PEKIN, 05 juin 2013 (AFP) - Les mots "gros canard jaune" ne semblent pas, a priori, avoir de connotation politique. Ils étaient pourtant censurés mercredi sur l'internet en Chine, après le détournement d'une célèbre photo de 1989, où les palmipèdes remplacent une colonne de chars place Tiananmen.
Ce cliché, où un homme seul stoppe la colonne de chars, est devenu emblématique de la sanglante répression du mouvement démocratique des étudiants chinois, écrasé dans le sang le 4 juin 1989, dont les autorités ont interdit toute commémoration mardi.
Ces derniers jours, plusieurs métropoles chinoises ont mis à l'eau des copies d'un canard en plastique géant, oeuvre d'un artiste néerlandais exposée dans le port de Hong Kong, suscitant une polémique sur un éventuel manque de créativité nationale.
Un internaute a eu l'idée de reprendre ce thème du jouet de bain géant pour remplacer, via un montage sur la fameuse photo de 1989, les chars arrêtés par l'homme à pied lors de la répression qui fit plus d'un millier de morts à Pékin.
La photo de la colonne de canards jaunes n'a visiblement pas fait sourire les autorités communistes, à l'instar de toute recherche sur la date du 4 juin ou des mots tels que "Tiananmen" ou "bougie", bloquée mardi sur internet.
Près d'un quart de siècle après ces événements, l'anniversaire de Tiananmen reste une date sensible pour le régime, qui exerce une censure draconienne sur les réseaux sociaux.
Ce cliché, où un homme seul stoppe la colonne de chars, est devenu emblématique de la sanglante répression du mouvement démocratique des étudiants chinois, écrasé dans le sang le 4 juin 1989, dont les autorités ont interdit toute commémoration mardi.
Ces derniers jours, plusieurs métropoles chinoises ont mis à l'eau des copies d'un canard en plastique géant, oeuvre d'un artiste néerlandais exposée dans le port de Hong Kong, suscitant une polémique sur un éventuel manque de créativité nationale.
Un internaute a eu l'idée de reprendre ce thème du jouet de bain géant pour remplacer, via un montage sur la fameuse photo de 1989, les chars arrêtés par l'homme à pied lors de la répression qui fit plus d'un millier de morts à Pékin.
La photo de la colonne de canards jaunes n'a visiblement pas fait sourire les autorités communistes, à l'instar de toute recherche sur la date du 4 juin ou des mots tels que "Tiananmen" ou "bougie", bloquée mardi sur internet.
Près d'un quart de siècle après ces événements, l'anniversaire de Tiananmen reste une date sensible pour le régime, qui exerce une censure draconienne sur les réseaux sociaux.