MOOREA, le 18 mars 2015. (COMMUNIQUE) Dans le cadre des missions de contrôles budgétaires et financiers qui leur sont dévolus, Mme Virginie Bruant, présidente de la Commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF), ses membres ainsi que ses collaborateurs se sont déplacés le Mercredi 11 mars 2015 sur l’île de Moorea afin d’y effectuer plusieurs visites.
Pour démarrer leur journée, les membres de la CCBF se sont rendus à l’école de Maatea afin de rencontrer les 12 élèves qui partiront au Royaume Uni à la fin du mois de mars dans le cadre du projet Comenius.
Présentation du projet
Le projet Comenius, récemment remplacé par Erasmus +, est un des dispositifs du programme « Education et formation tout au long de la vie », qui permet les échanges et la coopération entre les établissements scolaires en Europe de la maternelle au lycée.
L’école de Maatea a souhaité bénéficier de ce dispositif en proposant un projet Comenius de partenariat multilatéral regroupant au moins 3 pays, pour une durée de 2 ans (juillet 2013 à juin 2015).
C’est en février 2013 que l’école de Maatea présente son projet final à l’agence 2E2F (Europe Education Formation France), chargée de la promotion et de la gestion de plusieurs programmes et dispositifs communautaires, et qui, en juin 2013 obtiendra son aval.
Dès lors plusieurs rencontres avec les enseignants et/ou élèves des pays partenaires (l’Italie, le Royaume Uni, la Pologne, la Finlande, l’Espagne et la Polynésie française) ont été organisées autour de plusieurs thèmes définis par le projet. Ces rencontres ont permis de dresser un bilan intermédiaire mais aussi d’échanger les productions des élèves réalisées autour des différents thèmes :
– « knowing me, knowing you » qui consiste à se présenter, présenter ses camarades, sa famille en anglais ;
– « Thank you for the music » qui a pour objectif d’apprendre et de faire connaître ses chants, danses, jeux traditionnels ;
– « Export for import » qui consiste à apprendre et à faire connaître les produits locaux et les recettes traditionnelles ;
– « Legends, legends, legends » afin de pouvoir partager les légendes traditionnelles et « Famous people » qui consiste à faire connaître les personnalités de son pays.
Pour démarrer leur journée, les membres de la CCBF se sont rendus à l’école de Maatea afin de rencontrer les 12 élèves qui partiront au Royaume Uni à la fin du mois de mars dans le cadre du projet Comenius.
Présentation du projet
Le projet Comenius, récemment remplacé par Erasmus +, est un des dispositifs du programme « Education et formation tout au long de la vie », qui permet les échanges et la coopération entre les établissements scolaires en Europe de la maternelle au lycée.
L’école de Maatea a souhaité bénéficier de ce dispositif en proposant un projet Comenius de partenariat multilatéral regroupant au moins 3 pays, pour une durée de 2 ans (juillet 2013 à juin 2015).
C’est en février 2013 que l’école de Maatea présente son projet final à l’agence 2E2F (Europe Education Formation France), chargée de la promotion et de la gestion de plusieurs programmes et dispositifs communautaires, et qui, en juin 2013 obtiendra son aval.
Dès lors plusieurs rencontres avec les enseignants et/ou élèves des pays partenaires (l’Italie, le Royaume Uni, la Pologne, la Finlande, l’Espagne et la Polynésie française) ont été organisées autour de plusieurs thèmes définis par le projet. Ces rencontres ont permis de dresser un bilan intermédiaire mais aussi d’échanger les productions des élèves réalisées autour des différents thèmes :
– « knowing me, knowing you » qui consiste à se présenter, présenter ses camarades, sa famille en anglais ;
– « Thank you for the music » qui a pour objectif d’apprendre et de faire connaître ses chants, danses, jeux traditionnels ;
– « Export for import » qui consiste à apprendre et à faire connaître les produits locaux et les recettes traditionnelles ;
– « Legends, legends, legends » afin de pouvoir partager les légendes traditionnelles et « Famous people » qui consiste à faire connaître les personnalités de son pays.
La première rencontre s’est déroulée en Polynésie française, au sein même de l’école de Maatea du 17 au 22 novembre 2013. Les porteurs de projets de chaque pays partenaire se sont déplacés dans le but de dresser un premier bilan sur l’avancée du projet mais également de participer aux activités traditionnelles proposées par les élèves de Maatea.
