Paris, France | AFP | mardi 28/07/2020 - Les poissons migrateurs ont vu leur population diminuer en moyenne de 76% entre 1970 and 2016, selon un rapport de WWF, l'UICN ou encore la World fish migration foundation publié mardi, qui explique cet effondrement par la dégradation de leurs habitats et la surpêche.
Ce rapport se penche sur 247 espèces de poissons à travers le monde, vivant à la fois en eau douce et en eau salée. Il en ressort que leurs populations ont décliné en moyenne de 3% par an, avec une chute particulièrement marquée sur la période en Europe (-93%) et en Amérique centrale et dans les Caraïbes (-84%).
Elle est moins marquée en Amérique du Nord (-28%). Les données pour l'Afrique, l'Asie, l'Océanie et l'Amérique du Sud sont insuffisantes, souligne le rapport.
"La dégradation des habitats, leur modification et leur perte compte pour environ la moitié des menaces pesant sur les poissons migrateurs, tandis que la surexploitation compte pour environ un-tiers", calcule le rapport.
Près d'une espèce de poissons d'eau douce sur trois est menacée d'extinction, mais les poissons migrateurs le sont dans une proportion encore plus grande, souligne le document. Parmi eux, les grands poissons comme le beluga, un esturgeon, ou le poisson chat géant du Mékong, sont particulièrement vulnérables.
Les barrages, déversoirs et autres obstacles qu'ils rencontrent au cours de leur migration, nécessaire à leur alimentation et leur reproduction, est un des principaux problèmes pour ces espèces.
Le changement climatique va continuer à exacerber l'altération de leurs habitats, avertit le rapport, ce à quoi s'ajoutent d'autres difficultés comme la pollution ou la prolifération d'espèces invasives, sans compter de nouvelles menaces comme la pollution par les microplastiques ou la salinisation de systèmes d'eau douce.
"De plus, comme les migrations sont cycliques et prévisibles, les poissons migrateurs peuvent facilement être exploités" par la pêche.
Dans le cas de l'Europe, une des principales menaces pesant sur ces animaux est "le manque de cours d'eau libres", avec une présence très importante de barrages ou d'autres types de barrière, souligne le rapport, qui parle de 1,2 million d'obstacles à travers le continent.
L'Union européenne, dans sa stratégie pour la biodiversité à horizon 2030, vise "la restauration d'au moins 25.000 kilomètres de rivières à écoulement libre".
En Amérique du Nord, le moindre déclin pourrait s'expliquer par une gestion plus importante des espèces de poissons, estime le rapport, qui souligne que de manière générale, "les populations protégées, régulées et exploitées ont moins diminué que celles qui ne sont pas gérées".
Ce rapport se penche sur 247 espèces de poissons à travers le monde, vivant à la fois en eau douce et en eau salée. Il en ressort que leurs populations ont décliné en moyenne de 3% par an, avec une chute particulièrement marquée sur la période en Europe (-93%) et en Amérique centrale et dans les Caraïbes (-84%).
Elle est moins marquée en Amérique du Nord (-28%). Les données pour l'Afrique, l'Asie, l'Océanie et l'Amérique du Sud sont insuffisantes, souligne le rapport.
"La dégradation des habitats, leur modification et leur perte compte pour environ la moitié des menaces pesant sur les poissons migrateurs, tandis que la surexploitation compte pour environ un-tiers", calcule le rapport.
Près d'une espèce de poissons d'eau douce sur trois est menacée d'extinction, mais les poissons migrateurs le sont dans une proportion encore plus grande, souligne le document. Parmi eux, les grands poissons comme le beluga, un esturgeon, ou le poisson chat géant du Mékong, sont particulièrement vulnérables.
Les barrages, déversoirs et autres obstacles qu'ils rencontrent au cours de leur migration, nécessaire à leur alimentation et leur reproduction, est un des principaux problèmes pour ces espèces.
Le changement climatique va continuer à exacerber l'altération de leurs habitats, avertit le rapport, ce à quoi s'ajoutent d'autres difficultés comme la pollution ou la prolifération d'espèces invasives, sans compter de nouvelles menaces comme la pollution par les microplastiques ou la salinisation de systèmes d'eau douce.
"De plus, comme les migrations sont cycliques et prévisibles, les poissons migrateurs peuvent facilement être exploités" par la pêche.
Dans le cas de l'Europe, une des principales menaces pesant sur ces animaux est "le manque de cours d'eau libres", avec une présence très importante de barrages ou d'autres types de barrière, souligne le rapport, qui parle de 1,2 million d'obstacles à travers le continent.
L'Union européenne, dans sa stratégie pour la biodiversité à horizon 2030, vise "la restauration d'au moins 25.000 kilomètres de rivières à écoulement libre".
En Amérique du Nord, le moindre déclin pourrait s'expliquer par une gestion plus importante des espèces de poissons, estime le rapport, qui souligne que de manière générale, "les populations protégées, régulées et exploitées ont moins diminué que celles qui ne sont pas gérées".