Les secours mobilisés après le crash d'un Boeing 777 (exercice)


Après un atterrissage forcé, le Boeing 777 (représenté pour l'exercice par un Cessna) a pris feu. Le premier objectif pour les pompiers de l'aéroport est de maîtriser l'incendie. De la mousse anti-incendie est aspergée sur différents points de l'avion.
PAPEETE, le 9 juin 2015. Peu avant 10 h 15, ce mardi matin, l'accident d'un Boeing 777 est signalé sur la piste de l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Entre 170 et 200 personnes seraient à bord. Les pompiers, le Samu, la gendarmerie, la police… ont été mobilisés toute la matinée pour cette opération qui n'était heureusement qu'un exercice.




« Vous pouvez me répondre Madame ? », demande un des pompiers. « J'ai froid ! J'ai froid ! J'ai mal à la cheville » , crie une des rescapées de l'accident. Les pompiers de l'aéroport, les premiers sur les lieux de l'accident, commencent à recenser les victimes et à les trier selon la gravité de leurs blessures.

Marc Desclaux, responsable des pompiers de l'aéroport de Tahiti Faa'a


Que se passe-t-il au niveau des pompiers de l'aéroport quand il y a une alerte ?
« Une organisation est mise en place très rapidement. On nous donne des informations sur le type d'avion mis en cause par l'accident, l'endroit de la piste de l'aéroport concerné, le nombre d'occupants dans l'avion et on nous précise s'il y a des matières dangereuses dans l'aéronef. Dès que la tour de contrôle nous alerte dans le cas d'un accident, les pompiers ont moins de trois minutes pour intervenir sur le point le plus éloigné de la caserne.

Le commandant de l'opération de secours (COS) arrive sur les lieux quelques minutes après l'accident. Informé par les pompiers de l'aéroport, il prend le relais pour mettre en œuvre tous les moyens mobilisés pour résoudre au mieux cette crise.

Quelques minutes après l'accident, le flou concerne notamment le nombre de passagers à bord : 170 selon les pompiers de l'aéroport. 218 pour le commandant de l'opération de secours. La compagnie va être contactée pour éclaircir ce point.

Cinquante minutes après l'accident, le poste médical avancé se met en place. Samu et associations de sécurité civile sont prêts à accueillir les blessés. Pendant ce temps, les familles des victimes attendent dans le hall de l'aéroport. Elles seront prises en charge par une cellule d'urgence médico-psychologique.

Rédigé par Mélanie Thomas le Mardi 9 Juin 2015 à 15:48 | Lu 1777 fois