D’autres rencontres ont eu lieu et notamment :
– aux Îles Canaries du 17 au 22 mars 2014 (déplacement de 2 enseignants de Moorea) ;
– en Finlande du 19 au 23 mai 2014 où une délégation de 8 élèves et 6 enseignants ont pu partager le quotidien de l’école Kytopuiston Koulu ;
– et en décembre 2014 en Italie et en Pologne (déplacement de 3 enseignants de Moorea).
Enfin la dernière rencontre aura lieu à la fin du mois de mars, où 12 élèves partiront au Pays de Galles. Lors de cette rencontre, des stands autour du thème « Made in… » seront mis en place par les élèves afin de regrouper et de présenter aux autres pays partenaires les productions faites sur les deux années de projet. Des ateliers de danses et de chants tenus par les enfants permettront d’échanger le patrimoine culturel de chacun. Un spectacle, que les membres de la CCBF ont pu apprécier, sera présenté au Millenium center de Cardiff devant plus de 1000 personnes. Les élèves présenteront et représenteront dignement la Polynésie française et sa culture en anglais (localisation géographique, la vanille de Tahiti, le monoï…).
Le financement du projet
Le budget prévisionnel de ce projet a été estimé à 14 560 904 F CFP, soutenu par plusieurs partenaires financiers tels que :
– L’agence 2E2F ;
– La direction de l’enseignement primaire (DEP) ;
– La coopérative de l’école primaire de Maatea ;
– L’association des parents d’élèves (APE) ;
– les généreux donateurs et bénévoles.
Lors de la présentation d’une candidature à un projet Comenius, l’agence 2E2F alloue, selon le nombre de mobilité, une subvention pour le financement du projet. Ainsi l’école de Maatea a pu bénéficier d’une subvention de 25 000 euros (2 983 293 F CFP). Cette subvention est gérée par la Fédération des oeuvres Laïques (FOL) habilitée à le faire pour un coût de 10 %, soit 298 399 F CFP.
D’autres rencontres ont eu lieu et notamment :
– aux Îles Canaries du 17 au 22 mars 2014 (déplacement de 2 enseignants de Moorea) ;
– en Finlande du 19 au 23 mai 2014 où une délégation de 8 élèves et 6 enseignants ont pu partager le quotidien de l’école Kytopuiston Koulu ;
– et en décembre 2014 en Italie et en Pologne (déplacement de 3 enseignants de Moorea).
Enfin la dernière rencontre aura lieu à la fin du mois de mars, où 12 élèves partiront au Pays de Galles. Lors de cette rencontre, des stands autour du thème « Made in… » seront mis en place par les élèves afin de regrouper et de présenter aux autres pays partenaires les productions faites sur les deux années de projet. Des ateliers de danses et de chants tenus par les enfants permettront d’échanger le patrimoine culturel de chacun. Un spectacle, que les membres de la CCBF ont pu apprécier, sera présenté au Millenium center de Cardiff devant plus de 1000 personnes. Les élèves présenteront et représenteront dignement la Polynésie française et sa culture en anglais (localisation géographique, la vanille de Tahiti, le monoï…).
Le financement du projet
Le budget prévisionnel de ce projet a été estimé à 14 560 904 F CFP, soutenu par plusieurs partenaires financiers tels que :
– L’agence 2E2F ;
– La direction de l’enseignement primaire (DEP) ;
– La coopérative de l’école primaire de Maatea ;
– L’association des parents d’élèves (APE) ;
– les généreux donateurs et bénévoles.
Lors de la présentation d’une candidature à un projet Comenius, l’agence 2E2F alloue, selon le nombre de mobilité, une subvention pour le financement du projet. Ainsi l’école de Maatea a pu bénéficier d’une subvention de 25 000 euros (2 983 293 F CFP). Cette subvention est gérée par la Fédération des oeuvres Laïques (FOL) habilitée à le faire pour un coût de 10 %, soit 298 399 F CFP.
De plus la coopérative de l’école, activement soutenue par l’APE (apport financier à hauteur de 2 100 000 F CFP) et très dynamique, tient à souligner la présidente de la CCBF, organise des levées de fonds afin de pourvoir participer au financement du projet. La coopérative a également financer le projet « embellissement de l’école primaire de Maatea » en vue de la première rencontre des porteurs de projet en novembre 2013 mais elle a aussi équipé l’établissement de 30 ordinateurs portables.
Le ministère de l’éducation a récemment fait part de son soutien au financement de ce projet à hauteur de 9 477 610 F CFP.
