RAMONVILLE-SAINT-AGNE, 23 août 2013 (AFP) - Un petit robot mobile 100 % français capable de voir de jour comme de nuit pour traquer les cambrioleurs, et pouvant crapahuter dehors par grands froids et grosses chaleurs, fait ses premiers tours de roues dans la banlieue de Toulouse.
Lucos, une petite boîte carrée de 50 cm de côté montée sur 4 roues, pesant 15 kilos, étanche et dotée d'une caméra, peut fonctionner dans tous les environnements, notamment en extérieur, contrairement aux autres robots de sécurité commercialisés dans le civil, souligne Philippe Roussel, président de la société qui l'a mis au point, Abankos Robotic, installée à Ramonville-Saint-Agne.
Télécommandé depuis son bureau par l'agent de sécurité, l'engin est capable de monter des trottoirs et des pentes de 40 degrés, de traverser des flaques d'eau, des pelouses, du gravier, par - 20 ou + 40 degrés Celsius. Il peut atteindre une vitesse de 10 km/h pour aller inspecter des locaux ou leur environnement dès qu'un capteur signale une anomalie.
Un gardien, remarque M. Roussel, "ne peut pas prévenir la police sur le seul déclenchement d'une alarme. Il doit certifier qu'il y a quelqu'un". Or il faut en permanence un employé dans le poste de surveillance: d'où l'intérêt du robot pour effectuer la ronde indispensable et prévenir de la présence d'un cambrioleur avant même qu'il ait réussi à forcer une porte.
17.000 euros
Lucos, qui permet ainsi à une entreprise d'avoir sur site un seul agent de sécurité et de réduire le nombre de caméras de surveillance, a besoin uniquement d'un réseau wifi et d'une manette de jeux pour être dirigé.
le modèle actuellement commercialisé pour 17.000 euros - alors qu'un poste de surveillant est estimé à 150.000 euros par an - dispose d'une caméra grand angle qui transmet l'image à un écran d'ordinateur.
Mais il est possible de l'équiper de caméras thermiques, de nez électroniques pour détecter les gaz, d'un compteur Geiger pour mesurer la radioactivité..., égrène M. Roussel.
Le robot est assemblé dans les locaux de la start-up d'à peine deux ans, spécialisée dans l'intelligence artificielle appliquée à la robotique de sûreté. Il est réalisé avec des partenaires de l'Hexagone et fabriqué avec des éléments français "lorsqu'ils existent", souligne-t-il.
Le dirigeant a poussé jusqu'au bout sa "volonté d'inscrire l'entreprise dans son environnement" français, en donnant des noms "gaulois" à son entourage: Abankos signifierait "castor", "un animal bénéficiant d'une ouïe et d'un flair remarquable lui permettant de surveiller son habitat", Lucos veut dire "souris", et le prochain robot de la société sera Cunos, ou "chien-loup".
Prêt à sortir début 2014, Cunos sera "intelligent", doté de trois ordinateurs de bord lui permettant de réaliser des rondes sur l'ensemble d'un site sans commande humaine.
M. Roussel prévoit dans un premier temps de produire 10 robots Lucos dès cette année, puis une cinquantaine par an ensuite. "Il s'agit d'un marché de niche et il faudra trouver où ces robots seront les plus pertinents", note-t-il en citant les locaux "à risques élevés" tels que les banques, centres commerciaux, entrepôts ou encore les sites Seveso...
Lucos, une petite boîte carrée de 50 cm de côté montée sur 4 roues, pesant 15 kilos, étanche et dotée d'une caméra, peut fonctionner dans tous les environnements, notamment en extérieur, contrairement aux autres robots de sécurité commercialisés dans le civil, souligne Philippe Roussel, président de la société qui l'a mis au point, Abankos Robotic, installée à Ramonville-Saint-Agne.
Télécommandé depuis son bureau par l'agent de sécurité, l'engin est capable de monter des trottoirs et des pentes de 40 degrés, de traverser des flaques d'eau, des pelouses, du gravier, par - 20 ou + 40 degrés Celsius. Il peut atteindre une vitesse de 10 km/h pour aller inspecter des locaux ou leur environnement dès qu'un capteur signale une anomalie.
Un gardien, remarque M. Roussel, "ne peut pas prévenir la police sur le seul déclenchement d'une alarme. Il doit certifier qu'il y a quelqu'un". Or il faut en permanence un employé dans le poste de surveillance: d'où l'intérêt du robot pour effectuer la ronde indispensable et prévenir de la présence d'un cambrioleur avant même qu'il ait réussi à forcer une porte.
17.000 euros
Lucos, qui permet ainsi à une entreprise d'avoir sur site un seul agent de sécurité et de réduire le nombre de caméras de surveillance, a besoin uniquement d'un réseau wifi et d'une manette de jeux pour être dirigé.
le modèle actuellement commercialisé pour 17.000 euros - alors qu'un poste de surveillant est estimé à 150.000 euros par an - dispose d'une caméra grand angle qui transmet l'image à un écran d'ordinateur.
Mais il est possible de l'équiper de caméras thermiques, de nez électroniques pour détecter les gaz, d'un compteur Geiger pour mesurer la radioactivité..., égrène M. Roussel.
Le robot est assemblé dans les locaux de la start-up d'à peine deux ans, spécialisée dans l'intelligence artificielle appliquée à la robotique de sûreté. Il est réalisé avec des partenaires de l'Hexagone et fabriqué avec des éléments français "lorsqu'ils existent", souligne-t-il.
Le dirigeant a poussé jusqu'au bout sa "volonté d'inscrire l'entreprise dans son environnement" français, en donnant des noms "gaulois" à son entourage: Abankos signifierait "castor", "un animal bénéficiant d'une ouïe et d'un flair remarquable lui permettant de surveiller son habitat", Lucos veut dire "souris", et le prochain robot de la société sera Cunos, ou "chien-loup".
Prêt à sortir début 2014, Cunos sera "intelligent", doté de trois ordinateurs de bord lui permettant de réaliser des rondes sur l'ensemble d'un site sans commande humaine.
M. Roussel prévoit dans un premier temps de produire 10 robots Lucos dès cette année, puis une cinquantaine par an ensuite. "Il s'agit d'un marché de niche et il faudra trouver où ces robots seront les plus pertinents", note-t-il en citant les locaux "à risques élevés" tels que les banques, centres commerciaux, entrepôts ou encore les sites Seveso...