Londres, Royaume-Uni | AFP | lundi 02/10/2017 - Les défenseurs britanniques des moutons ont enregistré ce week-end un échec, avec la tenue d'une course de mouton à Masham, dans le nord de l'Angleterre, malgré une pétition ayant rassemblé 65.000 signatures.
Samantha Francis, égérie des ovins, a pourtant réussi ces derniers mois à faire annuler plusieurs de ces "courses cruelles", à coup de pétitions lancées sur internet.
La question est de savoir si les moutons aiment courir ou pas.
Pas du tout, assure Samantha Francis, ce sont des animaux "naturellement timides et tranquilles" et les courses, généralement tenues lors de fêtes de villages, sont "une exploitation dégradante et effrayante" des ovins, prétend sa pétition. "Les animaux ne sont pas là pour nous divertir", ajoute-t-elle.
Faux, rétorque Graham Bottley, qui élève des moutons et participe aux courses : "Les moutons sont de vrais coureurs... Les agneaux passent leur temps à se courir après l'été, et les moutons adultes courent au printemps et en début d'été", a-t-il expliqué au journal local Ripon Gazette. "Si vous amenez de la nourriture dans un pré, ils le traverseront en courant. Les moutons courent et ça ne les stresse pas du tout"
Samantha Francis, qui vise une interdiction totale des courses de mouton, a réussi, avec le soutien de l'organisation américaine de défense des droits des animaux Peta, à faire annuler la très traditionnelle course de Moffat, en Ecosse, en août, et celle de Llandovery, en septembre.
Dans ces courses, les moutons, par petits groupes, s'élancent sur la piste, de plus ou moins bon gré, poussés par des humains, avec généralement une peluche attachée sur leur dos pour figurer un cavalier.
Les courses de mouton se pratiquent également notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Samantha Francis, égérie des ovins, a pourtant réussi ces derniers mois à faire annuler plusieurs de ces "courses cruelles", à coup de pétitions lancées sur internet.
La question est de savoir si les moutons aiment courir ou pas.
Pas du tout, assure Samantha Francis, ce sont des animaux "naturellement timides et tranquilles" et les courses, généralement tenues lors de fêtes de villages, sont "une exploitation dégradante et effrayante" des ovins, prétend sa pétition. "Les animaux ne sont pas là pour nous divertir", ajoute-t-elle.
Faux, rétorque Graham Bottley, qui élève des moutons et participe aux courses : "Les moutons sont de vrais coureurs... Les agneaux passent leur temps à se courir après l'été, et les moutons adultes courent au printemps et en début d'été", a-t-il expliqué au journal local Ripon Gazette. "Si vous amenez de la nourriture dans un pré, ils le traverseront en courant. Les moutons courent et ça ne les stresse pas du tout"
Samantha Francis, qui vise une interdiction totale des courses de mouton, a réussi, avec le soutien de l'organisation américaine de défense des droits des animaux Peta, à faire annuler la très traditionnelle course de Moffat, en Ecosse, en août, et celle de Llandovery, en septembre.
Dans ces courses, les moutons, par petits groupes, s'élancent sur la piste, de plus ou moins bon gré, poussés par des humains, avec généralement une peluche attachée sur leur dos pour figurer un cavalier.
Les courses de mouton se pratiquent également notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande.