En 2013 chaque visiteur dépense en moyenne 250 500 Fcfp en Polynésie française au cours d’un séjour d’une durée moyenne de 13,4 jours.
PAPEETE, le 4 septembre 2014. L’ISPF (Institut de statistique de Polynésie française) publie ce jeudi une étude sur les dépenses des touristes internationaux en 2013. Il apparait ainsi que les 164 393 touristes étrangers ayant visité la Polynésie française en 2013 ont dépensé 41,2 milliards de Fcfp (contre 39,5 milliards en 2011) au cours de leur séjour. Ces dépenses sont 3,5 fois supérieures au montant des exportations de produits locaux (11,9 milliards de Fcfp). Il s’agit du chiffre d’affaires réalisé localement par les entreprises polynésiennes. Il comprend toutes les dépenses effectuées localement par les touristes internationaux en hébergements, restaurants, commerces, transports locaux, etc., et exclut les dépenses réalisées hors territoire comme les billets d’avion internationaux et les marges des tours opérateurs.
Le tourisme international est ainsi la branche la plus importante du commerce extérieur polynésien dont il représente 78 % des ressources propres. La balance entre les dépenses des touristes étrangers séjournant en Polynésie française et celles des résidents polynésiens en voyage à l'étranger dégage un solde positif de 27,2 milliards Fcfp. Localement, ce sont 2 740 entreprises caractéristiques du tourisme (transport, hôtellerie, bar restauration…) qui déclarent un chiffre d’affaires global de 116 milliards de Fcfp, et qui emploient 10 000 salariés.
Le marché le plus rémunérateur pour la Polynésie française est le marché nord-américain avec des dépenses évaluées à 15,8 milliards de Fcfp. Ce montant a progressé de 7 % depuis 2011 avec la hausse du nombre de touristes (+ 6 %) et de la dépense moyenne individuelle par séjour (260 000 Fcfp en 2013 contre 257 000 Fcfp en 2011). Les dépenses des touristes européens représentent 15,5 milliards de Fcfp (dont 56 % pour le seul marché français) en hausse de 1 % depuis 2011. Ainsi, la hausse de la dépense moyenne par séjour (267 500 Fcfp en 2013 contre 239 000 Fcfp en 2011) compense la baisse de 10 % du nombre de touristes.
Avec 164 400 touristes en 2013 et une recette globale de 41,2 milliards de Fcpf, chaque visiteur dépense donc en moyenne 250 500 Fcfp au cours d’un séjour d’une durée moyenne de 13,4 jours. Dans le budget moyen du touriste, 73 % de la dépense est destinée à se loger et se restaurer, 12 % à se déplacer, et environ 15 % au «shopping» et aux loisirs. Ainsi, 4 touristes sur 10 achètent des perles pendant leurs vacances. L’achat de perles concerne 42 % des Français et des Américains et ces acheteurs dépensent en moyenne 20 000 Fcfp en produits perliers par séjour.
En 2013, les touristes ont dépensé 2,8 milliards localement pour leurs loisirs : excursions, plongée, etc.., soit en moyenne 13 500 Fcfp par personne. La plongée sous-marine reste une activité peu pratiquée en Polynésie. Elle a concerné moins de 10 % des touristes qui ont dépensé au total 330 millions Fcfp. Les autres activités de loisirs proposées en Polynésie française engendrent encore 223 millions Fcfp de dépenses auprès des touristes internationaux.
Plus de six touristes sur dix font le choix de séjourner en Polynésie française dans le cadre d’un forfait touristique. Ces touristes dépensent localement 28 milliards de Fcfp, soit 69 % des recettes touristiques totales. Les forfaitaires sont des touristes dépensiers avec une dépense moyenne par séjour de 40 000 francs plus élevée que les non forfaitaires, soit 263 000 Fcfp. Les touristes d’agrément et les couples en lune de miel représentent 97 % des effectifs forfaitaires pour 83 % des touristes. Les Japonais et Italiens qui affectionnent particulièrement la Polynésie française pour leurs voyages de noces, sont ainsi plus de 93 % à choisir le voyage en forfait.
