Sydney, Australie | AFP | mardi 17/02/2015 - Le milieu des courses de lévriers en Australie est dans le collimateur de la justice après un reportage de la télévision publique révélant l'utilisation à l'entraînement de cochonnets, de lapins et d'opossums vivants dévorés par les chiens.
Ces courses très populaires dans le pays où elles font l'objet de paris mutuels se déroulent généralement sur un cynodrome, un circuit autour duquel les lévriers courent après un lièvre mécanique tiré sur un rail.
Les leurres vivants sont interdits depuis plusieurs décennies et le document diffusé par la chaîne ABC a vivement ému. Le groupe de défense des droits des animaux RSPCA, en lien avec la police des Etats de Nouvelle-Galles du Sud, Victoria et Queensland, ont perquisitionné cinq propriétés la semaine dernière.
Selon la directrice exécutive de RSPCA Australia, Heather Neil, l'utilisation de "lièvres" vivants est une pratique cachée mais très enracinée en Australie.
"Le froid mépris pour la souffrance animale manifesté par les personnes filmées dans ce reportage devrait convaincre l'Etat et les fédérations locales de courses de suspendre immédiatement les entraîneurs" concernés, a-t-elle estimé dans un communiqué.
Le patron de Greyhounds Australasia, la Fédération nationale de courses de lévriers, a indiqué que 23 personnes avaient déjà été suspendues et qu'une enquête indépendante avait été ouverte.
"Je suis horrifié par certaines des images diffusées", a-t-il assuré. "L'utilisation d'animaux vivants pour entraîner les lévriers est répugnante, illégale, non-éthique et totalement rejetée" par le milieu des courses, a-t-il ajouté.
En Australie, les actes de cruauté envers les animaux sont passibles d'un maximum de deux ans de prison assortis d'une forte amende.
Ces courses très populaires dans le pays où elles font l'objet de paris mutuels se déroulent généralement sur un cynodrome, un circuit autour duquel les lévriers courent après un lièvre mécanique tiré sur un rail.
Les leurres vivants sont interdits depuis plusieurs décennies et le document diffusé par la chaîne ABC a vivement ému. Le groupe de défense des droits des animaux RSPCA, en lien avec la police des Etats de Nouvelle-Galles du Sud, Victoria et Queensland, ont perquisitionné cinq propriétés la semaine dernière.
Selon la directrice exécutive de RSPCA Australia, Heather Neil, l'utilisation de "lièvres" vivants est une pratique cachée mais très enracinée en Australie.
"Le froid mépris pour la souffrance animale manifesté par les personnes filmées dans ce reportage devrait convaincre l'Etat et les fédérations locales de courses de suspendre immédiatement les entraîneurs" concernés, a-t-elle estimé dans un communiqué.
Le patron de Greyhounds Australasia, la Fédération nationale de courses de lévriers, a indiqué que 23 personnes avaient déjà été suspendues et qu'une enquête indépendante avait été ouverte.
"Je suis horrifié par certaines des images diffusées", a-t-il assuré. "L'utilisation d'animaux vivants pour entraîner les lévriers est répugnante, illégale, non-éthique et totalement rejetée" par le milieu des courses, a-t-il ajouté.
En Australie, les actes de cruauté envers les animaux sont passibles d'un maximum de deux ans de prison assortis d'une forte amende.