PAPEETE, le 5 avril 2019 - Le peintre Louis Devienne a ses habitudes à la galerie du Chevalet à Papeete. Il y présente tous les ans en avril entre 30 et 40 toiles. Les expositions se suivent, sans se ressembler.
"Cette année encore, des toiles pleines de couleurs ou avec un côté vintage…, des scènes de pêche, de danse, de fête ou tout simplement de détente à la polynésienne. Plus de 20 ans de peinture mais l’artiste arrive encore à nous surprendre", annonce la galerie au Chevalet à propos de l’exposition Louis Devienne, intitulée Tahiti Dream.
Pour ce nouveau rendez-vous, l’artiste peintre est arrivé avec 38 toiles. Sa dernière apparition publique datant de la fin de l’année 2018 lors d’une exposition collective organisée au Chevalet. Baptisée "Mon arbre de vie polynésien", cette exposition a rassemblé 24 artistes.
20 ans de création
Louis Devienne présente ses œuvres depuis une vingtaine d’années en Polynésie. "Il a d’abord été chez Patrick Van Nuffelen", se rappelle Valérie Prokop.
"Nous n’avions pas encore ouvert notre galerie, nous ne faisions que des encadrements, dont certaines toiles de Louis dont nous connaissions donc le travail. Lorsque Patrick a fermé et que nous avons ouvert en 2001, il est venu chez nous. Il est arrivé précisément au début de l’année 2002."
Des tableaux qui évoluent
Le peintre vit de ses toiles. Il prépare des expositions régulières. "On lui laisse traditionnellement le mois d’avril", raconte Valérie Prokop. "Il vient avec 30 à 40 tableaux en général. Des tableaux qui évoluent au fil du temps. Louis Devienne a un travail vraiment intéressant."
Il peint la Polynésie, ses femmes et ses hommes, ses paysages, son environnement, ses scènes de vie. "On reconnaît ses toiles, quelles que soient les périodes. On sait toujours que c’est Louis l’artiste derrière les formes et les couleurs même si la ou les techniques utilisées ne sont pas les mêmes", constate la galeriste.
Il s’est longtemps servi de laque. Il lui fallait alors aller vite car la laque sèche rapidement. Il s’est exprimé plus tard avec de la peinture, prenant de ce fait plus de temps pour faire émerger ses idées et envies.
Depuis toujours, il créé sans obstacles. Il superpose des couches, estompe ses couleurs avec un chiffon, il gratte des zones délimitées, il trace au noir les contours de ses personnages.
Il y a peu, lors de l’exposition Mene mene, inspiré par Fernando Botero, il a donné du corps et de la chair aux êtres de ses toiles. "Des êtres qui restent encore très ronds, mais Louis Devienne s’éloigne petit à petit de cette mise en forme", indique Valérie Prokop.
Dans Tahiti Dream, il a voulu apporter une touche vintage. Il a opté pour des teintes qui rappellent le sépia, cette couleur de la photographie ancienne.
"Cette année encore, des toiles pleines de couleurs ou avec un côté vintage…, des scènes de pêche, de danse, de fête ou tout simplement de détente à la polynésienne. Plus de 20 ans de peinture mais l’artiste arrive encore à nous surprendre", annonce la galerie au Chevalet à propos de l’exposition Louis Devienne, intitulée Tahiti Dream.
Pour ce nouveau rendez-vous, l’artiste peintre est arrivé avec 38 toiles. Sa dernière apparition publique datant de la fin de l’année 2018 lors d’une exposition collective organisée au Chevalet. Baptisée "Mon arbre de vie polynésien", cette exposition a rassemblé 24 artistes.
20 ans de création
Louis Devienne présente ses œuvres depuis une vingtaine d’années en Polynésie. "Il a d’abord été chez Patrick Van Nuffelen", se rappelle Valérie Prokop.
"Nous n’avions pas encore ouvert notre galerie, nous ne faisions que des encadrements, dont certaines toiles de Louis dont nous connaissions donc le travail. Lorsque Patrick a fermé et que nous avons ouvert en 2001, il est venu chez nous. Il est arrivé précisément au début de l’année 2002."
Des tableaux qui évoluent
Le peintre vit de ses toiles. Il prépare des expositions régulières. "On lui laisse traditionnellement le mois d’avril", raconte Valérie Prokop. "Il vient avec 30 à 40 tableaux en général. Des tableaux qui évoluent au fil du temps. Louis Devienne a un travail vraiment intéressant."
Il peint la Polynésie, ses femmes et ses hommes, ses paysages, son environnement, ses scènes de vie. "On reconnaît ses toiles, quelles que soient les périodes. On sait toujours que c’est Louis l’artiste derrière les formes et les couleurs même si la ou les techniques utilisées ne sont pas les mêmes", constate la galeriste.
Il s’est longtemps servi de laque. Il lui fallait alors aller vite car la laque sèche rapidement. Il s’est exprimé plus tard avec de la peinture, prenant de ce fait plus de temps pour faire émerger ses idées et envies.
Depuis toujours, il créé sans obstacles. Il superpose des couches, estompe ses couleurs avec un chiffon, il gratte des zones délimitées, il trace au noir les contours de ses personnages.
Il y a peu, lors de l’exposition Mene mene, inspiré par Fernando Botero, il a donné du corps et de la chair aux êtres de ses toiles. "Des êtres qui restent encore très ronds, mais Louis Devienne s’éloigne petit à petit de cette mise en forme", indique Valérie Prokop.
Dans Tahiti Dream, il a voulu apporter une touche vintage. Il a opté pour des teintes qui rappellent le sépia, cette couleur de la photographie ancienne.
Pratique
Du samedi 6 au samedi 13 avril à la galerie du Chevalet.
Vernissage le samedi 6 avril à partir de 8 heures autour d'un petit-déjeuner.
Horaires :
Le lundi de 13h30 à 17 heures, mardi, mercredi et jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30, le samedi de 8 heures à midi.
Du samedi 6 au samedi 13 avril à la galerie du Chevalet.
Vernissage le samedi 6 avril à partir de 8 heures autour d'un petit-déjeuner.
Horaires :
Le lundi de 13h30 à 17 heures, mardi, mercredi et jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30, le samedi de 8 heures à midi.