Les membres de la CCBF ont pu constater un réel investissement des enseignants, des élèves, et des parents d’élèves dans ce projet extrêmement riche sur les plans professionnels, pédagogiques et personnels. En effet depuis son démarrage il a été constaté une importante implication des parents mais également une nette amélioration des résultats scolaires aux évaluations. Ce projet aura été bénéfique et c’est pour cela que les membres de la CCBF tiennent à féliciter l’ensemble du personnel éducatif pour le travail réalisé et notamment en ce qui concerne la réalisation et la transmission d’un dossier présentant le projet ainsi que tous les aspects pédagogiques et financiers de façon très détaillée.
Après cette visite les membres de la commission se sont dirigés à 10 heures vers la commune de Papetoai pour se rendre à l’ Établissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricoles.
Cette visite a démarré par une réunion de travail, au cours de laquelle les responsables de chaque pôle d’activité ont pu présenter leurs activités et les problématiques particulières rencontrées. En complément de cette réunion, nous avons eu l’intervention de 2 élèves de BTSA 1re et 2ème année, témoignant des bonnes conditions de vie et de scolarité dont ils bénéficient au sein de l’établissement.
Ces 2 élèves ont présenté leurs parcours scolaire au sein de l’établissement. Ils ont décris un cadre de vie et un soutien favorable à la réussite scolaire, au sein de locaux rénovés, d’équipements de qualité, et d’un soutien permanent de l’équipe d’encadrement.
Ils ont fait part de leurs difficultés à organiser leurs déplacements à l’étranger particulièrement sur le financement des transports. En ce qui concerne l’hébergement, les élèves ont recours au « wwoofing » concept dans lequel l’exploitant s’engage à héberger et nourrir le stagiaire en contre-partie de travaux agricoles au sein de l’exploitation.
Bien que l’opinion publique pense que l’EPEFPA ne propose que des formations techniques et professionnelles, dans la réalité, il propose également un cursus de formation générale. Le lycée polyvalent d’Opunohu propose trois parcours qui se composent de la manière suivante :
Le ministère de l’éducation a récemment fait part de son soutien au financement de ce projet à hauteur de 9 477 610 F CFP.
Les membres de la CCBF ont pu constater un réel investissement des enseignants, des élèves, et des parents d’élèves dans ce projet extrêmement riche sur les plans professionnels, pédagogiques et personnels. En effet depuis son démarrage il a été constaté une importante implication des parents mais également une nette amélioration des résultats scolaires aux évaluations. Ce projet aura été bénéfique et c’est pour cela que les membres de la CCBF tiennent à féliciter l’ensemble du personnel éducatif pour le travail réalisé et notamment en ce qui concerne la réalisation et la transmission d’un dossier présentant le projet ainsi que tous les aspects pédagogiques et financiers de façon très détaillée.
Après cette visite les membres de la commission se sont dirigés à 10 heures vers la commune de Papetoai pour se rendre à l’ Établissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricoles.
Cette visite a démarré par une réunion de travail, au cours de laquelle les responsables de chaque pôle d’activité ont pu présenter leurs activités et les problématiques particulières rencontrées. En complément de cette réunion, nous avons eu l’intervention de 2 élèves de BTSA 1re et 2ème année, témoignant des bonnes conditions de vie et de scolarité dont ils bénéficient au sein de l’établissement.
Ces 2 élèves ont présenté leurs parcours scolaire au sein de l’établissement. Ils ont décris un cadre de vie et un soutien favorable à la réussite scolaire, au sein de locaux rénovés, d’équipements de qualité, et d’un soutien permanent de l’équipe d’encadrement.
Ils ont fait part de leurs difficultés à organiser leurs déplacements à l’étranger particulièrement sur le financement des transports. En ce qui concerne l’hébergement, les élèves ont recours au « wwoofing » concept dans lequel l’exploitant s’engage à héberger et nourrir le stagiaire en contre-partie de travaux agricoles au sein de l’exploitation.
Bien que l’opinion publique pense que l’EPEFPA ne propose que des formations techniques et professionnelles, dans la réalité, il propose également un cursus de formation générale. Le lycée polyvalent d’Opunohu propose trois parcours qui se composent de la manière suivante :
Lors de la présentation de la carte des formations, plusieurs questions ont été émises par les membres, notamment :
L’ouverture de nouvelles filières en adéquation avec les perspectives d’emploi proposées par le Pays. Le directeur a confirmé la volonté de l’établissement de créer de nouvelles branches, notamment, dans le domaine de l’aquaculture. Cependant, le coût élevé des infrastructures et du personnel enseignant a freiné l’avancée du projet. De plus, il rajoute que les Bac Pro inscrits sur une durée de 3 ans, viennent limiter les possibilités de changement rapide d’enseignement.
