PAPEETE, le 26 octobre 2014. L'article 130 du Code de la route polynésien –dont la dernière version date du 1er avril 2014- stipule : "Nul ne peut conduire un véhicule automobile, motocyclette, tricycle, quadricycle, ou un ensemble de véhicules s’il n’est pas titulaire d’un permis de conduire en cours de validité établi à son nom, valable sur l’ensemble du territoire de la République française ou délivré par le Président de la Polynésie française". Pour être autorisé à rouler avec un véhicule à moteur, il faut donc être titulaire d'un permis de conduire. Qu'il ait été obtenu en France ou en Polynésie ne fait aucune différence. La réciproque d'ailleurs est vraie également et les titulaires d'un permis de conduire polynésien peuvent, sans restriction aucune, circuler en France avec leur document estampillé Polynésie française.
Pourtant au cours des dernières semaines, des automobilistes arrêtés lors de contrôles sur la route par des gendarmes ou lors d'une verbalisation, se sont vus réclamer le changement de leur permis de conduire établi en France par un équivalent polynésien, en se basant justement sur l'article 130 du Code de la route qui dit exactement le contraire. A la Direction des transports terrestres du Pays on est formel : il n'est nul besoin d'échanger un permis français pour un permis de conduire polynésien. La seule exception à cette règle incombe aux conducteurs âgés de plus de 70 ans.
En effet, le Code de la route polynésien impose à ces conducteurs du 3e âge la nécessité de passer une visite médicale d'aptitude à la conduite, tous les trois ans. A partir de 70 ans, les automobilistes circulant avec un permis français ont donc obligation de se faire connaître auprès de la Direction des transports terrestres pour le contrôle de cette règle de sécurité, particulière au Pays.
Du côté de la gendarmerie, interpellée par nos soins, on jure désormais que les personnes contrôlées sur la route avec un permis français en cours de validité ne seront plus importunés par cette demande incongrue d'échange vers un permis polynésien, puisque le permis français est effectivement valable sur le territoire.
Permis de conduire polynésien et français sont tous deux valables sur le territoire.
Pourtant au cours des dernières semaines, des automobilistes arrêtés lors de contrôles sur la route par des gendarmes ou lors d'une verbalisation, se sont vus réclamer le changement de leur permis de conduire établi en France par un équivalent polynésien, en se basant justement sur l'article 130 du Code de la route qui dit exactement le contraire. A la Direction des transports terrestres du Pays on est formel : il n'est nul besoin d'échanger un permis français pour un permis de conduire polynésien. La seule exception à cette règle incombe aux conducteurs âgés de plus de 70 ans.
En effet, le Code de la route polynésien impose à ces conducteurs du 3e âge la nécessité de passer une visite médicale d'aptitude à la conduite, tous les trois ans. A partir de 70 ans, les automobilistes circulant avec un permis français ont donc obligation de se faire connaître auprès de la Direction des transports terrestres pour le contrôle de cette règle de sécurité, particulière au Pays.
Du côté de la gendarmerie, interpellée par nos soins, on jure désormais que les personnes contrôlées sur la route avec un permis français en cours de validité ne seront plus importunés par cette demande incongrue d'échange vers un permis polynésien, puisque le permis français est effectivement valable sur le territoire.
Permis de conduire polynésien et français sont tous deux valables sur le territoire.