Les touristes en visite chez la famille ou les amis dépensent 3 milliards de Fcfp, soit 7 % des recettes touristiques totales alors qu’ils regroupent 11 % des touristes internationaux en 2013. Ces touristes,
qui ont la plus faible dépense moyenne par séjour, tous buts confondus, sont majoritairement des Français (29 % d’entre eux) et des voisins du Pacifique. Ils visitent la Polynésie française dans un cadre de vacances terrestres et ont la plus longue durée de séjour avec 30 jours en moyenne. Cette longue durée de séjour s’accompagne d’une dépense quotidienne quatre fois plus faible que celle des autres buts de séjour. Ainsi, ils ne passent, en moyenne, que 11 % de leurs nuitées dans des hébergements payants.
Pour lire l'étude complète sur les dépenses des touristes internationaux en Polynésie française en 2013, CLIQUER ICI
Le tourisme international est ainsi la branche la plus importante du commerce extérieur polynésien dont il représente 78 % des ressources propres. La balance entre les dépenses des touristes étrangers séjournant en Polynésie française et celles des résidents polynésiens en voyage à l'étranger dégage un solde positif de 27,2 milliards Fcfp. Localement, ce sont 2 740 entreprises caractéristiques du tourisme (transport, hôtellerie, bar restauration…) qui déclarent un chiffre d’affaires global de 116 milliards de Fcfp, et qui emploient 10 000 salariés.
Le marché le plus rémunérateur pour la Polynésie française est le marché nord-américain avec des dépenses évaluées à 15,8 milliards de Fcfp. Ce montant a progressé de 7 % depuis 2011 avec la hausse du nombre de touristes (+ 6 %) et de la dépense moyenne individuelle par séjour (260 000 Fcfp en 2013 contre 257 000 Fcfp en 2011). Les dépenses des touristes européens représentent 15,5 milliards de Fcfp (dont 56 % pour le seul marché français) en hausse de 1 % depuis 2011. Ainsi, la hausse de la dépense moyenne par séjour (267 500 Fcfp en 2013 contre 239 000 Fcfp en 2011) compense la baisse de 10 % du nombre de touristes.
Avec 164 400 touristes en 2013 et une recette globale de 41,2 milliards de Fcpf, chaque visiteur dépense donc en moyenne 250 500 Fcfp au cours d’un séjour d’une durée moyenne de 13,4 jours. Dans le budget moyen du touriste, 73 % de la dépense est destinée à se loger et se restaurer, 12 % à se déplacer, et environ 15 % au «shopping» et aux loisirs. Ainsi, 4 touristes sur 10 achètent des perles pendant leurs vacances. L’achat de perles concerne 42 % des Français et des Américains et ces acheteurs dépensent en moyenne 20 000 Fcfp en produits perliers par séjour.
En 2013, les touristes ont dépensé 2,8 milliards localement pour leurs loisirs : excursions, plongée, etc.., soit en moyenne 13 500 Fcfp par personne. La plongée sous-marine reste une activité peu pratiquée en Polynésie. Elle a concerné moins de 10 % des touristes qui ont dépensé au total 330 millions Fcfp. Les autres activités de loisirs proposées en Polynésie française engendrent encore 223 millions Fcfp de dépenses auprès des touristes internationaux.
Plus de six touristes sur dix font le choix de séjourner en Polynésie française dans le cadre d’un forfait touristique. Ces touristes dépensent localement 28 milliards de Fcfp, soit 69 % des recettes touristiques totales. Les forfaitaires sont des touristes dépensiers avec une dépense moyenne par séjour de 40 000 francs plus élevée que les non forfaitaires, soit 263 000 Fcfp. Les touristes d’agrément et les couples en lune de miel représentent 97 % des effectifs forfaitaires pour 83 % des touristes. Les Japonais et Italiens qui affectionnent particulièrement la Polynésie française pour leurs voyages de noces, sont ainsi plus de 93 % à choisir le voyage en forfait.
Les touristes en visite chez la famille ou les amis dépensent 3 milliards de Fcfp, soit 7 % des recettes touristiques totales alors qu’ils regroupent 11 % des touristes internationaux en 2013. Ces touristes,
qui ont la plus faible dépense moyenne par séjour, tous buts confondus, sont majoritairement des Français (29 % d’entre eux) et des voisins du Pacifique. Ils visitent la Polynésie française dans un cadre de vacances terrestres et ont la plus longue durée de séjour avec 30 jours en moyenne. Cette longue durée de séjour s’accompagne d’une dépense quotidienne quatre fois plus faible que celle des autres buts de séjour. Ainsi, ils ne passent, en moyenne, que 11 % de leurs nuitées dans des hébergements payants.
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