L’ouverture de nouvelles filières en adéquation avec les perspectives d’emploi proposées par le Pays. Le directeur a confirmé la volonté de l’établissement de créer de nouvelles branches, notamment, dans le domaine de l’aquaculture. Cependant, le coût élevé des infrastructures et du personnel enseignant a freiné l’avancée du projet. De plus, il rajoute que les Bac Pro inscrits sur une durée de 3 ans, viennent limiter les possibilités de changement rapide d’enseignement.
Ensuite, le directeur a évoqué le problème de remplissage de leur classe de 2nde générale ayant une capacité d’accueil de 20 élèves mais qui accuse seulement un effectif de 16 élèves. Afin d’améliorer ce taux de remplissage l’établissement organise une journée de promotion de cette filière auprès des élèves de 3ème des collèges de Moorea.
À l’issue de cette réunion nous avons partagé un repas composé de produits locaux provenant de l’exploitation agricole. Après ce déjeuner la délégation a fait une revue des différentes structures du lycée ayant bénéficiées d’une subvention d’investissement en 2014 de la part du Pays, pour un montant total de 47 500 000 F CFP répartis comme suit :
– 37 500 000 F CFP pour financer l’extension et la mise aux normes du LPA ;
– 10 000 000 F CFP pour la réfection et la mise en conformité des locaux du LPA.
Les membres de la CCBF ont pu constater la réalisation des travaux et notamment la mise aux normes du « bac à graisse » des cuisines, ou encore le remplacement des fenêtres des dortoirs des élèves internes.
À l’issue de cette réunion nous avons partagé un repas composé de produits locaux provenant de l’exploitation agricole. Après ce déjeuner la délégation a fait une revue des différentes structures du lycée ayant bénéficiées d’une subvention d’investissement en 2014 de la part du Pays, pour un montant total de 47 500 000 F CFP répartis comme suit :
– 37 500 000 F CFP pour financer l’extension et la mise aux normes du LPA ;
– 10 000 000 F CFP pour la réfection et la mise en conformité des locaux du LPA.
Les membres de la CCBF ont pu constater la réalisation des travaux et notamment la mise aux normes du « bac à graisse » des cuisines, ou encore le remplacement des fenêtres des dortoirs des élèves internes.
Les membres de la CCBF ont pu constater la réalisation des travaux et notamment la mise aux normes du « bac à graisse » des cuisines, ou encore le remplacement des fenêtres des dortoirs des élèves internes.
Enfin, la clôture de la visite de l’EPEFPA s’est effectuée par le parcours des différentes installations dont dispose le pôle exploitation, le centre d’élevage porcin, la serre horticole, la plantation maraichère, etc. Ce fut l’occasion pour les membres d’apprécier la qualité des infrastructures et le professionnalisme des salariés.
La présidente et les membres de la commission de contrôle budgétaire et financier tiennent à remercier chaleureusement l’équipe de direction de l’EPEFPA pour leur accueil. La présentation des trois pôles d’activités à permis aux représentants de mieux appréhender les difficultés, notamment en matière de décrochage scolaire, mais aussi celles liées au besoin d’un nouveau bâtiment pour la mise en place d’une classe supplémentaire. À travers cette visite, la CCBF a pu constater la bonne utilisation des fonds alloués afin de réaliser plusieurs projets structurants.
Enfin, la clôture de la visite de l’EPEFPA s’est effectuée par le parcours des différentes installations dont dispose le pôle exploitation, le centre d’élevage porcin, la serre horticole, la plantation maraichère, etc. Ce fut l’occasion pour les membres d’apprécier la qualité des infrastructures et le professionnalisme des salariés.
La présidente et les membres de la commission de contrôle budgétaire et financier tiennent à remercier chaleureusement l’équipe de direction de l’EPEFPA pour leur accueil. La présentation des trois pôles d’activités à permis aux représentants de mieux appréhender les difficultés, notamment en matière de décrochage scolaire, mais aussi celles liées au besoin d’un nouveau bâtiment pour la mise en place d’une classe supplémentaire. À travers cette visite, la CCBF a pu constater la bonne utilisation des fonds alloués afin de réaliser plusieurs projets structurants.
Pour finir à 13 heures, les membres de la CCBF ont visité l’association Arii Heiva Rau – Francas (AHR – Francas), dont le siège social est situé au PK 22,200 côté montagne à PAPETOAI (MOOREA).
