Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 16/11/2017 - Des personnes âgées ayant fait quelques heures d'exercices mentaux sur ordinateur pour doper leur rapidité à répondre à des stimulations visuelles auraient réduit de près de 30% en moyenne leur risque de démence, selon une étude controversée publiée jeudi.
Parus dans la revue "Alzheimer's and Dementia: Translational Research and Clinical Interventions", les résultats préliminaires de cette étude, qui a duré dix ans, avaient été dévoilés en juillet 2016 à la conférence internationale annuelle de l'Association d'Alzheimer à Toronto au Canada.
L'étude, financée par les Instituts nationaux américains de la santé, a été menée avec plus de 2.800 participants en bonne santé âgés de 74 ans au début de l'expérience dont une partie, choisie au hasard, a été soumise à ces exercices mentaux appelés "Double Décision".
Ils consistent à identifier rapidement des objets sur ordinateur. La complexité et la vitesse du jeu augmente au fur et à mesure des progrès du sujet.
Ce test vise à doper la capacité de réaction et de mémorisation.
Les participants ont reçu au moins dix heures d'entraînement les cinq premières semaines de l'étude.
Les autres participants ont été répartis en trois groupes. Le premier a effectué des exercices classiques de mémorisation, le second des exercices de raisonnement et le troisième a servi de groupe témoin.
Les scientifiques ont mesuré les changements cognitifs juste après les cinq semaines d'entraînement aux exercices mentaux et ensuite tous les ans jusqu'à la cinquième année et une dernière fois dix ans après le début de la recherche. Ils ont évalué comment les participants effectuaient leurs différentes tâches quotidiennes en les interrogeant.
"La pratique du jeu de réactions mentales a entraîné une réduction de 29% du risque de démence pendant les dix ans de l'étude comparativement au groupe de contrôle", a résumé Jerri Edwards, chercheur à l'Université de Floride du sud, le principal auteur.
Aucune différence n'a été constatée dans les deux autres groupes.
"Ces résultats indiquant une réduction apparente du risque de démence après avoir effectué seulement quelques heures d'entraînement à des exercice cognitifs, sont plutôt surprenants et devraient être jugés avec réserve", estime le professeur de psyschiatrie Rob Howard à l'University College de Londres qui n'a pas participé à l'étude.
"Je trouve invraisemblable qu'une pratique aussi brève de ces exercices mentaux puisse avoir eu cet effet", ajoute-t-il.
Parus dans la revue "Alzheimer's and Dementia: Translational Research and Clinical Interventions", les résultats préliminaires de cette étude, qui a duré dix ans, avaient été dévoilés en juillet 2016 à la conférence internationale annuelle de l'Association d'Alzheimer à Toronto au Canada.
L'étude, financée par les Instituts nationaux américains de la santé, a été menée avec plus de 2.800 participants en bonne santé âgés de 74 ans au début de l'expérience dont une partie, choisie au hasard, a été soumise à ces exercices mentaux appelés "Double Décision".
Ils consistent à identifier rapidement des objets sur ordinateur. La complexité et la vitesse du jeu augmente au fur et à mesure des progrès du sujet.
Ce test vise à doper la capacité de réaction et de mémorisation.
Les participants ont reçu au moins dix heures d'entraînement les cinq premières semaines de l'étude.
Les autres participants ont été répartis en trois groupes. Le premier a effectué des exercices classiques de mémorisation, le second des exercices de raisonnement et le troisième a servi de groupe témoin.
Les scientifiques ont mesuré les changements cognitifs juste après les cinq semaines d'entraînement aux exercices mentaux et ensuite tous les ans jusqu'à la cinquième année et une dernière fois dix ans après le début de la recherche. Ils ont évalué comment les participants effectuaient leurs différentes tâches quotidiennes en les interrogeant.
"La pratique du jeu de réactions mentales a entraîné une réduction de 29% du risque de démence pendant les dix ans de l'étude comparativement au groupe de contrôle", a résumé Jerri Edwards, chercheur à l'Université de Floride du sud, le principal auteur.
Aucune différence n'a été constatée dans les deux autres groupes.
"Ces résultats indiquant une réduction apparente du risque de démence après avoir effectué seulement quelques heures d'entraînement à des exercice cognitifs, sont plutôt surprenants et devraient être jugés avec réserve", estime le professeur de psyschiatrie Rob Howard à l'University College de Londres qui n'a pas participé à l'étude.
"Je trouve invraisemblable qu'une pratique aussi brève de ces exercices mentaux puisse avoir eu cet effet", ajoute-t-il.