Oslo, Norvège | AFP | jeudi 16/07/2015 - Les États riverains se sont engagés jeudi à Oslo à empêcher la pêche "non réglementée" dans la partie internationale de l'océan Arctique, que le recul rapide de la banquise pourrait ouvrir aux activités commerciales.
L'accord signé par les États-Unis, la Russie, le Canada, la Norvège et le Danemark (au nom du Groenland) interdit toute pêche commerciale dans cette zone de 2,8 millions de km2 - cinq fois la France métropolitaine - en l'absence d'une réglementation internationale.
"La pêche commerciale dans la partie internationale de l'océan Arctique n'est pas probable à court terme. Il n'est donc pas nécessaire d'y établir un régime de gestion (des ressources) à ce stade", a indiqué le ministère norvégien de la Pêche dans un communiqué. "Mais l'évolution doit être suivie de près et les États côtiers ont donc convenu d'établir une coopération dans la recherche", a-t-il ajouté.
En 2012, plus de 2.000 scientifiques avaient appelé à la mise en place d'un accord de pêche international visant à protéger ces eaux où, selon diverses études, la banquise pourrait totalement disparaître l'été dans les décennies à venir. D'après des estimations citées par le think tank américain Pew Research Center, 40% de la zone internationale de l'océan Arctique était libre de glaces en septembre 2012, année où la banquise a fondu à un niveau record.
Greenpeace s'est félicité de l'accord mais a déploré que l'interdiction ne revête pas un caractère permanent. "Il est clair que la plupart de ces pays sont motivés par l'extraction des ressources, et non par leur protection, et qu'ils perçoivent la fonte des glaces marines comme une opportunité de pêcher toujours plus au Nord", a réagi Sophie Allain, une responsable de l'ONG, dans un communiqué.
La zone internationale de l'océan Arctique est comprise entre les zones économiques exclusives des cinq pays riverains. Dans les faits, une petite partie de ces eaux est déjà soumise aux réglementations de la Commission des pêches de l'Atlantique du Nord-Est.
L'accord signé par les États-Unis, la Russie, le Canada, la Norvège et le Danemark (au nom du Groenland) interdit toute pêche commerciale dans cette zone de 2,8 millions de km2 - cinq fois la France métropolitaine - en l'absence d'une réglementation internationale.
"La pêche commerciale dans la partie internationale de l'océan Arctique n'est pas probable à court terme. Il n'est donc pas nécessaire d'y établir un régime de gestion (des ressources) à ce stade", a indiqué le ministère norvégien de la Pêche dans un communiqué. "Mais l'évolution doit être suivie de près et les États côtiers ont donc convenu d'établir une coopération dans la recherche", a-t-il ajouté.
En 2012, plus de 2.000 scientifiques avaient appelé à la mise en place d'un accord de pêche international visant à protéger ces eaux où, selon diverses études, la banquise pourrait totalement disparaître l'été dans les décennies à venir. D'après des estimations citées par le think tank américain Pew Research Center, 40% de la zone internationale de l'océan Arctique était libre de glaces en septembre 2012, année où la banquise a fondu à un niveau record.
Greenpeace s'est félicité de l'accord mais a déploré que l'interdiction ne revête pas un caractère permanent. "Il est clair que la plupart de ces pays sont motivés par l'extraction des ressources, et non par leur protection, et qu'ils perçoivent la fonte des glaces marines comme une opportunité de pêcher toujours plus au Nord", a réagi Sophie Allain, une responsable de l'ONG, dans un communiqué.
La zone internationale de l'océan Arctique est comprise entre les zones économiques exclusives des cinq pays riverains. Dans les faits, une petite partie de ces eaux est déjà soumise aux réglementations de la Commission des pêches de l'Atlantique du Nord-Est.