Tahiti, le 22 novembre 2019 - Un jeune entrepreneur tahitien vient de lancer son application "Tripper App". Elle permet de commander un taxi en un tapement de doigt. L'ambitieux projet vise aussi le marché de la livraison et veut se déployer en Polynésie, dans l'Outre-mer, en métropole et même aux États-Unis.
Nicolas Yamatay est un jeune entrepreneur polynésien de 29 ans. Il a déjà de nombreuses entreprises à son actif, de la roulotte à la location de scooter en passant par des événements de MMA et de Crossfit. Mais c'est vers le numérique que le porte sa nouvelle aventure.
"Il y a trois semaines j'ai eu l'idée de développer un Uber polynésien. J'ai trouvé un développeur en France, c'est l'ami d'un ami, j'ai rassemblé 8 partenaires à travers le monde sur ce projet de start-up... Maintenant c'est parti ! Je n'aime pas attendre", explique-t-il.
Nicolas Yamatay est un jeune entrepreneur polynésien de 29 ans. Il a déjà de nombreuses entreprises à son actif, de la roulotte à la location de scooter en passant par des événements de MMA et de Crossfit. Mais c'est vers le numérique que le porte sa nouvelle aventure.
"Il y a trois semaines j'ai eu l'idée de développer un Uber polynésien. J'ai trouvé un développeur en France, c'est l'ami d'un ami, j'ai rassemblé 8 partenaires à travers le monde sur ce projet de start-up... Maintenant c'est parti ! Je n'aime pas attendre", explique-t-il.
Son idée : une application géolocalisée qui permet d'avoir un chauffeur en temps et en heure, sur le même principe que le célébrissime Uber. Sauf que les lois de Pays interdisent les VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) aux Îles de la Société, c'est donc vers les chauffeurs de taxi que Nicolas s'est tourné.
Sur l'application, un internaute peut voir sa localisation, les taxis les plus proches, obtenir une estimation du prix d'un voyage et réserver son chauffeur. À la fin de la course, il peut payer par carte sur l'application ou en espèces avec le taxi. L'application se rémunère avec une commission de 5% sur la course (quand Uber prend 25 % nous signale l'entrepreneur).
Et le pari de Nicolas pourrait payer. En moins d'un mois, il a réussi à publier une application mobile complète, nommée Tripper App. Elle est déjà disponible sur Android et sera bientôt disponible sur iPhone.
DÉJÀ 100 POLYNÉSIENS INSCRITS
Après une semaine sur le store, Nicolas nous assure qu'une centaine de comptes ont déjà été créés... Mais qu'aucun voyage n'a encore été effectué, faute de chauffeurs inscrits. Mais le créateur de l'app nous promet que, ce weekend, une formation sera organisée avec les chauffeurs de taxi ce qui permettra de commencer les courses dès lundi. Tous ceux qui souhaitent utiliser Tripper comme un outil professionnel devront être accepté par Nicolas après une rencontre physique.
Une fois son application sur la bonne voie, Nicolas Yamatay a beaucoup d'idées pour la développer. Déjà il souhaite y ajouter un service de livraison, ouvert aux patentés en voiture, en vélo, en scooter, etc. Encore plus ambitieux, la start-up a déjà ouvert des succursales à Nouméa et à Toulouse pour proposer un service de VTC concurrent à Uber. Il espère bientôt lancer son application à la Réunion et à Las Vegas. Le tout grâce à un large réseau familial et amical dans le monde entier... "Au départ je pensais ne lancer qu'en Polynésie, mais Uber est souvent mal considéré par les chauffeurs à travers le monde, et c'est mon cousin qui m'a convaincu de lancer Tripper en France. Ensuite je me suis dit, autant lancer partout dans le monde et multiplier les services dans la même application" nous explique l'entrepreneur.
Pour les particuliers, les prix d'un voyage sur Tripper seront les mêmes que ceux des taxis : après 1000 francs pour la prise en charge, il faudra compter 130 francs par kilomètre parcouru le jour ou 230 francs le kilomètre de nuit... En plus des différents suppléments bagages, animaux, encombrants, "hauteur"...
Sur l'application, un internaute peut voir sa localisation, les taxis les plus proches, obtenir une estimation du prix d'un voyage et réserver son chauffeur. À la fin de la course, il peut payer par carte sur l'application ou en espèces avec le taxi. L'application se rémunère avec une commission de 5% sur la course (quand Uber prend 25 % nous signale l'entrepreneur).
Et le pari de Nicolas pourrait payer. En moins d'un mois, il a réussi à publier une application mobile complète, nommée Tripper App. Elle est déjà disponible sur Android et sera bientôt disponible sur iPhone.
DÉJÀ 100 POLYNÉSIENS INSCRITS
Après une semaine sur le store, Nicolas nous assure qu'une centaine de comptes ont déjà été créés... Mais qu'aucun voyage n'a encore été effectué, faute de chauffeurs inscrits. Mais le créateur de l'app nous promet que, ce weekend, une formation sera organisée avec les chauffeurs de taxi ce qui permettra de commencer les courses dès lundi. Tous ceux qui souhaitent utiliser Tripper comme un outil professionnel devront être accepté par Nicolas après une rencontre physique.
Une fois son application sur la bonne voie, Nicolas Yamatay a beaucoup d'idées pour la développer. Déjà il souhaite y ajouter un service de livraison, ouvert aux patentés en voiture, en vélo, en scooter, etc. Encore plus ambitieux, la start-up a déjà ouvert des succursales à Nouméa et à Toulouse pour proposer un service de VTC concurrent à Uber. Il espère bientôt lancer son application à la Réunion et à Las Vegas. Le tout grâce à un large réseau familial et amical dans le monde entier... "Au départ je pensais ne lancer qu'en Polynésie, mais Uber est souvent mal considéré par les chauffeurs à travers le monde, et c'est mon cousin qui m'a convaincu de lancer Tripper en France. Ensuite je me suis dit, autant lancer partout dans le monde et multiplier les services dans la même application" nous explique l'entrepreneur.
Pour les particuliers, les prix d'un voyage sur Tripper seront les mêmes que ceux des taxis : après 1000 francs pour la prise en charge, il faudra compter 130 francs par kilomètre parcouru le jour ou 230 francs le kilomètre de nuit... En plus des différents suppléments bagages, animaux, encombrants, "hauteur"...