PAPEETE, le 7 février 2018. Le ministère du Tourisme et l'association des hôtels de famille ont mis en place une formation gratuite pour les professionnels des pensions de famille. De la gestion, à la commercialisation, en passant par la sécurité, la formation est large et était très attendue par ces acteurs du tourisme.
"Quand on a une pension de famille, on ouvre sa maison pour accueillir les touristes. Mais on n'a pas eu de formation en hôtellerie, en gestion ou en communication", souligne Jérôme Simoneau, gérant de la pension de famille Pukue'e, à Ua Pou, aux Marquises. Jérôme Simoneau, qui est aussi guide de randonnée, a donc appris au fur et à mesure comment gérer une pension de famille.
Ce mercredi, il a suivi avec une dizaine d'autres professionnels des Marquises une formation. Le ministère du Tourisme, en partenariat avec l'association des hôtels de famille, a en effet mis en place un parcours de formation destiné à l'ensemble des propriétaires, gérants, personnels des hôtels de famille des cinq archipels de la Polynésie française. "Ces enseignements sont très intéressants. Cela nous conforte dans certains choix que nous faisons et nous donnent aussi des informations pour nous améliorer", souligne Jérôme Simoneau.
311 pensions de famille au fenua
Les pensions de famille sont des acteurs importants du tourisme. Sur l'ensemble du fenua, on dénombre en effet pas moins de 311 établissements, dont 95 sont classés par le service du tourisme selon un barème de 1 à 3 tiare. Mais ils ont pourtant rarement la possibilité d'accéder à des formations pour des raisons de coût ou d'éloignement géographique. Pour rompre avec l'isolement des archipels, continuer de structurer le secteur des pensions de famille et capitaliser sur une activité à fort potentiel de développement, le ministère du Tourisme a décidé de dédier un budget à la formation. "Ce secteur a besoin d'être plus que jamais soutenu. La formation des personnels des pensions de famille contribuera sans aucun doute à améliorer l'attractivité de cette catégorie d'hébergements et mieux les armer pour relever le défi du développement touristique et du développement économique de Tahiti et ses îles", indique le ministère du Tourisme.
La formation dispensée aux professionnels du tourisme comprend des enseignements en matière de gestion et commercialisation et aussi de sécurité.
Près de Jérôle Simoneau, Delphine Rootuehine, de la pension Maurice et Delphine, à Ua Pou, ne lâche plus son smartphone. Après avoir écouté avec attention les conseils sur l'utilisation des réseaux sociaux et d'internet pour faire connaître sa pension de famille, elle est prête à se lancer sur le web. Un monde qui lui était pourtant inconnu jusque-là. "J'ai tout compris en peu de temps", se réjouit Delphine, qui porte une belle couronne sur la tête. "Internet est un outil important pour notre activité. Cela va nous permettre de faire venir du monde. A partir d'aujourd'hui, ce sera notre outil. Pendant cette formation, j'ai appris beaucoup aussi sur la gestion de la pension. Je prenais un peu ça à la légère".
Maurice et Delphine ont ouvert leur pension en 1994. Le couple a lancé son activité d'abord "pour sortir de l'isolement et voir du monde", explique Delphine. "Cela nous fait rêver d'accueillir un touriste, on voyage avec lui. Pour nous, la principale richesse c'est de recevoir quelqu'un. C'est comme si on accueillait un ami".
Les formateurs se déplacent dans les îles selon un programme prédéfini. Les pensions de famille des Marquises ont profité de leur venue pour le Salon du tourisme organisé en cette fin de semaine pour faire cette formation et ne pas ajouter de frais supplémentaires en devant se rendre sur une autre île.
Plus de 150 personnes ont déjà été formées en 2017 dans les îles de la Société, des Tuamotu et des Gambier. Cette année, les formations continuent avec les professionnels des Marquises, des îles Australes et ceux des Tuamotu et des de la Société qui n'ont pas encore été participé aux sessions. "Le programme connaît un véritable succès et les participants, très actifs durant les sessions, démontrent leur engouement pour ces actions de formation, souvent difficiles d'accès notamment pour les îles éloignées".
"Quand on a une pension de famille, on ouvre sa maison pour accueillir les touristes. Mais on n'a pas eu de formation en hôtellerie, en gestion ou en communication", souligne Jérôme Simoneau, gérant de la pension de famille Pukue'e, à Ua Pou, aux Marquises. Jérôme Simoneau, qui est aussi guide de randonnée, a donc appris au fur et à mesure comment gérer une pension de famille.
Ce mercredi, il a suivi avec une dizaine d'autres professionnels des Marquises une formation. Le ministère du Tourisme, en partenariat avec l'association des hôtels de famille, a en effet mis en place un parcours de formation destiné à l'ensemble des propriétaires, gérants, personnels des hôtels de famille des cinq archipels de la Polynésie française. "Ces enseignements sont très intéressants. Cela nous conforte dans certains choix que nous faisons et nous donnent aussi des informations pour nous améliorer", souligne Jérôme Simoneau.
