Paris, France | AFP | vendredi 13/05/2016 - Des organisations de défense de l'environnement ont dénoncé vendredi les "nombreux reculs" que le Sénat a fait subir au projet de loi sur la biodiversité, la Fondation Hulot déplorant l'"aveuglement" des sénateurs face aux pesticides néonicotinoïdes.
"Les grands principes visant à reconquérir la biodiversité ont été affaiblis ou supprimés", regrette le WWF, dénonçant de "nombreux reculs" par rapport au vote des députés.
"La réforme de la gouvernance de l'eau demandée par la Cour des Comptes a été supprimée", le Sénat refusant de donner une représentation à la société civile qui paie 87% des redevances de l'eau, note l'association, qui évoque aussi l'accès plus restreint aux actions en justice au titre du "préjudice écologique".
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Sénat à majorité de droite a aussi, dans ce vote en 2e lecture, rejeté l'interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes: il s'est prononcé pour une diminution progressive, mais sans fixer de date limite comme le souhaitait le gouvernement.
"Les sénateurs veulent mettre en place une véritable usine à gaz pour une interdiction au cas par cas, usage par usage, confiée à l'ANSES (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation). La Fondation Nicolas Hulot ne croit pas à l'efficacité de ce dispositif et s’indigne de cet aveuglement", pointe l'organisation dans un communiqué, soulignant les "dangers sanitaires et environnementaux liés à ces substances", en particulier pour les abeilles.
Les députés avaient voté une interdiction totale pour septembre 2018.
Le projet de loi de "reconquête de la biodiversité" doit désormais faire l'objet d'une commission mixte paritaire chargée de trouver une version commune avec l'Assemblée. En cas d'échec, les députés auront le dernier mot.
cho/ial/pad
"Les grands principes visant à reconquérir la biodiversité ont été affaiblis ou supprimés", regrette le WWF, dénonçant de "nombreux reculs" par rapport au vote des députés.
"La réforme de la gouvernance de l'eau demandée par la Cour des Comptes a été supprimée", le Sénat refusant de donner une représentation à la société civile qui paie 87% des redevances de l'eau, note l'association, qui évoque aussi l'accès plus restreint aux actions en justice au titre du "préjudice écologique".
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Sénat à majorité de droite a aussi, dans ce vote en 2e lecture, rejeté l'interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes: il s'est prononcé pour une diminution progressive, mais sans fixer de date limite comme le souhaitait le gouvernement.
"Les sénateurs veulent mettre en place une véritable usine à gaz pour une interdiction au cas par cas, usage par usage, confiée à l'ANSES (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation). La Fondation Nicolas Hulot ne croit pas à l'efficacité de ce dispositif et s’indigne de cet aveuglement", pointe l'organisation dans un communiqué, soulignant les "dangers sanitaires et environnementaux liés à ces substances", en particulier pour les abeilles.
Les députés avaient voté une interdiction totale pour septembre 2018.
Le projet de loi de "reconquête de la biodiversité" doit désormais faire l'objet d'une commission mixte paritaire chargée de trouver une version commune avec l'Assemblée. En cas d'échec, les députés auront le dernier mot.
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