Une mère de famille, qui s'était hissée en haut d'une grue mercredi matin à Lille pour réclamer une meilleure prise en charge de ses deux enfants autistes, est redescendue vers 15H00, a-t-on appris auprès de la mairie.
"Elle va bien même si elle est transie de froid. Elle va être emmenée à l'hôpital pour un examen médical", a dit à l'AFP Arnaud Deslandes, directeur de cabinet de la maire de Lille Martine Aubry. "Le conseil régional lui a proposé un rendez-vous à l'Agence régionale de santé (ARS) jeudi", a-t-il ajouté.
Cette dame de 32 ans, originaire de Marcq-en-Baroeul (Nord), était montée en haut d'une grue au pied d'un chantier du quartier de Fives, près des gares.
Ses revendications : "que la caisse primaire d'assurance-maladie respecte le protocole pour le remboursement des soins des enfants qui pour le moment ne nous sont pas remboursés, et que la maison départementale des personnes handicapées accorde le complément d'allocation dont nous avons droit", a expliqué le père des deux enfants, des jumeaux de huit ans.
"Comme beaucoup de parents d'enfants handicapés, on a choisi ce genre d'action extrême pour se faire entendre parce que les administrations ne répondent même plus au téléphone, ça devient dramatique", a-t-il ajouté.
Les parents des jumeaux ont arrêté de travailler en 2012, pour s'occuper à temps plein de leurs deux enfants, a indiqué le père joint par téléphone, qui précise que le couple est bénéficiaire du RSA.
avec AFP
"Elle va bien même si elle est transie de froid. Elle va être emmenée à l'hôpital pour un examen médical", a dit à l'AFP Arnaud Deslandes, directeur de cabinet de la maire de Lille Martine Aubry. "Le conseil régional lui a proposé un rendez-vous à l'Agence régionale de santé (ARS) jeudi", a-t-il ajouté.
Cette dame de 32 ans, originaire de Marcq-en-Baroeul (Nord), était montée en haut d'une grue au pied d'un chantier du quartier de Fives, près des gares.
Ses revendications : "que la caisse primaire d'assurance-maladie respecte le protocole pour le remboursement des soins des enfants qui pour le moment ne nous sont pas remboursés, et que la maison départementale des personnes handicapées accorde le complément d'allocation dont nous avons droit", a expliqué le père des deux enfants, des jumeaux de huit ans.
"Comme beaucoup de parents d'enfants handicapés, on a choisi ce genre d'action extrême pour se faire entendre parce que les administrations ne répondent même plus au téléphone, ça devient dramatique", a-t-il ajouté.
Les parents des jumeaux ont arrêté de travailler en 2012, pour s'occuper à temps plein de leurs deux enfants, a indiqué le père joint par téléphone, qui précise que le couple est bénéficiaire du RSA.
avec AFP