PAPEETE, le 30 octobre 2015. Pour Halloween, Tahiti Heritage vous conte quelques histoires insolites et pourtant bien réelles, qui se sont déroulées en trucks ou en voiture autour de l’île de Tahiti.
LA VOITURE ENSORCELEE
Par une belle nuit sans nuage, une grosse voiture 4×4 circule sur la route de ceinture du coté de Taravao. La voie est complètement dégagée, ce qui incite le conducteur à jouer un peu avec l’accélérateur. Il décide de prendre le virage, à la corde, comme en rallye avec Sébastien Loeb ou Colin McRae, en freinant à la dernière minute. Mais au moment crucial, les freins ne répondent pas et le volant refuse de tourner. La voiture, qui heureusement a de grandes qualités pour rouler en tout terrain, continue sa folle embardée tout droit dans le champ voisin, se faufile entre les arbres, et atterri dans le fossé.
Sain et sauf, c’est le principal. Comme le véhicule sortait d’une révision chez le garagiste, le propriétaire pense immédiatement à une mauvaise intervention qui aurait disjonctée le circuit électronique qui commande la direction assistée comme l’assistance du freinage. Le garagiste, pourquoi pas ?
Il porte plainte contre le garagiste. Un expert est nommé et constate que la direction comme les freins sont en bon état de fonctionnement.
Le conducteur décide d’effectuer sa propre enquête en se rendant discrètement sur les lieux de l’accident Il apprend par une habitante voisine que déjà plusieurs voitures ont quitté soudainement la route à cet endroit sans que l’on comprenne pourquoi.
Un coin à éviter ! Moralité, tout virage est piégeur.
Par une belle nuit sans nuage, une grosse voiture 4×4 circule sur la route de ceinture du coté de Taravao. La voie est complètement dégagée, ce qui incite le conducteur à jouer un peu avec l’accélérateur. Il décide de prendre le virage, à la corde, comme en rallye avec Sébastien Loeb ou Colin McRae, en freinant à la dernière minute. Mais au moment crucial, les freins ne répondent pas et le volant refuse de tourner. La voiture, qui heureusement a de grandes qualités pour rouler en tout terrain, continue sa folle embardée tout droit dans le champ voisin, se faufile entre les arbres, et atterri dans le fossé.
Sain et sauf, c’est le principal. Comme le véhicule sortait d’une révision chez le garagiste, le propriétaire pense immédiatement à une mauvaise intervention qui aurait disjonctée le circuit électronique qui commande la direction assistée comme l’assistance du freinage. Le garagiste, pourquoi pas ?
Il porte plainte contre le garagiste. Un expert est nommé et constate que la direction comme les freins sont en bon état de fonctionnement.
Le conducteur décide d’effectuer sa propre enquête en se rendant discrètement sur les lieux de l’accident Il apprend par une habitante voisine que déjà plusieurs voitures ont quitté soudainement la route à cet endroit sans que l’on comprenne pourquoi.
Un coin à éviter ! Moralité, tout virage est piégeur.
LA DAME BLANCHE DE LA HAMUTA
Une femme têtue à ne pas contrarier. Au siècle dernier, avant le percement de l’imposante avenue du Prince Hinoi, la route de ceinture était le seul chemin permettant de se rendre sur la cote Est. Cette route enjambait la rivière Hamuta par un petit pont situé à peu près au même emplacement que de nos jours.
De nombreux accidents, quelquefois mortels, ont eu lieu sur ce vieux pont de la rivière Hamuta. Selon les dires, il semblerait que plusieurs passants aient vu une belle femme qui descendait de la montagne pour aller à la mer et que ceux qui s’opposaient à son passage étaient bousculés. Cette personne serait la guerrière Tahiri Vahine qui habitait la vallée de Hamuta et se rendait sur la plage du Taaone pour voir son île natale, Fakarava, aux Tuamotu.
Souvenir, souvenir !
