NANCY, 16 nov 2012 (AFP) - Le diocèse de Meurthe-et-Moselle s'est dit "consterné" vendredi après qu'un curé du petit village de Maixe s'est dénoncé comme l'agresseur d'un autre prêtre, de la paroisse voisine de Dombasle, la semaine dernière près de son domicile à la sortie d'une réunion.
L'abbé François Geoffroy, 75 ans, avait été victime d'une mystérieuse agression le 8 novembre par une personne cagoulée.
Les deux hommes s'étaient battus. La victime avait dû être hospitalisée, souffrant notamment de douleurs aux côtes et d'une marque au visage.
"Il n'a pas prononcé une seule parole : on dirait qu’il avait peur d’être identifié. Je crois avoir ma petite idée", avait raconté le curé de Dombasle au quotidien L'Est Républicain au lendemain de l'agression.
"Nous avons appris que, quelques jours plus tard, l’auteur des faits s’est lui même dénoncé à la police", a rapporté vendredi le diocèse dans un communiqué, précisant que le suspect était le curé de la paroisse de Maixe, à quelques kilomètres de Dombasle.
"C'est une véritable consternation pour notre évêque et ses collaborateurs, tout le clergé, et même les paroissiens qui connaissent l’un ou l'autre. Sans justifier ce qui a été fait, ni minimiser ces actes, nous devons bien reconnaître que tout homme, même prêtre, peut vivre des fragilités et des dérapages", a dit le diocèse dans son communiqué.
Le diocèse annonce que l'évêque, actuellement à Rome, convoquera le suspect pour lui faire connaître "la suite à donner à ces actes", parallèlement à l'enquête pénale en cours.
"Nous voulons inviter tous les catholiques du diocèse, choqués par ces événements, à se garder des critiques stériles et à prier pour ces deux prêtres", a encore demandé l'autorité religieuse.
Le parquet de Nancy n'a pu être joint par l'AFP vendredi après-midi pour commenter l'affaire.
L'abbé François Geoffroy, 75 ans, avait été victime d'une mystérieuse agression le 8 novembre par une personne cagoulée.
Les deux hommes s'étaient battus. La victime avait dû être hospitalisée, souffrant notamment de douleurs aux côtes et d'une marque au visage.
"Il n'a pas prononcé une seule parole : on dirait qu’il avait peur d’être identifié. Je crois avoir ma petite idée", avait raconté le curé de Dombasle au quotidien L'Est Républicain au lendemain de l'agression.
"Nous avons appris que, quelques jours plus tard, l’auteur des faits s’est lui même dénoncé à la police", a rapporté vendredi le diocèse dans un communiqué, précisant que le suspect était le curé de la paroisse de Maixe, à quelques kilomètres de Dombasle.
"C'est une véritable consternation pour notre évêque et ses collaborateurs, tout le clergé, et même les paroissiens qui connaissent l’un ou l'autre. Sans justifier ce qui a été fait, ni minimiser ces actes, nous devons bien reconnaître que tout homme, même prêtre, peut vivre des fragilités et des dérapages", a dit le diocèse dans son communiqué.
Le diocèse annonce que l'évêque, actuellement à Rome, convoquera le suspect pour lui faire connaître "la suite à donner à ces actes", parallèlement à l'enquête pénale en cours.
"Nous voulons inviter tous les catholiques du diocèse, choqués par ces événements, à se garder des critiques stériles et à prier pour ces deux prêtres", a encore demandé l'autorité religieuse.
Le parquet de Nancy n'a pu être joint par l'AFP vendredi après-midi pour commenter l'affaire.