Cette association est un centre de loisirs, laïque et politiquement neutre, à but non lucratif dont la mission principale est de contribuer à l’épanouissement de tous les jeunes de PAPETOAI, en difficultés ou de milieux populaires, par la mise en place d’activités s’inscrivant clairement dans un objectif de prévention et d’insertion sociale, et par l’action éducative dans le temps libre des enfants et adolescents.
Les membres de la CCBF se sont d’abord rendus dans le bâtiment réservé aux 3-12 ans. Après l’accueil traditionnel (chant et couronnes de fleurs), les discussions se sont portées principalement sur le dispositif ORS (Objectif réussite scolaire), sur les ateliers proposés par l’association et sur les difficultés rencontrées.
En seconde partie, la délégation s’est rendue dans le bâtiment des 13-17 ans. Elle a visité la salle informatique, la salle de bibliothèque et la salle multi-activités. Les sujets abordés reposaient essentiellement sur les dispositifs réservés aux jeunes adultes (IAE, PLEI, etc.).
Cette association est un centre de loisirs, laïque et politiquement neutre, à but non lucratif dont la mission principale est de contribuer à l’épanouissement de tous les jeunes de PAPETOAI, en difficultés ou de milieux populaires, par la mise en place d’activités s’inscrivant clairement dans un objectif de prévention et d’insertion sociale, et par l’action éducative dans le temps libre des enfants et adolescents.
Les membres de la CCBF se sont d’abord rendus dans le bâtiment réservé aux 3-12 ans. Après l’accueil traditionnel (chant et couronnes de fleurs), les discussions se sont portées principalement sur le dispositif ORS (Objectif réussite scolaire), sur les ateliers proposés par l’association et sur les difficultés rencontrées.
En seconde partie, la délégation s’est rendue dans le bâtiment des 13-17 ans. Elle a visité la salle informatique, la salle de bibliothèque et la salle multi-activités. Les sujets abordés reposaient essentiellement sur les dispositifs réservés aux jeunes adultes (IAE, PLEI, etc.).
CE QU’IL FAUT RETENIR DE CETTE VISITE
I. Le financement
L’association bénéficie de subventions Etat/Pays pour le fonctionnement administratif de sa structure. Elle bénéficie entre autre du soutien du CUCS (Contrat urbain de cohésion sociale), du MJS (Ministère de la jeunesse et des sports), de la commune, du SAS de MOOREA (Service des affaires sociales) et du Ministère de l’éducation (MEE).
En 2014, son bilan financier fait état d’un montant de 25 833 387 F CFP, correspondant au total des subventions sollicitées (contre 17 297 320 F CFP en 2013). Ce résultat s’explique par la forte participation de l’Etat et de la DES (Direction de l’enseignement secondaire), notamment dans le subventionnement des dispositifs liés à la prévention périscolaire et le PLEI (Programme de loisirs éducatifs en internat).
II. Champs d'activités
Les champs d’activités de l’association sont la jeunesse et l'insertion professionnelle, mais elle délivre aussi des formations allant du BAFA au BAFD. Afin d'agir sur ces leviers, des actions socio-éducatives, sportives, culturelles… ont été réalisées tout au long de l'année :
Actions préventions 6/17 ans (FIPD)
-En période Périscolaire : l’association devient un Centre de loisirs.
-En période de vacances scolaires : l’association devient un CLSH (Centre de loisirs sans hébergement)
Les objectifs sont de favoriser l'épanouissement social, culturel de l'enfant et du jeune, de favoriser le développement physique et créatif des enfants et des jeunes, d’éviter l'oisiveté, de développer des actions de préventions, de développer la concentration et la réflexion chez l'enfant et le jeune.
Le Projet Éducatif local (PEL 6/12 ANS et ADOS "FIPD")
Les actions menées au sein de ce dispositif rentrent dans le cadre des objectifs du PEL mais aussi dans celui du projet éducatif de l'association dont les objectifs sont complémentaires de ceux du PEL. Elles permettront d'analyser de manière encore plus fine les résultats attendus qui sont axés sur les compétences transversales, le croisement analytique avec les besoins des enfants repérés par l'école, la fréquentation du dispositif.
-Les différentes activités proposées (culturels, manuels, etc.)
-Les cafés débats
-Les journées familles avec l'Insertion par Activité Economique (IAE)
-L'accompagnement social
-Les formations théoriques et pratiques
-Partenariat avec l'Association pour le Droit à l'Initiative Economique (ADIE)
La finalité du PEL, c’est d’agir sur la qualité de l'action éducative dans le temps libre des enfants et des jeunes et de créer ou renforcer les liens avec les parents.
