MOSCOU, 6 décembre 2010 (AFP) - Des erreurs de programmation sont à l'origine de la perte de trois satellites russes retombés dimanche dans l'océan Pacifique à 1.500 km de Hawaï après l'échec de leur mise en orbite, a indiqué lundi une source au sein de l'industrie spatiale russe.
"Certains spécialistes estiment que des erreurs de programmation de l'ordinateur de bord du lanceur Proton ont abouti à un fonctionnement anormal des moteurs de la fusée (...) qui l'ont fait dévier de sa trajectoire", a précisé cette source citée par l'agence RIA Novosti.
La fusée transportant trois satellites qui devaient équiper le système russe de navigation par satellite Glonass n'a pas pu se mettre correctement en orbite après son décollage du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, a indiqué le groupe aérospatial russe RKK Energuia.
"Le lanceur Proton n'a pas fonctionné normalement, envoyant sur une mauvaise trajectoire les trois satellites Glonass qui sont retombés dans le Pacifique à 1.500 kilomètres de Honolulu", capitale de l'Etat américain de Hawaï, a confirmé RKK Energuia dans un communiqué.
Les trois satellites de type Glonass-M, d'un poids de 1,4 tonne, devaient compléter la constellation du système conçu par la Russie pour rivaliser avec le système de navigation américain GPS et le futur système européen Galileo.
Le président russe, Dmitri Medvedev, a ordonné au procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, d'ouvrir une enquête pour établir les causes de l'incident et désigner les responsables, selon un communiqué du Kremlin.
M. Medvedev a également demandé un audit sur les dépenses du système de navigation par satellite Glonass, développé par le complexe militaro-industriel soviétique dans les années 1980.
De son côté, le vice-Premier ministre russe, Sergueï Ivanov, a indiqué que les satellites n'étaient pas à l'origine de l'accident, dont les causes devront être déterminées par l'Agence spatiale russe Roskosmos.
Le ministère russe de la Défense a assuré que cet accident ne remettait pas en cause le fonctionnement du système déjà en place.
Cet échec constitue cependant un sérieux revers pour la Russie. Le Premier ministre Vladimir Poutine a fait du développement du système Glonass un enjeu stratégique pour assurer l'indépendance technologique de son pays.
Il avait annoncé en avril que la Russie lancerait en 2010 sept nouveaux satellites Glonass, qui permettraient de couvrir "tout le territoire de la planète" en portant à 27 ou 28 le nombre d'appareils opérationnels.
Le Premier ministre avait alors indiqué que la Russie dépenserait pour ces lancements 1,7 milliard de roubles (40 millions d'euros) en 2011, après 2 milliards de roubles en 2010 et 2,5 milliards en 2009.
"Certains spécialistes estiment que des erreurs de programmation de l'ordinateur de bord du lanceur Proton ont abouti à un fonctionnement anormal des moteurs de la fusée (...) qui l'ont fait dévier de sa trajectoire", a précisé cette source citée par l'agence RIA Novosti.
La fusée transportant trois satellites qui devaient équiper le système russe de navigation par satellite Glonass n'a pas pu se mettre correctement en orbite après son décollage du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, a indiqué le groupe aérospatial russe RKK Energuia.
"Le lanceur Proton n'a pas fonctionné normalement, envoyant sur une mauvaise trajectoire les trois satellites Glonass qui sont retombés dans le Pacifique à 1.500 kilomètres de Honolulu", capitale de l'Etat américain de Hawaï, a confirmé RKK Energuia dans un communiqué.
Les trois satellites de type Glonass-M, d'un poids de 1,4 tonne, devaient compléter la constellation du système conçu par la Russie pour rivaliser avec le système de navigation américain GPS et le futur système européen Galileo.
Le président russe, Dmitri Medvedev, a ordonné au procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, d'ouvrir une enquête pour établir les causes de l'incident et désigner les responsables, selon un communiqué du Kremlin.
M. Medvedev a également demandé un audit sur les dépenses du système de navigation par satellite Glonass, développé par le complexe militaro-industriel soviétique dans les années 1980.
De son côté, le vice-Premier ministre russe, Sergueï Ivanov, a indiqué que les satellites n'étaient pas à l'origine de l'accident, dont les causes devront être déterminées par l'Agence spatiale russe Roskosmos.
Le ministère russe de la Défense a assuré que cet accident ne remettait pas en cause le fonctionnement du système déjà en place.
Cet échec constitue cependant un sérieux revers pour la Russie. Le Premier ministre Vladimir Poutine a fait du développement du système Glonass un enjeu stratégique pour assurer l'indépendance technologique de son pays.
Il avait annoncé en avril que la Russie lancerait en 2010 sept nouveaux satellites Glonass, qui permettraient de couvrir "tout le territoire de la planète" en portant à 27 ou 28 le nombre d'appareils opérationnels.
Le Premier ministre avait alors indiqué que la Russie dépenserait pour ces lancements 1,7 milliard de roubles (40 millions d'euros) en 2011, après 2 milliards de roubles en 2010 et 2,5 milliards en 2009.