« Il faut sortir le Pays de l’ornière dans lequel il se trouve ». C’est par ces mots que le Haut Commissaire de la République Lionel Beffre a précisé ses priorités ce jeudi 19 septembre, lors d’un petit déjeuner avec les responsables de la presse locale. Réactiver la croissance en accompagnant le Pays dans la relance économique d’une part mais aussi renforcer les mesures en faveur de la sécurité publique.
Le Haut-Commissaire est revenu sur la première étape qu’il s’est fixée, à savoir appuyer auprès des autorités du pouvoir la demande d’avance de trésorerie de 5 Milliards.
Ces fonds permettraient entre autres choses de relancer la commande publique en rétablissant la confiance économique : «Pour réactiver la commande publique, il faut des projets et des chantiers », explique-t »il, « il faut aussi que les entreprises s’engagent sur ces chantiers, mais pour cela il faut rétablir la confiance du secteur privé. Si l'avance est accordée, la priorité sera donnée au paiement des factures en attente et salaires. »
Pour étayer et argumenter le dossier afin d’obtenir un avis favorable de l’Etat, le Haut-commissaire se base sur la volonté affichée par le Pays de rembourser cette avance et de se donner les moyens de le faire par le biais des efforts qui vont être réalisés tant au niveau des recettes, avec la réforme fiscale qu'au niveau de réduction des dépenses avec les dispositions de départs volontaires qui sont prises pour la réduction des dépenses de fonctionnement. En ce qui concerne le budget, il espère pouvoir contribuer à réaffecter une partie des budgets de fonctionnement vers l’investissement.
Le Haut-Commissaire est revenu sur la première étape qu’il s’est fixée, à savoir appuyer auprès des autorités du pouvoir la demande d’avance de trésorerie de 5 Milliards.
Ces fonds permettraient entre autres choses de relancer la commande publique en rétablissant la confiance économique : «Pour réactiver la commande publique, il faut des projets et des chantiers », explique-t »il, « il faut aussi que les entreprises s’engagent sur ces chantiers, mais pour cela il faut rétablir la confiance du secteur privé. Si l'avance est accordée, la priorité sera donnée au paiement des factures en attente et salaires. »
Pour étayer et argumenter le dossier afin d’obtenir un avis favorable de l’Etat, le Haut-commissaire se base sur la volonté affichée par le Pays de rembourser cette avance et de se donner les moyens de le faire par le biais des efforts qui vont être réalisés tant au niveau des recettes, avec la réforme fiscale qu'au niveau de réduction des dépenses avec les dispositions de départs volontaires qui sont prises pour la réduction des dépenses de fonctionnement. En ce qui concerne le budget, il espère pouvoir contribuer à réaffecter une partie des budgets de fonctionnement vers l’investissement.
Interrogé sur la question des terrains militaires, Lionel Beffre estime qu’il n’y a pas d’obstacle à ce qu’il y ait une cession de ces terrains à l’euro symbolique.
« Lorsque les 6 communes ont été inscrites en 2008, c’était en connaissance de cause.
En ce qui concerne la mise en œuvre du projet, en revanche, il faut trouver des solutions juridiques. C’est ce sur quoi nous travaillerons avec le Ministre. »
A propos de l’indexation des fonctionnaires, Lionel Beffre ramène la question à « un débat de parlementaire entre parlementaires ». Il considère pour sa part que les critères qui justifiaient l’indexation hier sont toujours valables, que ce soit le coût de la vie autant que l’éloignement. Les raisons se maintiennent et il estime qu’il n’y a aucune raison de réduire les indexations.
La question de la concurrence sur laquelle le Pays est en train de travailler peut agir à long terme en faveur du coût de la vie, mais pour l’heure, le Haut-commissaire estime que l’indexation du salaire des fonctionnaires reste un levier favorable au développement économique. « D’autant plus que 80 % des fonctionnaires sont polynésiens » précise-t-il.
La question de la sécurité est également un axe prioritaire pour le Haut-commissaire. « Il y a encore eu 2 morts sur la route cette nuit, » déplore-t-il. « Et la délinquance ne cesse de s’accroître, notamment en matière de violences familiales. L’alcool, la paupérisation contribuent à ce phénomène. Nous devons absolument réunir les compétences d’Etat et du Pays pour renforcer les dispositifs en matière de prévention et de sécurité » conclut-t-il, constatant qu'en terme de sécurité, les domaines sont vastes mais les compétences parcellisées.
« Lorsque les 6 communes ont été inscrites en 2008, c’était en connaissance de cause.
En ce qui concerne la mise en œuvre du projet, en revanche, il faut trouver des solutions juridiques. C’est ce sur quoi nous travaillerons avec le Ministre. »
A propos de l’indexation des fonctionnaires, Lionel Beffre ramène la question à « un débat de parlementaire entre parlementaires ». Il considère pour sa part que les critères qui justifiaient l’indexation hier sont toujours valables, que ce soit le coût de la vie autant que l’éloignement. Les raisons se maintiennent et il estime qu’il n’y a aucune raison de réduire les indexations.
La question de la concurrence sur laquelle le Pays est en train de travailler peut agir à long terme en faveur du coût de la vie, mais pour l’heure, le Haut-commissaire estime que l’indexation du salaire des fonctionnaires reste un levier favorable au développement économique. « D’autant plus que 80 % des fonctionnaires sont polynésiens » précise-t-il.
La question de la sécurité est également un axe prioritaire pour le Haut-commissaire. « Il y a encore eu 2 morts sur la route cette nuit, » déplore-t-il. « Et la délinquance ne cesse de s’accroître, notamment en matière de violences familiales. L’alcool, la paupérisation contribuent à ce phénomène. Nous devons absolument réunir les compétences d’Etat et du Pays pour renforcer les dispositifs en matière de prévention et de sécurité » conclut-t-il, constatant qu'en terme de sécurité, les domaines sont vastes mais les compétences parcellisées.
