Washington, Etats-Unis | AFP | mercredi 21/10/2015 - Les crèmes solaires et de nombreux produits cosmétiques contiennent une substance chimique qui menace les récifs coralliens déjà affectés par le réchauffement climatique, selon une nouvelle étude publiée mercredi aux Etats-Unis.
L'oxybenzone, ou BP-3, est utilisé dans plus de 3.500 produits solaires dans le monde en raison de sa capacité à absorber les rayons ultraviolets. Quand il est libéré dans l'eau par les personnes utilisant ces crèmes, ou rejeté par les égouts côtiers, il pollue les coraux, expliquent ces scientifiques. Leur étude paraît dans la revue américaine Archives of Environmental Contamination and Toxicology.
Ces travaux montrent que l'exposition des larves de corail, appelées planulas, à l'oxybenzone entraîne d'importante déformations morphologiques de ces organismes, endommage leur ADN et agit comme perturbateur endocrinien. Cela a pour conséquence d'enfermer le corail dans son propre squelette, entraînant sa mort.
Ces effets ont été observés à différentes teneur de cette substance chimique.
Cette recherche a été menée seulement dans les coraux d'Hawaï et des îles Vierges américaines. Mais selon l'étude, jusqu'à 14.000 tonnes par an de crème solaire se retrouvent dans les eaux baignant les récifs coralliens dans le monde, avec des teneurs d'oxybenzone variant de 1 à 10%.
Selon les auteurs, au moins 10% des récifs de la planète qui risquent d'être exposés à de fortes concentrations de cette substance toxique vu qu'ils se trouvent dans des zones touristiques populaires.
Les mesures d'oxybenzone effectuées dans les eaux des récifs coralliens de Hawaï et des îles Vierges américaines, montrent des concentrations allant de 800 parties par milliard à 1,4 partie par milliard, précise l'étude menée par une équipe d'océanologues de Virginie, de Floride, d'Israël, de l'Aquarium national de Baltimore et de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Ces concentrations sont douze fois plus élevées que la concentration minimale nécessaire pour avoir un impact sur le corail, expliquent ces scientifiques.
L'étude paraît deux semaines après la publication par la NOAA d'un rapport faisant état d'un blanchissement corallien dont l'ampleur sur la planète est la troisième plus forte jamais observée.
Ce phénomène, qui a commencé en 2014, s'étend sous l'effet combiné du réchauffement climatique et de la résurgence du courant chaud du Pacifique El Nino menaçant ces importants écosystèmes marins.
La pollution chimique comme celle de l'oxybenzone diminue la résistance des coraux au blanchissement, ainsi que leurs capacités à se reconstituer.
Selon MarineSafe, une campagne ciblant l'impact de ces produits sur les océans, il pourrait y avoir jusqu'à 82.000 substances chimiques polluantes dans l'environnement marin.
Les massifs coralliens recouvrent moins de 1% des fonds océaniques mais ils sont l'habitat de 25% des espèces de poissons. Les coraux protègent également les côtes et fournissent de la nourriture à environ 500 millions de personnes dans le monde, selon des estimations.
L'oxybenzone, ou BP-3, est utilisé dans plus de 3.500 produits solaires dans le monde en raison de sa capacité à absorber les rayons ultraviolets. Quand il est libéré dans l'eau par les personnes utilisant ces crèmes, ou rejeté par les égouts côtiers, il pollue les coraux, expliquent ces scientifiques. Leur étude paraît dans la revue américaine Archives of Environmental Contamination and Toxicology.
Ces travaux montrent que l'exposition des larves de corail, appelées planulas, à l'oxybenzone entraîne d'importante déformations morphologiques de ces organismes, endommage leur ADN et agit comme perturbateur endocrinien. Cela a pour conséquence d'enfermer le corail dans son propre squelette, entraînant sa mort.
Ces effets ont été observés à différentes teneur de cette substance chimique.
Cette recherche a été menée seulement dans les coraux d'Hawaï et des îles Vierges américaines. Mais selon l'étude, jusqu'à 14.000 tonnes par an de crème solaire se retrouvent dans les eaux baignant les récifs coralliens dans le monde, avec des teneurs d'oxybenzone variant de 1 à 10%.
Selon les auteurs, au moins 10% des récifs de la planète qui risquent d'être exposés à de fortes concentrations de cette substance toxique vu qu'ils se trouvent dans des zones touristiques populaires.
Les mesures d'oxybenzone effectuées dans les eaux des récifs coralliens de Hawaï et des îles Vierges américaines, montrent des concentrations allant de 800 parties par milliard à 1,4 partie par milliard, précise l'étude menée par une équipe d'océanologues de Virginie, de Floride, d'Israël, de l'Aquarium national de Baltimore et de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Ces concentrations sont douze fois plus élevées que la concentration minimale nécessaire pour avoir un impact sur le corail, expliquent ces scientifiques.
L'étude paraît deux semaines après la publication par la NOAA d'un rapport faisant état d'un blanchissement corallien dont l'ampleur sur la planète est la troisième plus forte jamais observée.
Ce phénomène, qui a commencé en 2014, s'étend sous l'effet combiné du réchauffement climatique et de la résurgence du courant chaud du Pacifique El Nino menaçant ces importants écosystèmes marins.
La pollution chimique comme celle de l'oxybenzone diminue la résistance des coraux au blanchissement, ainsi que leurs capacités à se reconstituer.
Selon MarineSafe, une campagne ciblant l'impact de ces produits sur les océans, il pourrait y avoir jusqu'à 82.000 substances chimiques polluantes dans l'environnement marin.
Les massifs coralliens recouvrent moins de 1% des fonds océaniques mais ils sont l'habitat de 25% des espèces de poissons. Les coraux protègent également les côtes et fournissent de la nourriture à environ 500 millions de personnes dans le monde, selon des estimations.