Parmi les projets lancés dans le cadre du programme Éco-écoles, des élèves ont conçu une boîte-quizz pour faire un état des lieux des connaissances en matière d’environnement, de tri sélectif,… Équipé d’une diode, la boîte s’allume ou non en fonction des réponses données.
PAPEETE, le 18 avril - Lancés officiellement lors de l’année 2010-2011, les premiers "projets Éco-école" polynésiens ont fait des petits. Aujourd’hui trente-huit établissements du fenua ont rejoint le programme, de l’école primaire au lycée. Les assises prévues ce mercredi seront l’occasion pour les porteurs de projets d’échanger mais aussi, espèrent les organisateurs, de faire naître de nouvelles initiatives.
Florence Vidal est référente Fédescol en Polynésie française. Fédescol est le relais local du "programme Éco-école" pour le Pays, il est porté par l’association Colibris Tahiti. Florence Vidal est à l’initiative des premières assises Éco-école. "L’objectif de ce rendez-vous est d’abord de créer une dynamique, de renforcer le réseau des référents éco-école car ils se sentent parfois un peu seuls dans leur établissement." Isolés, ils manquent d’idées et voient leur motivation se faner.
Le second objectif revendiqué est "de faire savoir l’existence du programme pour donner envie et voir de nouvelles initiatives fleurir", indique Florence Vidal. Aujourd’hui 38 établissements sont déjà inscrits mais ce chiffre peut encore croître. La marge de progression est grande.
Un label international
Le programme Éco-école est un programme international lancé à la suite du sommet de la terre de Rio en 1992. Il est porté par la fondation danoise pour l’éducation à l’environnement (FEE) depuis 1994. En France, les premières initiatives datent de 2005, en Polynésie elles sont nées en 2010.
Ce programme consiste en une méthodologie et un accompagnement des élèves d’écoles primaire, de collèges et lycées qui en font la demande. La méthodologie compte sept étapes, toujours les mêmes : la réunion d’un comité de pilotage, la réalisation d’un diagnostic, la définition et la mise en œuvre d’un plan d’action, la mesure et l’évaluation des actions, l’établissement de liens avec les disciplines enseignées, l’implication de tout l’établissement et de la communauté, l’engagement avec créativité.
Un référent éco-école est désigné dans l’établissement. Celui-ci s’entoure d’une équipe qui porte un projet sur l’année dans l’un des six thèmes retenus, à savoir : l’alimentation, la biodiversité, les déchets, l’eau, l’énergie et les solidarités. "Souvent, la première année, les établissements se lancent sur la thématique des déchets car les résultats sont les plus visibles", rapporte Florence Vidal.
En Polynésie, le collège de Bora bora a été l’un des établissements pilotes. Les élèves se sont déjà retrouvés autour des six thèmes. D’autres écoles, collèges et lycées suivent le mouvement. Des initiatives voient le jour comme la fabrication de can basket pour récolter les canettes de soda, d’une boîte quizz, de composteurs et de jardins dans certains établissements, la réalisation d’œuvres d’art à base de déchets,…
"Ce qui importe ce n’est pas tant le projet en lui-même mais le nombre de personnes qui s’engagent autour de ce projet", explique Florence Vidal qui espère que les assises remporteront le succès qu’elles méritent. "Ce qui importe c’est la prise de conscience, le changement durable des usages et pratiques", conclue-t-elle.
Florence Vidal est référente Fédescol en Polynésie française. Fédescol est le relais local du "programme Éco-école" pour le Pays, il est porté par l’association Colibris Tahiti. Florence Vidal est à l’initiative des premières assises Éco-école. "L’objectif de ce rendez-vous est d’abord de créer une dynamique, de renforcer le réseau des référents éco-école car ils se sentent parfois un peu seuls dans leur établissement." Isolés, ils manquent d’idées et voient leur motivation se faner.
Le second objectif revendiqué est "de faire savoir l’existence du programme pour donner envie et voir de nouvelles initiatives fleurir", indique Florence Vidal. Aujourd’hui 38 établissements sont déjà inscrits mais ce chiffre peut encore croître. La marge de progression est grande.
Un label international
Le programme Éco-école est un programme international lancé à la suite du sommet de la terre de Rio en 1992. Il est porté par la fondation danoise pour l’éducation à l’environnement (FEE) depuis 1994. En France, les premières initiatives datent de 2005, en Polynésie elles sont nées en 2010.
Ce programme consiste en une méthodologie et un accompagnement des élèves d’écoles primaire, de collèges et lycées qui en font la demande. La méthodologie compte sept étapes, toujours les mêmes : la réunion d’un comité de pilotage, la réalisation d’un diagnostic, la définition et la mise en œuvre d’un plan d’action, la mesure et l’évaluation des actions, l’établissement de liens avec les disciplines enseignées, l’implication de tout l’établissement et de la communauté, l’engagement avec créativité.
Un référent éco-école est désigné dans l’établissement. Celui-ci s’entoure d’une équipe qui porte un projet sur l’année dans l’un des six thèmes retenus, à savoir : l’alimentation, la biodiversité, les déchets, l’eau, l’énergie et les solidarités. "Souvent, la première année, les établissements se lancent sur la thématique des déchets car les résultats sont les plus visibles", rapporte Florence Vidal.
En Polynésie, le collège de Bora bora a été l’un des établissements pilotes. Les élèves se sont déjà retrouvés autour des six thèmes. D’autres écoles, collèges et lycées suivent le mouvement. Des initiatives voient le jour comme la fabrication de can basket pour récolter les canettes de soda, d’une boîte quizz, de composteurs et de jardins dans certains établissements, la réalisation d’œuvres d’art à base de déchets,…
"Ce qui importe ce n’est pas tant le projet en lui-même mais le nombre de personnes qui s’engagent autour de ce projet", explique Florence Vidal qui espère que les assises remporteront le succès qu’elles méritent. "Ce qui importe c’est la prise de conscience, le changement durable des usages et pratiques", conclue-t-elle.
Pratique
Les assises Éco- écoles ont lieu le mercredi 20 avril à la DGEE, dans les bâtiments de l’ancienne école normale à Pirae.
13h40 : introduction parle ministre de l’Éducation
13h50 : présentation d’éco-écoles en quelques faits et chiffres
14 heures : trois témoignages d’écoles actuellement dans le programme (école, collège et lycée)
15 heures : échanges libres sur les thématiques de travail proposées dans les établissements
Renseignement : contact@fedescol.org
Accès libre, ouvert à tous
Les assises Éco- écoles ont lieu le mercredi 20 avril à la DGEE, dans les bâtiments de l’ancienne école normale à Pirae.
13h40 : introduction parle ministre de l’Éducation
13h50 : présentation d’éco-écoles en quelques faits et chiffres
14 heures : trois témoignages d’écoles actuellement dans le programme (école, collège et lycée)
15 heures : échanges libres sur les thématiques de travail proposées dans les établissements
Renseignement : contact@fedescol.org
Accès libre, ouvert à tous