Le service de la pêche, Tahiti Fa’ahotu et l’Ifremer organisent ce jeudi 7 avril les journées de la crevetticulture au Centre Océanologique du Pacifique de l’Ifremer, à Vairao.
Cette journée sera l’occasion de faire un point sur la situation actuelle de la filière, notamment sur :
- les objectifs des fermiers existants (120 T/an d’ici 2013),
- les objectifs et moyens de gestion et développement de la souche et des productions de l’écloserie VAI’A,
- l’identification des besoins du marché et les habitudes des consommateurs, présentés par TNS-Sofres.
Les présentations seront suivies d’un atelier – débat sur l’avenir de la crevetticulture en Polynésie française.
Résumé des interventions
La Polynésie française a solidement investi dans le secteur de l’aquaculture et notamment de la crevetticulture durant ces dernières années à travers :
- la construction du Centre Technique Aquacole VAIA (co-financé par l’Etat),
- une nouvelle tarification très incitative des juvéniles produits par le Pays, et donc des post-larves de crevettes,
- la mise en place d’un suivi et d’une protection sanitaire des cheptels aquacoles, et notamment de la souche polynésienne de Litopenaeus stylirostris,
en respect des règles internationales en matière de santé animale aquatique (Organisation Mondiale de la Santé Animale, www.oie.int )
- la mise en place d’un agrément des aquaculteurs désormais reconnus professionnellement.
Or, si la maîtrise de l’élevage de la crevette a été initiée plus particulièrement en Polynésie française (Ifremer et Aquacop, années 80), les moyens de son
développement avaient jusqu’à présent été limités.
Pourtant, la souche polynésienne de Litopenaeus stylirostris révèle des caractéristiques particulièrement intéressantes, pour ne pas dire exceptionnelles :
- introduite initialement il y a plus de trente ans du Mexique, cette souche a été créée par Ifremer (Weppe, 1992) et domestiquée depuis plus de 20 ans
en collaboration entre le service de la Pêche et l’Ifremer (Goguenheim et Remoissenet, 2010),
- exempte de maladies pouvant poser des risques sanitaires pour les cheptels sauvages et d’élevage des risques et financiers pour les fermes : aucun
virus à déclaration obligatoire à l’OIE, ni aucun Vibrio virulent n’est détecté sur les cheptels de crevettes polynésiens, cette situation rare est donc à
préserver (David et Remoissenet, 2010),
- la souche locale de L. stylirostris est très performante (2 à 3 cycles par an selon la méthode d’élevage utilisée) puisqu’elle a un potentiel de 8-10
T/ha/an en élevage semi-intensif et de bien plus de 20 T/ha/an en mode intensif (Goguenheim et Remoissenet, 2010),
Dans ce contexte, et alors qu’une étude du marché local de la crevette vient d’être réalisée (TNS-Sofres, 2010), il paraît important de faire un point de la
situation actuelle avec l’ensemble des parties prenantes, notamment sur :
- les objectifs des fermiers existants (120 T/an d’ici 2013),
- les objectifs et moyens de gestion et développement de la souche et des productions de l’écloserie VAI’A,
- l’identification des besoins du marché et les habitudes des consommateurs (le type de méthode d’élevage utilisée permettant d’offrir, soit du gros
calibre pour de l’élevage semi-intensif -nécessitant du foncier-, ou bien du petit ou moyen calibre pour de l’élevage hyper-intensif : soit en cages en
lagon, soit en méthode « biofloc » tel qu’utilisé depuis peu ailleurs dans le monde).
Cette journée est donc l’occasion de mettre à jour les connaissances sur la filière avec les experts, afin de poursuivre le débat déjà mené en 2010 entre les
acteurs et autorités les plus concernées par ce sujet. L’objectif est de travailler ensemble au développement d’une aquaculture endogène durable de
crevettes pouvant satisfaire une bonne partie du marché polynésien, voire même quelques niches à l’international.
Cette journée sera l’occasion de faire un point sur la situation actuelle de la filière, notamment sur :
- les objectifs des fermiers existants (120 T/an d’ici 2013),
- les objectifs et moyens de gestion et développement de la souche et des productions de l’écloserie VAI’A,
- l’identification des besoins du marché et les habitudes des consommateurs, présentés par TNS-Sofres.
Les présentations seront suivies d’un atelier – débat sur l’avenir de la crevetticulture en Polynésie française.
Résumé des interventions
La Polynésie française a solidement investi dans le secteur de l’aquaculture et notamment de la crevetticulture durant ces dernières années à travers :
- la construction du Centre Technique Aquacole VAIA (co-financé par l’Etat),
- une nouvelle tarification très incitative des juvéniles produits par le Pays, et donc des post-larves de crevettes,
- la mise en place d’un suivi et d’une protection sanitaire des cheptels aquacoles, et notamment de la souche polynésienne de Litopenaeus stylirostris,
en respect des règles internationales en matière de santé animale aquatique (Organisation Mondiale de la Santé Animale, www.oie.int )
- la mise en place d’un agrément des aquaculteurs désormais reconnus professionnellement.
Or, si la maîtrise de l’élevage de la crevette a été initiée plus particulièrement en Polynésie française (Ifremer et Aquacop, années 80), les moyens de son
développement avaient jusqu’à présent été limités.
