PAPEETE, le 8 mai 2015. Les meilleurs graffeurs du monde offrent cette semaine un nouveau visage à Papeete à l'occasion du festival d'art urbain Ono’u.
Des artistes venus de toute l’Europe, mais aussi des Etats-Unis, d’Australie, de Chine ou encore du Brésil s’affrontent pendant le festival Ono’u (le mélange des couleurs, en tahitien) le concours d’art urbain le mieux doté au monde selon ses organisateurs, avec un prix de 10.000 dollars pour le vainqueur.
Un peu partout sur les murs de Papeete se côtoient des poissons colorés, des dauphins, des enfants polynésiens, de séduisantes vahine, mais aussi une mamie ourse parée de fleurs, ou des motifs plus abstraits.
Mardi, 27 graffeurs, dont quelques Tahitiens, s’affrontaient dans l’épreuve de lettrage sur les murs d’un stade de foot. Mercredi, ils se mesuraient en créant des personnages sur les murs d’une école. Jeudi, des fresques par équipe.
Mais les œuvres les plus impressionnantes sont celles du concours de fresques murales géantes, réalisées sur quatre jours. Les 12 artistes internationaux sélectionnés pour ce concours disposent de murs de plusieurs centaines de mètres carrés, et proposent des explosions de couleurs parfois visibles à plusieurs kilomètres.
La conceptrice du festival est une jeune Polynésienne formée à Sciences Po, Sarah Roopinia. Elle veut proposer une nouvelle forme d’expression culturelle, dans des îles où elle est souvent cantonnée aux chants et danses traditionnels. "Tahiti a inspiré beaucoup d’artistes, ça peut donner aussi des choses fantastiques et modernes" s’enthousiasme-t-elle.
"Je suis de New York, mais je peins dans le monde entier, j’adapte mon style aux gens que je rencontre, et ici à la joie de cette île", confie Host18. Un peu plus loin, Nilko, l’un des meilleurs graffeurs français, fascine les enfants en bombant une hydre aquatique.
Les graffeurs s’affrontent dans la bonne humeur et discutent avec les Polynésiens qui admirent leurs œuvres. La plupart ne gagneront rien cette semaine, sauf de la notoriété. "Ils se font connaître grâce aux murs, et peuvent vendre ensuite des toiles", explique Marielle Digard, membre du jury et commissaire-priseur à Paris, spécialisée dans l’art contemporain.
6.000 bombes aérosols seront utilisées au cours de cette semaine, sur une surface cumulée de 5.000 mètres carrés mise à la disposition des artistes.
Le jury du concours est présidé par la photographe new-yorkaise Martha Cooper, connu pour son livre Subway Art, considéré comme la Bible de l’art urbain.
La première édition du festival Ono’u, l’an passé, avait déjà transformé Papeete, à l’urbanisme peu attrayant. Cette deuxième édition, par sa dimension et la qualité des artistes, entraîne une métamorphose plus grande encore.
Chacun apporte son style, mais tente de l’adapter à la Polynésie : ici par des motifs de tatouages marquisiens, là par un truck, le transport en commun local, ou ailleurs par des monstres marins venus des profondeurs de l’océan Pacifique.
Les organisateurs espèrent frapper encore plus fort l’an prochain, en accueillant la star absolue de l’art urbain : Bansky.
Des artistes venus de toute l’Europe, mais aussi des Etats-Unis, d’Australie, de Chine ou encore du Brésil s’affrontent pendant le festival Ono’u (le mélange des couleurs, en tahitien) le concours d’art urbain le mieux doté au monde selon ses organisateurs, avec un prix de 10.000 dollars pour le vainqueur.
Un peu partout sur les murs de Papeete se côtoient des poissons colorés, des dauphins, des enfants polynésiens, de séduisantes vahine, mais aussi une mamie ourse parée de fleurs, ou des motifs plus abstraits.
Mardi, 27 graffeurs, dont quelques Tahitiens, s’affrontaient dans l’épreuve de lettrage sur les murs d’un stade de foot. Mercredi, ils se mesuraient en créant des personnages sur les murs d’une école. Jeudi, des fresques par équipe.
Mais les œuvres les plus impressionnantes sont celles du concours de fresques murales géantes, réalisées sur quatre jours. Les 12 artistes internationaux sélectionnés pour ce concours disposent de murs de plusieurs centaines de mètres carrés, et proposent des explosions de couleurs parfois visibles à plusieurs kilomètres.
La conceptrice du festival est une jeune Polynésienne formée à Sciences Po, Sarah Roopinia. Elle veut proposer une nouvelle forme d’expression culturelle, dans des îles où elle est souvent cantonnée aux chants et danses traditionnels. "Tahiti a inspiré beaucoup d’artistes, ça peut donner aussi des choses fantastiques et modernes" s’enthousiasme-t-elle.
"Je suis de New York, mais je peins dans le monde entier, j’adapte mon style aux gens que je rencontre, et ici à la joie de cette île", confie Host18. Un peu plus loin, Nilko, l’un des meilleurs graffeurs français, fascine les enfants en bombant une hydre aquatique.
Les graffeurs s’affrontent dans la bonne humeur et discutent avec les Polynésiens qui admirent leurs œuvres. La plupart ne gagneront rien cette semaine, sauf de la notoriété. "Ils se font connaître grâce aux murs, et peuvent vendre ensuite des toiles", explique Marielle Digard, membre du jury et commissaire-priseur à Paris, spécialisée dans l’art contemporain.
6.000 bombes aérosols seront utilisées au cours de cette semaine, sur une surface cumulée de 5.000 mètres carrés mise à la disposition des artistes.
Le jury du concours est présidé par la photographe new-yorkaise Martha Cooper, connu pour son livre Subway Art, considéré comme la Bible de l’art urbain.
La première édition du festival Ono’u, l’an passé, avait déjà transformé Papeete, à l’urbanisme peu attrayant. Cette deuxième édition, par sa dimension et la qualité des artistes, entraîne une métamorphose plus grande encore.
Chacun apporte son style, mais tente de l’adapter à la Polynésie : ici par des motifs de tatouages marquisiens, là par un truck, le transport en commun local, ou ailleurs par des monstres marins venus des profondeurs de l’océan Pacifique.
Les organisateurs espèrent frapper encore plus fort l’an prochain, en accueillant la star absolue de l’art urbain : Bansky.
Samedi, c’est le dernier jour de compétition pour les dix finalistes du Festival On'u qui auront obtenu les meilleurs scores cumulés au cours des différentes épreuves de qualification. La grande finale se clôturera par la cérémonie officielle de remise des prix du concours en présence des membres du jury.
Au programme également : des performances live par les meilleurs graffeurs mondiaux, des séances de dédicace, des jeux et espaces free zone ouverts pour dessiner vos propres graffitis avec tout le matériel offert ! Cette finale aura lieu dans les jardins de la mairie de Papeete.
Entrée payante : 1500 Fcfp par adulte, 1000 Fcfp de 11 à 18 ans, gratuit pour les moins de 11 ans. De 13 à 22 heures Infos : www.tahitifestivalgraffiti.com
Au programme également : des performances live par les meilleurs graffeurs mondiaux, des séances de dédicace, des jeux et espaces free zone ouverts pour dessiner vos propres graffitis avec tout le matériel offert ! Cette finale aura lieu dans les jardins de la mairie de Papeete.
Entrée payante : 1500 Fcfp par adulte, 1000 Fcfp de 11 à 18 ans, gratuit pour les moins de 11 ans. De 13 à 22 heures Infos : www.tahitifestivalgraffiti.com