PAPEETE, le 8 juillet 2014 - Le Pays veut réduire la dépendance des automobilistes polynésiens aux énergies fossiles, essence et diesel dans ce cas précis. Les voitures hybrides neuves seront désormais totalement exemptées de la taxe de mise en circulation et de la TVA.
Au menu de l’Assemblée de Polynésie hier, un petit moment écologique. Elle a validé une proposition du gouvernement de mettre en place une « exonération de la taxe de mise en circulation et de la TVA pour les véhicules hybrides neufs » et de leurs pièces détachées. Le but est de favoriser les véhicules « propres », aux dépends des véhicules essence et diesel. Mais pas encore de décision concernant les véhicules purement électriques, car selon le vice-président Nuihau Laurey : « sur les véhicules électriques on souhaite des engagements pris par les concessionnaires, mais aussi par le distributeur d’électricité : on demande à ce que le distributeur électrique puisse faire un effort pour pourquoi pas isoler l’électricité utilisée pour recharger ces véhicules du reste de la consommation. »
Car le prix élevé de l’électricité locale semble, pour nos représentants, être un frein important à l’adoption du tout électrique. Et même pour ces hybrides, l’UPLD Chantal Tahiata-Flores souligne que « c’est une idée louable à première vue, sauf qu’ici on ne parle pas d’énergie renouvelable mais de véhicules qui fonctionnent partiellement avec de l’électricité, qui est payée à prix d’or, bref c’est surtout EDT qui va être content de cette mesure. » D’autant que « pour produire de l'électricité, EDT a également recours au fioul » souligne Béatrix Lucas (Tahoeraa Huiraatira).
Les hybrides peuvent être chargées sur le secteur mais fonctionnent principalement avec un moteur thermique de petite taille, optimisé pour la production d’électricité qui est conservé dans une batterie. Elles sont donc très économes en essence, mais restent dépendantes des énergies fossiles. Mais pour Nuihau Laurey comme pour Teva Rohfritsch (A T’ia Porinetia), le plus gros frein à ce tournant sera de convaincre les revendeurs de voitures, très récalcitrants à importer ces modèles. Le président d’ATP dit ainsi être « persuadé qu’il faut prendre ce tournant des énergies propres en matière de véhicules, mais est-ce que les concessionnaires vont vraiment jouer le jeu ? »
Au menu de l’Assemblée de Polynésie hier, un petit moment écologique. Elle a validé une proposition du gouvernement de mettre en place une « exonération de la taxe de mise en circulation et de la TVA pour les véhicules hybrides neufs » et de leurs pièces détachées. Le but est de favoriser les véhicules « propres », aux dépends des véhicules essence et diesel. Mais pas encore de décision concernant les véhicules purement électriques, car selon le vice-président Nuihau Laurey : « sur les véhicules électriques on souhaite des engagements pris par les concessionnaires, mais aussi par le distributeur d’électricité : on demande à ce que le distributeur électrique puisse faire un effort pour pourquoi pas isoler l’électricité utilisée pour recharger ces véhicules du reste de la consommation. »
Car le prix élevé de l’électricité locale semble, pour nos représentants, être un frein important à l’adoption du tout électrique. Et même pour ces hybrides, l’UPLD Chantal Tahiata-Flores souligne que « c’est une idée louable à première vue, sauf qu’ici on ne parle pas d’énergie renouvelable mais de véhicules qui fonctionnent partiellement avec de l’électricité, qui est payée à prix d’or, bref c’est surtout EDT qui va être content de cette mesure. » D’autant que « pour produire de l'électricité, EDT a également recours au fioul » souligne Béatrix Lucas (Tahoeraa Huiraatira).
Les hybrides peuvent être chargées sur le secteur mais fonctionnent principalement avec un moteur thermique de petite taille, optimisé pour la production d’électricité qui est conservé dans une batterie. Elles sont donc très économes en essence, mais restent dépendantes des énergies fossiles. Mais pour Nuihau Laurey comme pour Teva Rohfritsch (A T’ia Porinetia), le plus gros frein à ce tournant sera de convaincre les revendeurs de voitures, très récalcitrants à importer ces modèles. Le président d’ATP dit ainsi être « persuadé qu’il faut prendre ce tournant des énergies propres en matière de véhicules, mais est-ce que les concessionnaires vont vraiment jouer le jeu ? »