Une femme têtue à ne pas contrarier. Au siècle dernier, avant le percement de l’imposante avenue du Prince Hinoi, la route de ceinture était le seul chemin permettant de se rendre sur la cote Est. Cette route enjambait la rivière Hamuta par un petit pont situé à peu près au même emplacement que de nos jours.
De nombreux accidents, quelquefois mortels, ont eu lieu sur ce vieux pont de la rivière Hamuta. Selon les dires, il semblerait que plusieurs passants aient vu une belle femme qui descendait de la montagne pour aller à la mer et que ceux qui s’opposaient à son passage étaient bousculés. Cette personne serait la guerrière Tahiri Vahine qui habitait la vallée de Hamuta et se rendait sur la plage du Taaone pour voir son île natale, Fakarava, aux Tuamotu.
Souvenir, souvenir !
L’AUTO-STOPPEUSE INVISIBLE
Tout le monde connaît l’homme invisible, mais la femme, non. Cette histoire est arrivée du coté de Paea de nombreuses fois à plusieurs chauffeurs de trucks, ces bus polynésiens en bois bien colorés.
A Paea, une belle femme couverte d’une grande tunique blanche, attend le truck qui va au Tuirai, les grandes fêtes de juillet qui se déroulent dans la capitale. Elle se met au bord de la route pour attendre, mais ne semble pas très pressée car elle laisse passer les trucks chargés pour en attendre un qui n’a pas de passager.
Enfin s’arrête un truck vide !
Cette femme qui redoute la promiscuité s’assoit au fond du truck, près de la porte arrière. Le chauffeur aguiché par cette belle dame blanche est déjà en train de fantasmer. Il jette un œil dans le rétroviseur pour surveiller sa passagère, tout en continuant de suivre la route avec son autre oeil. Et soudain, il ne la voit plus, les banquettes sont vides ! Sous le choc son truck fait une grande embardée et manque de quitter la route.
Un rêve ? Peut-être, mais ce qui est étonnant c’est que des histoire similaires se sont produites plusieurs fois dans le même secteur.
Tout le monde connaît l’homme invisible, mais la femme, non. Cette histoire est arrivée du coté de Paea de nombreuses fois à plusieurs chauffeurs de trucks, ces bus polynésiens en bois bien colorés.
A Paea, une belle femme couverte d’une grande tunique blanche, attend le truck qui va au Tuirai, les grandes fêtes de juillet qui se déroulent dans la capitale. Elle se met au bord de la route pour attendre, mais ne semble pas très pressée car elle laisse passer les trucks chargés pour en attendre un qui n’a pas de passager.
Enfin s’arrête un truck vide !
Cette femme qui redoute la promiscuité s’assoit au fond du truck, près de la porte arrière. Le chauffeur aguiché par cette belle dame blanche est déjà en train de fantasmer. Il jette un œil dans le rétroviseur pour surveiller sa passagère, tout en continuant de suivre la route avec son autre oeil. Et soudain, il ne la voit plus, les banquettes sont vides ! Sous le choc son truck fait une grande embardée et manque de quitter la route.
Un rêve ? Peut-être, mais ce qui est étonnant c’est que des histoire similaires se sont produites plusieurs fois dans le même secteur.
LE TUPAPA’U GENDARME BIENVEILLANT
Les tupapa’u (fantômes) ne sont pas toujours signe de mauvais présage. Certains comme ce tupapa’u gendarme de Hitiaa au contraire, essaye de nous prévenir d’un danger.
« Lorsqu’il fait signe de s’arrêter, il faut lui obéir car il te prévient que tu vas avoir un accident » conseillent les habitués.
Ah, s’il y avait de tel gendarme partout.
Un autre tupapa’u gendarme également bien sympathique sévit à Papara au Pk 39,40.
Les tupapa’u (fantômes) ne sont pas toujours signe de mauvais présage. Certains comme ce tupapa’u gendarme de Hitiaa au contraire, essaye de nous prévenir d’un danger.
