Tahiti, le 31 juillet 2024 - À peine les agents de sûreté en grève, que déjà six d’entre eux ont été réquisitionnés. A ti’a i mua dénonce le fait que ces réquisitions soient “sévères et abusives” et que certains agents aient été “piégés”. Le syndicat pointe aussi du doigt le fait que les procédures de sûreté aient été “dégradées pour pouvoir permettre aux avions de continuer à partir au mépris de la sécurité”.
Alors que la grève dans les sociétés de sûreté aéroportuaire South Pacific Sécurité (SPS) et Tahiti Sûreté (TS) a débuté mardi, six agents ont été réquisitionnés par le haut-commissaire ce mercredi de 20 heures à 7 heures jeudi matin concernant uniquement les vols internationaux. Les permanents de A ti’a i mua, Firipa Teara et Julien Uhrig, assurent que ces réquisitions les ont “choqués et surpris” car “il n’y a pas péril en la demeure” puisque les vols internationaux et domestiques ont eu lieu malgré effectivement des retards. Ces réquisitions sont considérées par les grévistes comme étant “une démarche violente” de la part du haut-commissaire.
“Des manquements à la sûreté”
Les permanents de A ti’a i mua comprennent que ces réquisitions aient été faites pour assurer “la continuité territoriale indispensable sur un plan légal et la sécurité des vols”. Mais ces derniers estiment que les contrôles “n’ont pas été des contrôles de qualité et pas conformes à la règlementation (…). Des procédures ont été dégradées pour pouvoir permettre aux avions de continuer à partir au mépris de la sécurité (…). Il y a eu des manquements à la sûreté”, et ce depuis le début du mouvement social chez les agents de sûreté. Ils dénoncent le fait que certains non-grévistes “ont travaillé pendant plus de 48 heures d’affilée (…). Un agent à lui tout seul devait surveiller six écrans de contrôle XR.”
Julien Uhrig et Firipa Teara émettent également deux autres hypothèses concernant la mise en place de ces réquisitions qu’ils considèrent comme étant “sévères et abusives”. Elles auraient eu lieu à cause des Jeux olympiques, mais aussi du possible “transit” de la ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guevenoux, qui pourrait faire un arrêt en Polynésie sur son chemin du retour vers Paris depuis la Nouvelle-Calédonie. Un transit qui doit se faire “dans des conditions d’attente et de sécurité correcte”.
Julien Uhrig et Firipa Teara émettent également deux autres hypothèses concernant la mise en place de ces réquisitions qu’ils considèrent comme étant “sévères et abusives”. Elles auraient eu lieu à cause des Jeux olympiques, mais aussi du possible “transit” de la ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guevenoux, qui pourrait faire un arrêt en Polynésie sur son chemin du retour vers Paris depuis la Nouvelle-Calédonie. Un transit qui doit se faire “dans des conditions d’attente et de sécurité correcte”.
“On les a piégés”
Selon les représentants, deux agents de la sûreté aéroportuaire sur six ont été notifiés en début d’après-midi. Selon eux, ces deux agents ont été “piégés”. Selon Julien Uhrig, ils auraient reçu un coup de fil de la police aux frontières leur disant de “venir chercher un document ou une carte professionnelle, on ne leur a pas dit que c’était pour une réquisition”.
Les permanents de A ti’a i mua, Firipa Teara et Julien Uhrig, s’étonnent également du fait que ces réquisitions ne concernent que les vols internationaux et ils regrettent que “les vols domestiques et les îles ne sont une préoccupation pour personne. La ligne prioritaire de ce soir (ce mercredi, NDLR) va être la ligne internationale avec le contexte ministériel et des Jeux olympiques.”
Les permanents de A ti’a i mua, Firipa Teara et Julien Uhrig, s’étonnent également du fait que ces réquisitions ne concernent que les vols internationaux et ils regrettent que “les vols domestiques et les îles ne sont une préoccupation pour personne. La ligne prioritaire de ce soir (ce mercredi, NDLR) va être la ligne internationale avec le contexte ministériel et des Jeux olympiques.”