Neuf espèces de moa ont été recensées. Elles étaient réparties entre les îles du Nord et du Sud de la Nouvelle-Zélande.
Deux mille Polynésiens ont suffi à rayer de la carte, les moa, ces grands oiseaux ne pouvant pas voler. Ils étaient chassés pour leur viande.
Moins de 150 ans ont été nécessaires pour que les premiers Polynésiens arrivés en Nouvelle-Zélande exterminent le moa, un oiseau géant, incapable de voler. C'est ce que vient de démontrer une étude récemment publiée dans la revue Nature communications.
La population polynésienne de la Nouvelle-Zélande n'aurait pas dépassé les 2 000 personnes lorsque les moa ont disparu. Le pays avait alors une densité de population d'environ 1 personne pour 100 kilomètres carrés, l'une des plus faibles densités de population enregistrées pour une société pré-industrielle. La période de cohabitation entre les moa et les Polynésiens a été très « brève », soulignent les chercheurs puisque tout cela se serait passé en moins de 150 ans. Les Polynésiens ont en effet chassé ces grands oiseaux pour leur viande mais ont aussi détruit leur habitat.
Neuf espèces de moa ont été recensées. Elles étaient réparties entre les îles du Nord et du Sud de la Nouvelle-Zélande. Les deux plus grandes espèces, Dinornis robustus et Dinornis novaezelandiae, pouvaient mesurer jusqu'à 3,6 mètres avec leurs cous tendus et pesaient environ 230 kg. Au moment où les Polynésiens ont commencé à coloniser ce qui allait devenir la Nouvelle-Zélande à la fin du XIIIe siècle, la population moa des îles a été estimée à 58 000.
Selon une autre étude publiée récemment sur le même sujet publié sur Landcare Research, le dernier moa serait mort entre 1440 et 1445. Pendant des décennies avant leur disparition, ces oiseaux seraient devenus extrêmement rares et leur chair un luxe culinaire.
Ces recherches montrent que la taille de la population ne peut plus être utilisée comme un argument contre l'intervention humaine dans les extinctions des espèces animales.
Moins de 150 ans ont été nécessaires pour que les premiers Polynésiens arrivés en Nouvelle-Zélande exterminent le moa, un oiseau géant, incapable de voler. C'est ce que vient de démontrer une étude récemment publiée dans la revue Nature communications.
La population polynésienne de la Nouvelle-Zélande n'aurait pas dépassé les 2 000 personnes lorsque les moa ont disparu. Le pays avait alors une densité de population d'environ 1 personne pour 100 kilomètres carrés, l'une des plus faibles densités de population enregistrées pour une société pré-industrielle. La période de cohabitation entre les moa et les Polynésiens a été très « brève », soulignent les chercheurs puisque tout cela se serait passé en moins de 150 ans. Les Polynésiens ont en effet chassé ces grands oiseaux pour leur viande mais ont aussi détruit leur habitat.
Neuf espèces de moa ont été recensées. Elles étaient réparties entre les îles du Nord et du Sud de la Nouvelle-Zélande. Les deux plus grandes espèces, Dinornis robustus et Dinornis novaezelandiae, pouvaient mesurer jusqu'à 3,6 mètres avec leurs cous tendus et pesaient environ 230 kg. Au moment où les Polynésiens ont commencé à coloniser ce qui allait devenir la Nouvelle-Zélande à la fin du XIIIe siècle, la population moa des îles a été estimée à 58 000.
Selon une autre étude publiée récemment sur le même sujet publié sur Landcare Research, le dernier moa serait mort entre 1440 et 1445. Pendant des décennies avant leur disparition, ces oiseaux seraient devenus extrêmement rares et leur chair un luxe culinaire.
Ces recherches montrent que la taille de la population ne peut plus être utilisée comme un argument contre l'intervention humaine dans les extinctions des espèces animales.