PAPEETE, le 18 mai 2015 - Plusieurs grèves avaient fortement pénalisé les îles, mais la situation semble être sur le point de se régler.
La reprise du travail à l'Huilerie de Tahiti va éviter que les coprahculteurs ne perdent leur production. Il faudra 10 à 15 jours à l'entreprise pour presser suffisamment de coprah pour pouvoir de nouveau accepter des livraisons des îles. Ernest Teagai, président de l'intercommunale des Tuamotu est satisfait : "15 jours c'est bon, le bateau est passé la semaine dernière donc on peut attendre la fin du mois."
La situation s'est dégelée le jeudi de l'Ascension, lorsque le ministre de l'agriculture Frédéric Rivetta est venu participer aux négociations entre direction et syndicats. Impossible de connaitre les conditions exactes de l'accord signé entre les trois protagonistes, sauf que le gouvernement a accepté de lâcher encore du lest par rapport aux dernières propositions de la direction (8 mois de salaires en prime pour les départs à la retraite, 160 000 Fcfp de prime d'assiduité, suppression de certaines caméras…). Sur les sept semaines de grève, 70% seront passés en congés payés, et 30% seront perdus pour les salariés.
Le mouvement chez Gaz de Tahiti, avait fait craindre le pire aux Tuamotu. Des rapports affolés signalaient des pénuries qui touchaient par exemple les cantines scolaires. Mais vendredi dernier, l'entreprise affirmait à Ernest Teagai que le sous-traitant chargé de leur livrer leur gaz n'est pas touché par le mouvement. C'est donc surtout Tahiti qui sera touché, et effectivement une pénurie de bombonnes touche les stations-service de Tahiti. Les clients se ruent sur les magasins approvisionnés, mais les livraisons ne font pas long feu.
La reprise du travail à l'Huilerie de Tahiti va éviter que les coprahculteurs ne perdent leur production. Il faudra 10 à 15 jours à l'entreprise pour presser suffisamment de coprah pour pouvoir de nouveau accepter des livraisons des îles. Ernest Teagai, président de l'intercommunale des Tuamotu est satisfait : "15 jours c'est bon, le bateau est passé la semaine dernière donc on peut attendre la fin du mois."
La situation s'est dégelée le jeudi de l'Ascension, lorsque le ministre de l'agriculture Frédéric Rivetta est venu participer aux négociations entre direction et syndicats. Impossible de connaitre les conditions exactes de l'accord signé entre les trois protagonistes, sauf que le gouvernement a accepté de lâcher encore du lest par rapport aux dernières propositions de la direction (8 mois de salaires en prime pour les départs à la retraite, 160 000 Fcfp de prime d'assiduité, suppression de certaines caméras…). Sur les sept semaines de grève, 70% seront passés en congés payés, et 30% seront perdus pour les salariés.
Le mouvement chez Gaz de Tahiti, avait fait craindre le pire aux Tuamotu. Des rapports affolés signalaient des pénuries qui touchaient par exemple les cantines scolaires. Mais vendredi dernier, l'entreprise affirmait à Ernest Teagai que le sous-traitant chargé de leur livrer leur gaz n'est pas touché par le mouvement. C'est donc surtout Tahiti qui sera touché, et effectivement une pénurie de bombonnes touche les stations-service de Tahiti. Les clients se ruent sur les magasins approvisionnés, mais les livraisons ne font pas long feu.