Les producteurs de mono'i présenteront leurs produits et leur savoir-faire.
PAPEETE, le 9 novembre 2016. La Semaine du monoï est prévue du 17 au 20 au novembre à la Maison de la culture, à Papeete. Cette année, l'utilisation des plantes dans le mono'i est mise à l'honneur.
La Semaine du monoï est devenue un rendez-vous désormais incontournable pour le grand public mais aussi pour les scolaires et les touristes. La Semaine du monoï réunit tous les amoureux du mono'i autour des mama venues des cinq archipels, d'universitaires et d'entreprises cosmétiques. Organisée désormais tous les deux ans, le thème de la rencontre, qui aura lieu du 17 au 20 novembre, à la Maison de la culture, à Papeete, est "les plantes qui font le mono'i". "Si le coco et le tiare Tahiti sont au cœur du monoï de Tahiti, d'île en île, la préparation de l'huile s'enrichit aussi de plantes médicinales, de fleurs, de fruits ou d'épices qui tous expriment la splendeur généreuse de la biodiversité polynésienne", soulignent les organisateurs de l'événement.
Pendant quatre jours, quatre espaces seront aménagés à la Maison de la culture pour découvrir ou mieux connaître le mono'i, sa fabrication et ses usages.
Dans l'espace Culture et éducation, des films et documentaires, sélectionnés par l'Institut du mono'i, seront projetés. Dans l'espace Création, le public pourra notamment assister à la fabrication de mono'i traditionnel. Dans l'espace Utilisation, vous pourrez en savoir plus sur la médecine et le massage traditionnels. Le dernier espace Autour du mono'i proposera des ateliers de fabrication de mono'i traditionnel, de soins…
A l'occasion de la Semaine du mono'i, l'Huilerie de Tahiti, à Motu Uta, ouvrira ses portes le 18 novembre de 9 heures à 11 h 30. Une visite gratuite est prévue.
DEUX CONFERENCES
Le vendredi, deux conférences seront organisées. La première, à partir de 9 heures, permettra d'en savoir plus sur le projet du premier conservatoire du Tiare Tahiti (lire encadré).
La seconde conférence, à partir de 10h30, rassemblera des professionnels (botanistes, scientifiques, experts de la cocoteraie…) mais aussi des élus des communes et de l'assemblée et un représentant du gouvernement pour parler des cocoteraies. La discussion aura pour thème : "Plan de valorisation de la cocoteraie ou comment passer d'une politique du tout coprah à une stratégie de (re)valorisation de la cocoteraie polynésienne. "L'ambition de cette table ronde est d'organiser un débat constructif où les experts échangeront et émettront des recommandations tout en répondant aux questions du public", indiquent les organisateurs.
La Semaine du monoï est devenue un rendez-vous désormais incontournable pour le grand public mais aussi pour les scolaires et les touristes. La Semaine du monoï réunit tous les amoureux du mono'i autour des mama venues des cinq archipels, d'universitaires et d'entreprises cosmétiques. Organisée désormais tous les deux ans, le thème de la rencontre, qui aura lieu du 17 au 20 novembre, à la Maison de la culture, à Papeete, est "les plantes qui font le mono'i". "Si le coco et le tiare Tahiti sont au cœur du monoï de Tahiti, d'île en île, la préparation de l'huile s'enrichit aussi de plantes médicinales, de fleurs, de fruits ou d'épices qui tous expriment la splendeur généreuse de la biodiversité polynésienne", soulignent les organisateurs de l'événement.
Pendant quatre jours, quatre espaces seront aménagés à la Maison de la culture pour découvrir ou mieux connaître le mono'i, sa fabrication et ses usages.
Dans l'espace Culture et éducation, des films et documentaires, sélectionnés par l'Institut du mono'i, seront projetés. Dans l'espace Création, le public pourra notamment assister à la fabrication de mono'i traditionnel. Dans l'espace Utilisation, vous pourrez en savoir plus sur la médecine et le massage traditionnels. Le dernier espace Autour du mono'i proposera des ateliers de fabrication de mono'i traditionnel, de soins…
A l'occasion de la Semaine du mono'i, l'Huilerie de Tahiti, à Motu Uta, ouvrira ses portes le 18 novembre de 9 heures à 11 h 30. Une visite gratuite est prévue.
DEUX CONFERENCES
Le vendredi, deux conférences seront organisées. La première, à partir de 9 heures, permettra d'en savoir plus sur le projet du premier conservatoire du Tiare Tahiti (lire encadré).
La seconde conférence, à partir de 10h30, rassemblera des professionnels (botanistes, scientifiques, experts de la cocoteraie…) mais aussi des élus des communes et de l'assemblée et un représentant du gouvernement pour parler des cocoteraies. La discussion aura pour thème : "Plan de valorisation de la cocoteraie ou comment passer d'une politique du tout coprah à une stratégie de (re)valorisation de la cocoteraie polynésienne. "L'ambition de cette table ronde est d'organiser un débat constructif où les experts échangeront et émettront des recommandations tout en répondant aux questions du public", indiquent les organisateurs.
