PAPEETE, 27 juillet 2016 - Le parti politique Tapura Huiraatira répond par communiqué à une lettre ouverte de Gaston Flosse à Alain Juppé adressée mardi soir aux rédactions polynésiennes.
Communiqué : Piqué au vif par les déclarations d’Alain Juppé sur son compte, Gaston Flosse a tenu à y répondre par une lettre ouverte.
Mais comme toujours avec le président du Tahoeraa, et même s’il s’adresse à l’ancien Premier ministre, ce sont les ressentiments à l’égard du président Edouard Fritch qui prennent le dessus dans cette correspondance. Une vaine querelle qui déforme inlassablement la réalité objective, mais surtout qui tourne à l’obsession pathologique.
Le plus pathétique dans les déclarations de Gaston Flosse, c’est qu’il tente de faire accréditer le fait qu’il est aujourd’hui le chantre de la lutte pour la reconnaissance des conséquences néfastes des essais nucléaires, tout en admettant par ailleurs qu’il a été le meilleur ambassadeur dans le Pacifique des essais propres lors de la reprise des expérimentations en 1995.
L’incohérence dans ses propos n’a jamais fait peur à Gaston Flosse, tout comme quand il avait "fait le serment" public, entre les deux tours des élections de 2008, de ne jamais s’allier avec les indépendantistes avant que son avidité pour le pouvoir ne le pousse à pactiser à nouveau avec Oscar Temaru pour se faire réélire président pendant quelques semaines.
Grand défenseur des victimes des essais nucléaires, on se demande pourquoi Gaston Flosse a attendu jusqu’en novembre 2014 pour faire déposer à l’assemblée par le Tahoeraa Huiraatira une résolution réclamant 100 milliards à l’Etat pour avoir procédé aux expérimentations en Polynésie. Pourquoi ne l’a t-il pas fait au lendemain du 2 juillet 1966, alors qu’il a pu constater lui-même, puisqu’il était sur place avec le général Billotte, que le nuage atomique était passé sur Mangareva. Pourquoi n’a t-il rien dit à l’époque sur les risques encourus par les populations alors qu’il ne pouvait pas être dans l’ignorance ?
Et pourquoi ce même Gaston Flosse s’est-il empressé, dès son retour au pouvoir en 2013, de limoger Bruno Barrillot de son poste de délégué au suivi des conséquences des essais et de fermer le Conseil d’orientation pour le suivi des essais nucléaires ?
On le sait, Gaston Flosse n’est porté que par des rancœurs personnelles : rancœur contre l’Etat parce que le président de la République ne lui a pas accordé de grâce, le privant du pouvoir ; rancœur à l’égard d’Edouard Fritch qui n’a pas voulu être son pantin ; rancœur à l’égard d’Alain Juppé qui n’a pas voulu se faire photographier avec lui. Rancœur, rancœur…
Que Gaston Flosse prenne conscience de la réalité et médite cet article du code civil : "nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude". En d’autres termes, s’il n’a plus le pouvoir, c’est en raison des multiples fautes qu’il a commises et qui ont été sanctionnées par la justice.
> Lire aussi : Lettre ouverte de Gaston Flosse à Alain Juppé
Communiqué : Piqué au vif par les déclarations d’Alain Juppé sur son compte, Gaston Flosse a tenu à y répondre par une lettre ouverte.
Mais comme toujours avec le président du Tahoeraa, et même s’il s’adresse à l’ancien Premier ministre, ce sont les ressentiments à l’égard du président Edouard Fritch qui prennent le dessus dans cette correspondance. Une vaine querelle qui déforme inlassablement la réalité objective, mais surtout qui tourne à l’obsession pathologique.
Le plus pathétique dans les déclarations de Gaston Flosse, c’est qu’il tente de faire accréditer le fait qu’il est aujourd’hui le chantre de la lutte pour la reconnaissance des conséquences néfastes des essais nucléaires, tout en admettant par ailleurs qu’il a été le meilleur ambassadeur dans le Pacifique des essais propres lors de la reprise des expérimentations en 1995.
L’incohérence dans ses propos n’a jamais fait peur à Gaston Flosse, tout comme quand il avait "fait le serment" public, entre les deux tours des élections de 2008, de ne jamais s’allier avec les indépendantistes avant que son avidité pour le pouvoir ne le pousse à pactiser à nouveau avec Oscar Temaru pour se faire réélire président pendant quelques semaines.
Grand défenseur des victimes des essais nucléaires, on se demande pourquoi Gaston Flosse a attendu jusqu’en novembre 2014 pour faire déposer à l’assemblée par le Tahoeraa Huiraatira une résolution réclamant 100 milliards à l’Etat pour avoir procédé aux expérimentations en Polynésie. Pourquoi ne l’a t-il pas fait au lendemain du 2 juillet 1966, alors qu’il a pu constater lui-même, puisqu’il était sur place avec le général Billotte, que le nuage atomique était passé sur Mangareva. Pourquoi n’a t-il rien dit à l’époque sur les risques encourus par les populations alors qu’il ne pouvait pas être dans l’ignorance ?
Et pourquoi ce même Gaston Flosse s’est-il empressé, dès son retour au pouvoir en 2013, de limoger Bruno Barrillot de son poste de délégué au suivi des conséquences des essais et de fermer le Conseil d’orientation pour le suivi des essais nucléaires ?
On le sait, Gaston Flosse n’est porté que par des rancœurs personnelles : rancœur contre l’Etat parce que le président de la République ne lui a pas accordé de grâce, le privant du pouvoir ; rancœur à l’égard d’Edouard Fritch qui n’a pas voulu être son pantin ; rancœur à l’égard d’Alain Juppé qui n’a pas voulu se faire photographier avec lui. Rancœur, rancœur…
Que Gaston Flosse prenne conscience de la réalité et médite cet article du code civil : "nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude". En d’autres termes, s’il n’a plus le pouvoir, c’est en raison des multiples fautes qu’il a commises et qui ont été sanctionnées par la justice.
> Lire aussi : Lettre ouverte de Gaston Flosse à Alain Juppé