311 pensions de famille au fenua
Les pensions de famille sont des acteurs importants du tourisme. Sur l'ensemble du fenua, on dénombre en effet pas moins de 311 établissements, dont 95 sont classés par le service du tourisme selon un barème de 1 à 3 tiare. Mais ils ont pourtant rarement la possibilité d'accéder à des formations pour des raisons de coût ou d'éloignement géographique. Pour rompre avec l'isolement des archipels, continuer de structurer le secteur des pensions de famille et capitaliser sur une activité à fort potentiel de développement, le ministère du Tourisme a décidé de dédier un budget à la formation. "Ce secteur a besoin d'être plus que jamais soutenu. La formation des personnels des pensions de famille contribuera sans aucun doute à améliorer l'attractivité de cette catégorie d'hébergements et mieux les armer pour relever le défi du développement touristique et du développement économique de Tahiti et ses îles", indique le ministère du Tourisme.
La formation dispensée aux professionnels du tourisme comprend des enseignements en matière de gestion et commercialisation et aussi de sécurité.
Près de Jérôle Simoneau, Delphine Rootuehine, de la pension Maurice et Delphine, à Ua Pou, ne lâche plus son smartphone. Après avoir écouté avec attention les conseils sur l'utilisation des réseaux sociaux et d'internet pour faire connaître sa pension de famille, elle est prête à se lancer sur le web. Un monde qui lui était pourtant inconnu jusque-là. "J'ai tout compris en peu de temps", se réjouit Delphine, qui porte une belle couronne sur la tête. "Internet est un outil important pour notre activité. Cela va nous permettre de faire venir du monde. A partir d'aujourd'hui, ce sera notre outil. Pendant cette formation, j'ai appris beaucoup aussi sur la gestion de la pension. Je prenais un peu ça à la légère".
Maurice et Delphine ont ouvert leur pension en 1994. Le couple a lancé son activité d'abord "pour sortir de l'isolement et voir du monde", explique Delphine. "Cela nous fait rêver d'accueillir un touriste, on voyage avec lui. Pour nous, la principale richesse c'est de recevoir quelqu'un. C'est comme si on accueillait un ami".
Les formateurs se déplacent dans les îles selon un programme prédéfini. Les pensions de famille des Marquises ont profité de leur venue pour le Salon du tourisme organisé en cette fin de semaine pour faire cette formation et ne pas ajouter de frais supplémentaires en devant se rendre sur une autre île.
Plus de 150 personnes ont déjà été formées en 2017 dans les îles de la Société, des Tuamotu et des Gambier. Cette année, les formations continuent avec les professionnels des Marquises, des îles Australes et ceux des Tuamotu et des de la Société qui n'ont pas encore été participé aux sessions. "Le programme connaît un véritable succès et les participants, très actifs durant les sessions, démontrent leur engouement pour ces actions de formation, souvent difficiles d'accès notamment pour les îles éloignées".
Une campagne de communication dédiée à l’hôtellerie familiale
La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau était invitée, mardi, à l’ouverture de la journée technique de l’association des Hôtels de famille de Tahiti & ses îles (AHFTI).
Nicole Bouteau y a présenté les perspectives pour 2018. Les représentants à l'assemblée examineront prochainement le projet de loi du Pays relatif à l’hébergement touristique et de la réforme en matière de transport touristique qui instaure une licence de transport touristique multi-activité en faveur des îles éloignées. Il s'agit de textes très attendus. Ces nouveaux dispositifs viennent s’adapter au contexte particulier des archipels et permettent de répondre aux évolutions de l’industrie touristique mais également de simplifier et d’alléger les procédures administratives.
2018 verra également le déploiement par Tahiti Tourisme d'une campagne de communication spécifique à l’hôtellerie familiale, sur les marchés anglo-saxons qui connaissent moins cette offre d'hébergement particulier à la Polynésie. Le groupement promeut également la filière au travers de sa nouvelle plateforme web déclinée sur 16 sites traduits en neuf langues.
Cet accompagnement et cette synergie déployée avec les professionnels a pour but de préparer la destination "Tahiti et ses îles" à l’accroissement de l’offre dans le domaine de la desserte aérienne.
Nicole Bouteau y a présenté les perspectives pour 2018. Les représentants à l'assemblée examineront prochainement le projet de loi du Pays relatif à l’hébergement touristique et de la réforme en matière de transport touristique qui instaure une licence de transport touristique multi-activité en faveur des îles éloignées. Il s'agit de textes très attendus. Ces nouveaux dispositifs viennent s’adapter au contexte particulier des archipels et permettent de répondre aux évolutions de l’industrie touristique mais également de simplifier et d’alléger les procédures administratives.
2018 verra également le déploiement par Tahiti Tourisme d'une campagne de communication spécifique à l’hôtellerie familiale, sur les marchés anglo-saxons qui connaissent moins cette offre d'hébergement particulier à la Polynésie. Le groupement promeut également la filière au travers de sa nouvelle plateforme web déclinée sur 16 sites traduits en neuf langues.
Cet accompagnement et cette synergie déployée avec les professionnels a pour but de préparer la destination "Tahiti et ses îles" à l’accroissement de l’offre dans le domaine de la desserte aérienne.