Pratique
Du 17 au 20 novembre : de 9 à 18 heures à la Maison de la culture
Une navette gratuite en truck est prévue du centre-ville de Papeete à la Maison de la culture, de 9 heures à 18h30. D'une capacité de 40 personnes, cette navette gratuite partira toutes les 30 minutes du parking, côté mer de la Maison de la culture pour desservir le centre-ville en faisant une boucle par le boulevard de la reine Pomare IV. La navette desservira l'Huilerie de Tahiti lors de la journée portes ouvertes le 18 novembre.
Plus d'informations
[http://www.monoiaddict.com/ ]url: http://www.monoiaddict.com/
Une navette gratuite en truck est prévue du centre-ville de Papeete à la Maison de la culture, de 9 heures à 18h30. D'une capacité de 40 personnes, cette navette gratuite partira toutes les 30 minutes du parking, côté mer de la Maison de la culture pour desservir le centre-ville en faisant une boucle par le boulevard de la reine Pomare IV. La navette desservira l'Huilerie de Tahiti lors de la journée portes ouvertes le 18 novembre.
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Un conservatoire du tiare Tahiti
Le vendredi 18 novembre, à partir de 9 heures, le service des parcs et jardins présentera avec le Groupement interprofessionnel de Tahiti le projet de création du premier conservatoire du Tiare Tahiti. Ce conservatoire devrait voir le jour en 2018 dans les jardins de Paofai. "Une quarantaine de personnes sont invitées à cette réunion. On va débattre de l'utilité de ce conservatoire du tiare Tahiti, des surfaces qui y seront consacrées, des espèces", explique Guillaume Raynal, chef du service des parcs et jardins et propreté. "Des scientifiques parleront de la nécessité de conserver le tiare Tahiti."
L'objectif sera d'atteindre "un public scolaire, mais aussi plus large et touristique". Après avis d'experts, des plants seront collectés et ramenés d'abord dans les pépinières du Pays. "Quand les plants seront assez costauds, ils seront implantés au parc Paofai", souligne Guillaume Raynal.
Ce conservatoire sera l'occasion de mieux connaître cette plante, qui est quasiment devenue l'emblème du fenua. "Contrairement à beaucoup d’idées reçues, le tiare tahiti est une introduction ancienne en Polynésie française où il est omniprésent en culture dans les jardins, tandis que son aire d’origine il est peu planté et se développe naturellement sur les littoraux calcaires", indique le consultant en botanique polynésienne Jean-François Butaud dans le Guide floristique des jardins du Musée. "Sa multiplication s’effectue généralement par marcottage. Au moins deux cultivars polynésiens sont connus : le cultivar habituel à grandes fleurs et un cultivar plus rare aux petites feuilles et petites fleurs virant rapidement au jaune."
L'objectif sera d'atteindre "un public scolaire, mais aussi plus large et touristique". Après avis d'experts, des plants seront collectés et ramenés d'abord dans les pépinières du Pays. "Quand les plants seront assez costauds, ils seront implantés au parc Paofai", souligne Guillaume Raynal.
Ce conservatoire sera l'occasion de mieux connaître cette plante, qui est quasiment devenue l'emblème du fenua. "Contrairement à beaucoup d’idées reçues, le tiare tahiti est une introduction ancienne en Polynésie française où il est omniprésent en culture dans les jardins, tandis que son aire d’origine il est peu planté et se développe naturellement sur les littoraux calcaires", indique le consultant en botanique polynésienne Jean-François Butaud dans le Guide floristique des jardins du Musée. "Sa multiplication s’effectue généralement par marcottage. Au moins deux cultivars polynésiens sont connus : le cultivar habituel à grandes fleurs et un cultivar plus rare aux petites feuilles et petites fleurs virant rapidement au jaune."
Olivier Touboul, président du Groupement interprofessionnel du mono'i de Tahiti (GIMT)
"La Semaine du monoï fait partie des actifs qu'on souhaiterait transmettre"
La dissolution du GIMT a été annoncée par le gouvernement. Qu'en est-il aujourd'hui ?
"On est dans une phase de discussion entre le GIMT et le Pays pour voir les modalités de transfert des actifs. La Semaine du monoï par exemple fait partie des actifs immatériels qu'on souhaiterait transmettre. Aujourd'hui, le GIMT est programmé pour être dissout, c’est une volonté du président du Pays. Des structures existent pour la reprise de la filière. C'est simplement un changement juridique qui va intervenir sur la structure qui va s'occuper de la promotion et de la protection du mono'i. "
Quand va intervenir ce transfert ?
"Cela devrait intervenir d'ici la fin de l'année. Aujourd'hui il y a une association de cosmétique et il y a un GIE Mono'i de Tahiti, qui se portent candidats pour être repreneurs."
La dissolution du GIMT a été annoncée par le gouvernement. Qu'en est-il aujourd'hui ?
"On est dans une phase de discussion entre le GIMT et le Pays pour voir les modalités de transfert des actifs. La Semaine du monoï par exemple fait partie des actifs immatériels qu'on souhaiterait transmettre. Aujourd'hui, le GIMT est programmé pour être dissout, c’est une volonté du président du Pays. Des structures existent pour la reprise de la filière. C'est simplement un changement juridique qui va intervenir sur la structure qui va s'occuper de la promotion et de la protection du mono'i. "
Quand va intervenir ce transfert ?
"Cela devrait intervenir d'ici la fin de l'année. Aujourd'hui il y a une association de cosmétique et il y a un GIE Mono'i de Tahiti, qui se portent candidats pour être repreneurs."