les entreprises".
Il faut donc "définir clairement le rôle de chaque canal de vente et le mode de consommation, les schémas de prescription commerciale, qui vont évoluer mécaniquement avec tous ces nouveaux modèles de commerce", indique-t-il.
Certes, aucun de ces nouveaux modes de consommation n'arrive à la cheville du e-commerce, qui a généré l'année dernière des ventes pour 31 milliards d'euros en France (+24% sur un an), selon les chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).
Mais avec plus de 10 millions de Français équipés de "smartphones", le m-commerce commence à devenir une réalité économique: le site venteprivee.com réalise par exemple 6% de son chiffre d'affaires via le mobile et gagne un demi-point par mois, selon Xavier Court, cofondateur, en charge du développement.
Dans le "social commerce", de premières initiatives apparaissent: La Redoute, par exemple, a lancé une boutique marchande directement sur Facebook.
"Jusqu'à présent, le site internet d'un marchand était un site de destination, avec plein de liens qui pointaient vers lui afin d'y attirer du trafic", explique Catherine Barba, présidente de l'agence de conseil internet Malinea.
"Ce que les réseaux sociaux bouleversent, c'est que le e-commerce devient très fragmenté", ajoute-t-elle: "les marchands, en plus de leur site, peuvent avoir un corner sur un blog, une page Facebook..". Ils doivent désormais "multiplier les points d'ancrage sur la Toile pour exister et être à des endroits de rencontre avec les internautes".
ang/but/ed