Dispositifs divers
-Objectif Réussite Scolaire
-PLEI (Programmes de loisirs éducatifs en internat)
-PISAN (Programmes d'insertions sociales par les activités de la natation)
III. Le dispositif ORS
Afin de permettre à l’institution scolaire de jouer pleinement son rôle d’ascenseur social, le MEE et le MJS ont mis en place à la rentrée scolaire 2013, le dispositif ORS qui ne concerne que les écoles du 1er degré. Deux établissements servent « d’écoles pilotes » : l’école primaire de PAPETOAI et celle de TAHARUU à PAPARA. L’ORS s’inspire directement de la réforme des rythmes scolaires lancée par le Ministère de l’éducation nationale, qui donne la possibilité aux intervenants extérieurs de proposer des activités dites innovantes. Un des objectifs primordial de ce dispositif est de permettre un juste équilibre entre l’éducation formelle et non-formelle. Il implique les parents d’élèves, la commune et les associations qui proposent des activités à caractères culturelles, sportives et artistiques qui viennent en complément des activités scolaires. L’objectif principal de ce dispositif vise la réussite de tous les élèves (épanouissement et estime de soi), et veut lutter contre le décrochage scolaire. Un programme étalé sur une période de 3 ans.
Présente lors de la visite CCBF, la directrice de l’école primaire de PAPETOAI a rappelé l’implication de son établissement dans le dispositif ORS qui a regroupé 127 élèves en 2014, dont 86 inscrits en périscolaire.
La présidente de l’association, Marie-Louise BYGORRE a, quant à elle, fait part des difficultés rencontrées quant au versement des subventions ORS. Pour l’ORS 2014, le solde n’a été versé qu’en début d’année 2015 (soit 50% du montant alloué au dispositif qui est de 2 476 000 F CFP).
Elle indique que l’ORS 2015 a subi un arrêt temporaire en début de rentrée scolaire 2014-2015 (septembre à décembre 2014, aucune convention établie). Cet arrêt a obligé l’association à financer ses prestataires et animateurs sur fonds propres. Mme BYGORRE a rassuré la délégation, en annonçant la signature de la convention ORS, pour les mois de janvier à juin 2015 inclus. Cette reconduction se traduisant selon elle, par les bons résultats obtenus en termes d’amélioration de compétences transversales (amélioration du comportement des enfants, baisse de l’incivilité, etc.). Puis elle a fait part des activités liées à l’ORS, qui se traduisent par la mise en place de groupes de 15 à 20 élèves qui évoluent au travers de 6 « ateliers tournants » (ateliers de musique, d’activités culturelles, d’activités manuelles, de jeu d’échec, de jeux de traditions enfantines et de tablettes « IPAD »). L’utilisation d’IPAD dans ce dispositif est soulevée, permettant à l’enfant de se familiariser avec l’outil informatique. Pour rappel, le directeur indique que le financement de ce matériel a fait l’objet d’une demande de subvention auprès du Pays, en septembre 2013. L’association n’a bénéficié que de la moitié du montant sollicité soit 549 898 F CFP, l’autre moitié étant financée sur fonds propres.
La sonnette d’alarme est tirée quant aux difficultés rencontrées par Arii Heiva Rau pour le maintien de ses activités ORS. Une utilisation sur fonds propre pour le paiement de ses prestations, entraîne des déficits budgétaires considérables (bilan financier 2014 déficitaire de 6 792 532 F CFP). Avec parfois, des retards dans le versement des salaires. De plus, la nouvelle convention ORS 2015 annonce un budget général revu à la baisse (- 1 000 000 F CFP alloué), pour un effectif d’élèves revu à la hausse. La volonté de la Ministre de l’éducation, est d’étendre ce dispositif à plusieurs écoles de Polynésie française. Et, de le mettre en place, sur une année civile (de janvier à décembre 2015), beaucoup plus pratique en terme de calculs ou de bilans financiers.
Le dispositif PISAN a été abordé ; il est financé par le CUCS, l’association et l’aide de généreux donateurs. Pendant les vacances de juillet 2015, les enfants pourront ainsi bénéficier de stages de natation et pour certains, de participer à des compétitions.
Les discussions se sont ensuite tournées sur la demande de subvention, quant aux travaux de rénovation du pôle 13-17 ans. Sollicitée en début d’année 2014, pour un montant de 1 812 248 F CFP, elle n’a pas été octroyée à l’association. La présidente de la CCBF a expliqué l’objet de ce refus, qui a fait suite aux recommandations du SJS, et en l’absence d’avis de la commission de sécurité sur l’ensemble des travaux envisagés.
