PAPEETE, lundi 11 mars 2013. Le nouveau venu de la collection «Littératures du Pacifique» de la maison d’édition Au Vent des Îles est un véritable objet culturel non identifié. Ce roman de Epeli Hau’ofa, décédé en 2009 à l’âge de 70 ans, traduit pour la première fois en français, est absolument inclassable. Tant par le sujet traité, l’anus, que par la forme d’écriture où l’on hésite parfois entre le conte ésotérique et le roman de gare un peu trash. Au-delà du simple récit de faits triviaux on y retrouve l'analyse des sociétés du peuple du Pacifique vue par l'auteur qui a enseigné la sociologie à l'université du Pacifique-sud à Fidji où il a fondé et dirigé le Centre d'Océanie pour les arts et la culture.
Une chose est sûre, ce livre qui se déroule à Tonga est un pied-de-nez aux pudibonderies et aux bondieuseries des communautés insulaires, aux charlatans guérisseurs qui font office de savants dottore. En suivant les tribulations d’un homme atteint de fistules anales contraint de montrer son fondement à qui veut bien tenter de le soigner on rit beaucoup, ce qui reste un plaisir rare avec un livre. Ce roman à ne pas laisser entre toutes les mains en raison de la crudité de son langage et des situations, est en revanche mal desservi par la traduction de son titre en français qui peut laisser penser qu’il s’agit d’un conte enfantin rigolo, ce qu’il n’est pas le moins du monde ! Un livre qui vient de sortir et à retrouver en librairies au prix de 1800 Fcfp grâce à la nouvelle politique tarifaire de la maison d'édition tahitienne.
Pour commander le livre en ligne cliquer ici
Une chose est sûre, ce livre qui se déroule à Tonga est un pied-de-nez aux pudibonderies et aux bondieuseries des communautés insulaires, aux charlatans guérisseurs qui font office de savants dottore. En suivant les tribulations d’un homme atteint de fistules anales contraint de montrer son fondement à qui veut bien tenter de le soigner on rit beaucoup, ce qui reste un plaisir rare avec un livre. Ce roman à ne pas laisser entre toutes les mains en raison de la crudité de son langage et des situations, est en revanche mal desservi par la traduction de son titre en français qui peut laisser penser qu’il s’agit d’un conte enfantin rigolo, ce qu’il n’est pas le moins du monde ! Un livre qui vient de sortir et à retrouver en librairies au prix de 1800 Fcfp grâce à la nouvelle politique tarifaire de la maison d'édition tahitienne.
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