« Lorsqu’il fait signe de s’arrêter, il faut lui obéir car il te prévient que tu vas avoir un accident » conseillent les habitués.
Ah, s’il y avait de tel gendarme partout.
Un autre tupapa’u gendarme également bien sympathique sévit à Papara au Pk 39,40.
LA VACHE TUPAPA’U DE LA TAHARU’U
Un animal dérangeant. Pendant de nombreuses années, régulièrement dans la nuit se produisaient des accidents dans le virage avant le pont de la Taharu’u. Certes, la courbe du virage qui est un peu forte pourrait expliquer ce nombre important de véhicules qui ont quittés la route et se sont retrouvés dans le fossé, quelquefois les quatre roues en l’air. L’alcool, peut être pour certains, mais même des hommes sobres et signataires de la croix bleue ont dérapé.
Les conducteurs expliquaient qu’ils avaient vu une vache sur la route et qu’en essayant de l’éviter ils s’étaient retrouvés dans le fossé. Ceci est d’autant plus étonnant qu’il n’y a pas de troupeau de vaches dans les environs. Pourtant, souvent à l’aube des traces de chaînes étaient visibles dans la boue de la propriété voisine.
Bien vache cette histoire !
Un animal dérangeant. Pendant de nombreuses années, régulièrement dans la nuit se produisaient des accidents dans le virage avant le pont de la Taharu’u. Certes, la courbe du virage qui est un peu forte pourrait expliquer ce nombre important de véhicules qui ont quittés la route et se sont retrouvés dans le fossé, quelquefois les quatre roues en l’air. L’alcool, peut être pour certains, mais même des hommes sobres et signataires de la croix bleue ont dérapé.
Les conducteurs expliquaient qu’ils avaient vu une vache sur la route et qu’en essayant de l’éviter ils s’étaient retrouvés dans le fossé. Ceci est d’autant plus étonnant qu’il n’y a pas de troupeau de vaches dans les environs. Pourtant, souvent à l’aube des traces de chaînes étaient visibles dans la boue de la propriété voisine.
Bien vache cette histoire !
UNE ETRANGE COMPAGNIE
Il y a bien une cinquantaine d’années, Manuarii attendait le truck du coté de Papeari pour se rendre au marché de Papeete. En ce temps, la route était en soupe de corail et le truck roulait doucement en s’arrêtant tout le temps. Il n’y avait pas encore d’arrêt, aussi on étalait une feuille de bananier ou une palme de cocotier en travers de la route pour signaler au chauffeur notre présence.
Manuarii s’assoit dans le truck à coté d’un vieux copain d’enfance, Ernest, un petit homme à la peau déjà bien tanné par le temps qu’il n’avait pas vu depuis fort longtemps. La conversation part sur les souvenirs d’enfance et est si animée que les trois heures du trajet passent très rapidement. Arrivés au marché de Papeete, on se sépare pour faire ses courses chacun de son coté tout en se congratulant en se souhaitant « Nana, à la prochaine ».
Le soir, rentré chez lui, heureux de cette belle journée, Manuarii raconte à sa femme qu’il a rencontré son vieux copain Ernest. En entendant ce nom, sa femme se crispe et son visage prend un air épouvanté. Elle dit alors à son mari : « Ce n’est pas possible, on l’a enterré la semaine dernière ! »
Cette histoire n’est pas un phénomène isolé. Plusieurs personnes nous ont confié avoir rencontré des personnes qui étaient décédés quelques temps auparavant.
En cas de doute, pincez votre voisin de truck pour voir sa réaction.
Il y a bien une cinquantaine d’années, Manuarii attendait le truck du coté de Papeari pour se rendre au marché de Papeete. En ce temps, la route était en soupe de corail et le truck roulait doucement en s’arrêtant tout le temps. Il n’y avait pas encore d’arrêt, aussi on étalait une feuille de bananier ou une palme de cocotier en travers de la route pour signaler au chauffeur notre présence.
