Genève, Suisse | AFP | mercredi 11/05/2016 - La demande en produits de la mer durables a permis au marché des poissons et des crustacés certifiés de se développer, mais l'Asie, plus grand producteur au monde de produits de la mer, est très en retard dans ce domaine, révèle un rapport publié mercredi à Genève.
L'an dernier, 23 millions de tonnes de produits de la mer certifiés issus de pratiques durables ont été vendues dans le monde pour un total de 11,5 milliards de dollars (10 milliards d'euros), soit 14% de la production globale, selon une étude publiée par l'Institut international du développement durable (IISD).
Il y a encore 10 ans, les produits considérés comme durables ne représentaient que 0,5% de la production totale, avec seulement 500.000 tonnes, rappelle ce groupe de recherche canadien.
Pour être qualifiés de durables, les produits de la mer doivent avoir été pêchés en mer ou être issus de fermes dont les pratiques respectent l'environnement marin et permettent aux stocks de se renouveler.
Le rapport, qui a étudié la performance des neuf certifications les plus répandues, dont les labels MSC (Marine Stewardship Council) et Friend of the Sea, a montré une augmentation de 35% par an des produits de la mer certifiés au cours de la dernière décennie, soit une hausse près de 10 fois plus rapide que la production classique sur la même période.
C'est une bonne nouvelle dans un monde où 88% des stocks de poissons sont déjà exploités à fond, voire surexploités.
"L'expansion rapide des pratiques durables contribue à répondre à des décennies de mauvaise gestion, qui ont conduit à la disparition de pêcheries et à la destruction d'écosystèmes marins fragiles", a expliqué le principal rédacteur de ce rapport, Jason Potts.
Environ 10% à 12% de la population mondiale dépend directement ou indirectement de l'industrie halieutique, rappelle l'étude.
Alors que l'élevage peut aider à alléger le fardeau qui pèse sur les stocks de poissons sauvages, ce secteur est parfois accusé dans certaines régions de détruire les écosystèmes par l'alimentation des poissons et le traitement des déchets.
Actuellement, 80% des produits certifiés sont pêchés en mer, mais la certification de produits d'élevage est en expansion rapide, souligne le rapport.
La demande de produits certifiés est tirée presque exclusivement par le Japon, l'Amérique du Nord et l'Europe.
L'Asie, qui compte pour 69% de la production globale des produits de la mer, ne fournit que 11% des produits certifiés.
Le rapport en conclut que les bénéfices financiers de la certification ont jusqu'ici été distribués de façon très inégale et préconise des actions gouvernementales et des "investissements importants" pour étendre la certification à l'Asie et à l'Afrique.
L'an dernier, 23 millions de tonnes de produits de la mer certifiés issus de pratiques durables ont été vendues dans le monde pour un total de 11,5 milliards de dollars (10 milliards d'euros), soit 14% de la production globale, selon une étude publiée par l'Institut international du développement durable (IISD).
Il y a encore 10 ans, les produits considérés comme durables ne représentaient que 0,5% de la production totale, avec seulement 500.000 tonnes, rappelle ce groupe de recherche canadien.
Pour être qualifiés de durables, les produits de la mer doivent avoir été pêchés en mer ou être issus de fermes dont les pratiques respectent l'environnement marin et permettent aux stocks de se renouveler.
Le rapport, qui a étudié la performance des neuf certifications les plus répandues, dont les labels MSC (Marine Stewardship Council) et Friend of the Sea, a montré une augmentation de 35% par an des produits de la mer certifiés au cours de la dernière décennie, soit une hausse près de 10 fois plus rapide que la production classique sur la même période.
C'est une bonne nouvelle dans un monde où 88% des stocks de poissons sont déjà exploités à fond, voire surexploités.
"L'expansion rapide des pratiques durables contribue à répondre à des décennies de mauvaise gestion, qui ont conduit à la disparition de pêcheries et à la destruction d'écosystèmes marins fragiles", a expliqué le principal rédacteur de ce rapport, Jason Potts.
Environ 10% à 12% de la population mondiale dépend directement ou indirectement de l'industrie halieutique, rappelle l'étude.
Alors que l'élevage peut aider à alléger le fardeau qui pèse sur les stocks de poissons sauvages, ce secteur est parfois accusé dans certaines régions de détruire les écosystèmes par l'alimentation des poissons et le traitement des déchets.
Actuellement, 80% des produits certifiés sont pêchés en mer, mais la certification de produits d'élevage est en expansion rapide, souligne le rapport.
La demande de produits certifiés est tirée presque exclusivement par le Japon, l'Amérique du Nord et l'Europe.
L'Asie, qui compte pour 69% de la production globale des produits de la mer, ne fournit que 11% des produits certifiés.
Le rapport en conclut que les bénéfices financiers de la certification ont jusqu'ici été distribués de façon très inégale et préconise des actions gouvernementales et des "investissements importants" pour étendre la certification à l'Asie et à l'Afrique.