Pourtant, la souche polynésienne de Litopenaeus stylirostris révèle des caractéristiques particulièrement intéressantes, pour ne pas dire exceptionnelles :
- introduite initialement il y a plus de trente ans du Mexique, cette souche a été créée par Ifremer (Weppe, 1992) et domestiquée depuis plus de 20 ans
en collaboration entre le service de la Pêche et l’Ifremer (Goguenheim et Remoissenet, 2010),
- exempte de maladies pouvant poser des risques sanitaires pour les cheptels sauvages et d’élevage des risques et financiers pour les fermes : aucun
virus à déclaration obligatoire à l’OIE, ni aucun Vibrio virulent n’est détecté sur les cheptels de crevettes polynésiens, cette situation rare est donc à
préserver (David et Remoissenet, 2010),
- la souche locale de L. stylirostris est très performante (2 à 3 cycles par an selon la méthode d’élevage utilisée) puisqu’elle a un potentiel de 8-10
T/ha/an en élevage semi-intensif et de bien plus de 20 T/ha/an en mode intensif (Goguenheim et Remoissenet, 2010),
Dans ce contexte, et alors qu’une étude du marché local de la crevette vient d’être réalisée (TNS-Sofres, 2010), il paraît important de faire un point de la
situation actuelle avec l’ensemble des parties prenantes, notamment sur :
- les objectifs des fermiers existants (120 T/an d’ici 2013),
- les objectifs et moyens de gestion et développement de la souche et des productions de l’écloserie VAI’A,
- l’identification des besoins du marché et les habitudes des consommateurs (le type de méthode d’élevage utilisée permettant d’offrir, soit du gros
calibre pour de l’élevage semi-intensif -nécessitant du foncier-, ou bien du petit ou moyen calibre pour de l’élevage hyper-intensif : soit en cages en
lagon, soit en méthode « biofloc » tel qu’utilisé depuis peu ailleurs dans le monde).
Cette journée est donc l’occasion de mettre à jour les connaissances sur la filière avec les experts, afin de poursuivre le débat déjà mené en 2010 entre les
acteurs et autorités les plus concernées par ce sujet. L’objectif est de travailler ensemble au développement d’une aquaculture endogène durable de
crevettes pouvant satisfaire une bonne partie du marché polynésien, voire même quelques niches à l’international.
Programme des journées « crevetticulture 2011 »
8 H 00 : Discours d’ouverture par le Ministre des Ressources Maritimes et Marc Taquet, directeur du COP Ifremer
8 H 30 La santé des crustacés en Polynésie française, cas des cheptels de crevettes, par Rarahu DAVID (SPE)
9 H 10 Quelques éléments sur la qualité des crevettes par Georges REMOISSENET (SPE)
9 H 40 La crevette en cages en Polynésie française : synthèse des résultats et perspectives, par Shital SWARUP-GAUCHER
(SPE), Jean GOGUENHEIM (Ifremer) et Georges REMOISSENET (SPE)
10 H 20 PAUSE
10 H 40 La gestion de la souche polynésienne de Litopenaues stylirostris : état des lieux et perspectives, par Jean
GOGUENHEIM
11 H 20 Résultats 2010 de l’EPT et perspectives en écloserie crevettes pour le CTA, par Benoît LE MARECHAL (CAPF), Jean-
Michel DELECHENEAU (CAPF) & Carine ELISSONDO (CAPF)
13 H 10 Le Biofloc : une technique d’avenir pour la Polynésie française, par Mauricio EMERENCIANO
13 H 50 L’étude de marché TNS-Sofres : résultats et perspectives, par Stéphane RENAUD (TNS-Sofres) ou Renaud
CHARLIER (TNS-Sofres)
14 H 30 PAUSE
15 H 00 Atelier-débat sur la crevetticulture en Polynésie française
Pour plus d’informations, contacter :
Hélène Gueguen – Tahiti Fa’ahotu – hgueguen@tahitifaahotu.pf - 28.67.65
Georges Remoissenet – service de la pêche - georges.remoissenet@peche.gov.pf – 50.25.50
8 H 30 La santé des crustacés en Polynésie française, cas des cheptels de crevettes, par Rarahu DAVID (SPE)
9 H 10 Quelques éléments sur la qualité des crevettes par Georges REMOISSENET (SPE)
9 H 40 La crevette en cages en Polynésie française : synthèse des résultats et perspectives, par Shital SWARUP-GAUCHER
(SPE), Jean GOGUENHEIM (Ifremer) et Georges REMOISSENET (SPE)
10 H 20 PAUSE
10 H 40 La gestion de la souche polynésienne de Litopenaues stylirostris : état des lieux et perspectives, par Jean
GOGUENHEIM
11 H 20 Résultats 2010 de l’EPT et perspectives en écloserie crevettes pour le CTA, par Benoît LE MARECHAL (CAPF), Jean-
Michel DELECHENEAU (CAPF) & Carine ELISSONDO (CAPF)
13 H 10 Le Biofloc : une technique d’avenir pour la Polynésie française, par Mauricio EMERENCIANO
13 H 50 L’étude de marché TNS-Sofres : résultats et perspectives, par Stéphane RENAUD (TNS-Sofres) ou Renaud
CHARLIER (TNS-Sofres)
14 H 30 PAUSE
15 H 00 Atelier-débat sur la crevetticulture en Polynésie française
Pour plus d’informations, contacter :
Hélène Gueguen – Tahiti Fa’ahotu – hgueguen@tahitifaahotu.pf - 28.67.65
Georges Remoissenet – service de la pêche - georges.remoissenet@peche.gov.pf – 50.25.50