Manuarii s’assoit dans le truck à coté d’un vieux copain d’enfance, Ernest, un petit homme à la peau déjà bien tanné par le temps qu’il n’avait pas vu depuis fort longtemps. La conversation part sur les souvenirs d’enfance et est si animée que les trois heures du trajet passent très rapidement. Arrivés au marché de Papeete, on se sépare pour faire ses courses chacun de son coté tout en se congratulant en se souhaitant « Nana, à la prochaine ».
Le soir, rentré chez lui, heureux de cette belle journée, Manuarii raconte à sa femme qu’il a rencontré son vieux copain Ernest. En entendant ce nom, sa femme se crispe et son visage prend un air épouvanté. Elle dit alors à son mari : « Ce n’est pas possible, on l’a enterré la semaine dernière ! »
Cette histoire n’est pas un phénomène isolé. Plusieurs personnes nous ont confié avoir rencontré des personnes qui étaient décédés quelques temps auparavant.
En cas de doute, pincez votre voisin de truck pour voir sa réaction.
LA BRINGUE DE L’AU-DELA A NIVEE
Une dose de frissons. Pour le Matahiti api, se déroule tous les ans le traditionnel tour de l’Ile en truck. Cette année là, vers 1965, l’ambiance était particulièrement chaude dans le truck avec un orchestre plus ou moins improvisé composé d’une contrebasse locale fabriquée avec une poubelle et un balai, des ukulélé ou pour les plus démunis deux petites cuillères pour battre le rythme. Chacun chantait à tut tête.
La route de ceinture est très escarpée et étroite du coté de Nivee à Hitiaa o te ra. Au détour d’un virage le chauffeur aperçoit un énorme cochon, de deux quintaux au moins, qui se tient au milieu la route. Il donne un coup de volant à droite pour essayer de se faufiler entre l’animal et le bord de la route. Mais le passage est trop étroit, les roues s’engagent sur la pente, le truck vacille se retourne et tombe dans l’océan.
Depuis, on entend quelquefois de la musique de bringue ou des personnes pleurer lorsque l’on passe dans ce coin. Il y a 10 ans, un touriste américain a campé à cet endroit. La nuit, il a entendu de la musique et s’est rapproché discrètement en se cachant derrière les branches de purau. Au bout de quelques minutes, il est allé à la rencontre des danseuses. Soudain, les femmes sur un pas de danse se sont retournées, elles étaient toutes défigurées.
Les connaisseurs évitent de s’attarder dans le lieu.
Une dose de frissons. Pour le Matahiti api, se déroule tous les ans le traditionnel tour de l’Ile en truck. Cette année là, vers 1965, l’ambiance était particulièrement chaude dans le truck avec un orchestre plus ou moins improvisé composé d’une contrebasse locale fabriquée avec une poubelle et un balai, des ukulélé ou pour les plus démunis deux petites cuillères pour battre le rythme. Chacun chantait à tut tête.
La route de ceinture est très escarpée et étroite du coté de Nivee à Hitiaa o te ra. Au détour d’un virage le chauffeur aperçoit un énorme cochon, de deux quintaux au moins, qui se tient au milieu la route. Il donne un coup de volant à droite pour essayer de se faufiler entre l’animal et le bord de la route. Mais le passage est trop étroit, les roues s’engagent sur la pente, le truck vacille se retourne et tombe dans l’océan.
Depuis, on entend quelquefois de la musique de bringue ou des personnes pleurer lorsque l’on passe dans ce coin. Il y a 10 ans, un touriste américain a campé à cet endroit. La nuit, il a entendu de la musique et s’est rapproché discrètement en se cachant derrière les branches de purau. Au bout de quelques minutes, il est allé à la rencontre des danseuses. Soudain, les femmes sur un pas de danse se sont retournées, elles étaient toutes défigurées.
Les connaisseurs évitent de s’attarder dans le lieu.
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