À l’issue, un cocktail a été offert à l’ensemble des membres, clôturant de ce fait la visite.
Cette visite aura permis aux membres de la commission de cerner d’avantage les missions de l’association Arii Heiva Rau – Francas, qui sont multiples et axées principalement sur l’éducation préventive des jeunes ainsi que sur la formation, et de mieux apprécier l’utilisation des aides financières qui lui ont été octroyées.
Nous noterons qu’Arii Heiva Rau doit faire face à des problèmes liés aux retards dans le versement de ses subventions, qui à leurs tours :
-entraînent des retards dans le versement des salaires (des prestataires de service, des animateurs, de la direction)
-entraînent un grand manque de trésorerie nécessitant sans doute la mise en place d'un découvert auprès de la banque
-empêchent l’association d’avoir une vision lointaine, quant à l’embauche de ses prestataires.
I. Le financement
L’association bénéficie de subventions Etat/Pays pour le fonctionnement administratif de sa structure. Elle bénéficie entre autre du soutien du CUCS (Contrat urbain de cohésion sociale), du MJS (Ministère de la jeunesse et des sports), de la commune, du SAS de MOOREA (Service des affaires sociales) et du Ministère de l’éducation (MEE).
En 2014, son bilan financier fait état d’un montant de 25 833 387 F CFP, correspondant au total des subventions sollicitées (contre 17 297 320 F CFP en 2013). Ce résultat s’explique par la forte participation de l’Etat et de la DES (Direction de l’enseignement secondaire), notamment dans le subventionnement des dispositifs liés à la prévention périscolaire et le PLEI (Programme de loisirs éducatifs en internat).
II. Champs d'activités
Les champs d’activités de l’association sont la jeunesse et l'insertion professionnelle, mais elle délivre aussi des formations allant du BAFA au BAFD. Afin d'agir sur ces leviers, des actions socio-éducatives, sportives, culturelles… ont été réalisées tout au long de l'année :
Actions préventions 6/17 ans (FIPD)
-En période Périscolaire : l’association devient un Centre de loisirs.
-En période de vacances scolaires : l’association devient un CLSH (Centre de loisirs sans hébergement)
Les objectifs sont de favoriser l'épanouissement social, culturel de l'enfant et du jeune, de favoriser le développement physique et créatif des enfants et des jeunes, d’éviter l'oisiveté, de développer des actions de préventions, de développer la concentration et la réflexion chez l'enfant et le jeune.
Le Projet Éducatif local (PEL 6/12 ANS et ADOS "FIPD")
Les actions menées au sein de ce dispositif rentrent dans le cadre des objectifs du PEL mais aussi dans celui du projet éducatif de l'association dont les objectifs sont complémentaires de ceux du PEL. Elles permettront d'analyser de manière encore plus fine les résultats attendus qui sont axés sur les compétences transversales, le croisement analytique avec les besoins des enfants repérés par l'école, la fréquentation du dispositif.
-Les différentes activités proposées (culturels, manuels, etc.)
-Les cafés débats
-Les journées familles avec l'Insertion par Activité Economique (IAE)
-L'accompagnement social
-Les formations théoriques et pratiques
-Partenariat avec l'Association pour le Droit à l'Initiative Economique (ADIE)
La finalité du PEL, c’est d’agir sur la qualité de l'action éducative dans le temps libre des enfants et des jeunes et de créer ou renforcer les liens avec les parents.
Dispositifs divers
-Objectif Réussite Scolaire
-PLEI (Programmes de loisirs éducatifs en internat)
-PISAN (Programmes d'insertions sociales par les activités de la natation)
III. Le dispositif ORS
Afin de permettre à l’institution scolaire de jouer pleinement son rôle d’ascenseur social, le MEE et le MJS ont mis en place à la rentrée scolaire 2013, le dispositif ORS qui ne concerne que les écoles du 1er degré. Deux établissements servent « d’écoles pilotes » : l’école primaire de PAPETOAI et celle de TAHARUU à PAPARA. L’ORS s’inspire directement de la réforme des rythmes scolaires lancée par le Ministère de l’éducation nationale, qui donne la possibilité aux intervenants extérieurs de proposer des activités dites innovantes. Un des objectifs primordial de ce dispositif est de permettre un juste équilibre entre l’éducation formelle et non-formelle. Il implique les parents d’élèves, la commune et les associations qui proposent des activités à caractères culturelles, sportives et artistiques qui viennent en complément des activités scolaires. L’objectif principal de ce dispositif vise la réussite de tous les élèves (épanouissement et estime de soi), et veut lutter contre le décrochage scolaire. Un programme étalé sur une période de 3 ans.
Présente lors de la visite CCBF, la directrice de l’école primaire de PAPETOAI a rappelé l’implication de son établissement dans le dispositif ORS qui a regroupé 127 élèves en 2014, dont 86 inscrits en périscolaire.
La présidente de l’association, Marie-Louise BYGORRE a, quant à elle, fait part des difficultés rencontrées quant au versement des subventions ORS. Pour l’ORS 2014, le solde n’a été versé qu’en début d’année 2015 (soit 50% du montant alloué au dispositif qui est de 2 476 000 F CFP).
Elle indique que l’ORS 2015 a subi un arrêt temporaire en début de rentrée scolaire 2014-2015 (septembre à décembre 2014, aucune convention établie). Cet arrêt a obligé l’association à financer ses prestataires et animateurs sur fonds propres. Mme BYGORRE a rassuré la délégation, en annonçant la signature de la convention ORS, pour les mois de janvier à juin 2015 inclus. Cette reconduction se traduisant selon elle, par les bons résultats obtenus en termes d’amélioration de compétences transversales (amélioration du comportement des enfants, baisse de l’incivilité, etc.). Puis elle a fait part des activités liées à l’ORS, qui se traduisent par la mise en place de groupes de 15 à 20 élèves qui évoluent au travers de 6 « ateliers tournants » (ateliers de musique, d’activités culturelles, d’activités manuelles, de jeu d’échec, de jeux de traditions enfantines et de tablettes « IPAD »). L’utilisation d’IPAD dans ce dispositif est soulevée, permettant à l’enfant de se familiariser avec l’outil informatique. Pour rappel, le directeur indique que le financement de ce matériel a fait l’objet d’une demande de subvention auprès du Pays, en septembre 2013. L’association n’a bénéficié que de la moitié du montant sollicité soit 549 898 F CFP, l’autre moitié étant financée sur fonds propres.
La sonnette d’alarme est tirée quant aux difficultés rencontrées par Arii Heiva Rau pour le maintien de ses activités ORS. Une utilisation sur fonds propre pour le paiement de ses prestations, entraîne des déficits budgétaires considérables (bilan financier 2014 déficitaire de 6 792 532 F CFP). Avec parfois, des retards dans le versement des salaires. De plus, la nouvelle convention ORS 2015 annonce un budget général revu à la baisse (- 1 000 000 F CFP alloué), pour un effectif d’élèves revu à la hausse. La volonté de la Ministre de l’éducation, est d’étendre ce dispositif à plusieurs écoles de Polynésie française. Et, de le mettre en place, sur une année civile (de janvier à décembre 2015), beaucoup plus pratique en terme de calculs ou de bilans financiers.
Le dispositif PISAN a été abordé ; il est financé par le CUCS, l’association et l’aide de généreux donateurs. Pendant les vacances de juillet 2015, les enfants pourront ainsi bénéficier de stages de natation et pour certains, de participer à des compétitions.
Les discussions se sont ensuite tournées sur la demande de subvention, quant aux travaux de rénovation du pôle 13-17 ans. Sollicitée en début d’année 2014, pour un montant de 1 812 248 F CFP, elle n’a pas été octroyée à l’association. La présidente de la CCBF a expliqué l’objet de ce refus, qui a fait suite aux recommandations du SJS, et en l’absence d’avis de la commission de sécurité sur l’ensemble des travaux envisagés.
À l’issue, un cocktail a été offert à l’ensemble des membres, clôturant de ce fait la visite.
Cette visite aura permis aux membres de la commission de cerner d’avantage les missions de l’association Arii Heiva Rau – Francas, qui sont multiples et axées principalement sur l’éducation préventive des jeunes ainsi que sur la formation, et de mieux apprécier l’utilisation des aides financières qui lui ont été octroyées.
Nous noterons qu’Arii Heiva Rau doit faire face à des problèmes liés aux retards dans le versement de ses subventions, qui à leurs tours :
-entraînent des retards dans le versement des salaires (des prestataires de service, des animateurs, de la direction)
-entraînent un grand manque de trésorerie nécessitant sans doute la mise en place d'un découvert auprès de la banque
-empêchent l’association d’avoir une vision lointaine, quant à l’embauche de ses prestataires.
