Les 300 élèves qui ont assisté à cette “école de la mer” ce mercredi 5 juin. Crédit : Tahiti Infos
Tahiti, le 5 juin 2024 - Pour la 18e édition de “l’école de la mer”, une croisière pédagogique sur la protection de l’environnement, l’association La Brigade verte a accueilli mercredi 300 élèves. Ils sont 100 de plus que l’année dernière à avoir embarqué pour un trajet de 2 heures sur le ferry Tauati, où ils ont pu échanger avec les différentes associations de protection de l’environnement du Fenua. Cent consciences de plus, à l’heure où la sensibilisation est primordiale pour faire changer les choses.
La Brigade verte organisait ce mercredi une nouvelle édition de “l’école de la mer”, une croisière pédagogique qui vise à sensibiliser les jeunes à la protection de l’environnement tout en s’amusant. Et comme chaque année, le problème du respect de l’environnement devient de plus en plus urgent : “Il faut faire évoluer les mentalités”. Ce sont ainsi 300 élèves – soit 100 de plus que l’année dernière – qui ont embarqué sur le ferry Tauati.
Amorcée en 2006, cette croisière est devenue un incontournable de La Brigade verte. Pendant deux heures, plusieurs élèves de différents établissements, allant de l’élémentaire au lycée, se réunissent à bord du ferry en compagnie de représentants d’associations environnementales. Ensemble, ils abordent différentes problématiques qui nuisent aux écosystèmes polynésiens, grâce à la parole de spécialistes. Les déchets sauvages, avec les associations Mama Natura et Les Bourdons de Moorea, qui se sont spécialisées dans les actions de ramassage. L’impact qu’ont ces déchets sur l’écosystème avec Coral Gardeners, par exemple. Et le vivre ensemble, le respect de toutes ces formes de vie sauvage avec les associations SOP Manu, Te Mana o te moana, Mata Tohora, respectivement engagées dans la lutte pour les oiseaux, les tortues marines et les baleines.
Éduquer les élèves en s’amusant
Des sujets concrets et imagés par les spécialistes afin de piquer la curiosité des enfants. Car c’est parfois compliqué d’intéresser les jeunes au sujet de la protection de l’environnement. C’est pourtant primordial pour cette génération de s’y intéresser, rappelle Ludovic Bardoux, le fondateur de l’association, vu que la génération actuelle est petit à petit en train de rater le coche. Les écosystèmes meurent et les jeunes seront plus tard les principaux concernés. “Il faut les intéresser avec des actions pertinentes, il ne faut pas barber les enfants avec la leçon de morale. L’idée de cette croisière est d’apporter un moment festif où on parle de choses sérieuses.” Et ça a l’air de marcher. Malgré les tympans endoloris des accompagnateurs, les jeunes s’amusent et apprennent. Mieux, certains comprennent et posent des questions sur ces sujets qui, traités par le biais du jeu, les intéressent.
Certaines associations avaient pris les devants en effectuant des opérations de sensibilisation dans des établissements scolaires quelques jours avant cette croisière. “C’est important de maintenir et de continuer cette sensibilisation”, continue une enseignante et accompagnatrice d’une classe de 6e durant cette croisière. Elle révélait d’ailleurs que ses élèves avaient été “choqués” lors de ces actions de sensibilisation, “car ils n’ont pas conscience des chiffres, de cette réalité environnementale”.
Les éveiller, eux et leur entourage
“Vous êtes fiu d’entendre ce discours, mais chacun de vous a le pouvoir de changer les choses”, termine Ludovic Bardoux, alors que le bateau s’approche du quai de Papeete. Comme à chaque édition de cette croisière, il espère vraiment que ces discours aient touché les jeunes à bord. Ces jeunes, il les appelle les “éco-ambassadeurs”, qui doivent prêcher la bonne parole “dans leur école, dans leur commune, dans leur famille” afin de, à leur tour, sensibiliser et faire changer les mentalités. “Les enfants, c’est l’avenir”, “les adultes de demain”, rajoute une bénévole de l’association Mama Natura. Un “demain” que les adultes d’aujourd’hui peinent à imaginer. “Et s’ils sont sensibilisés, ils sensibiliseront leurs parents.” Imaginez-vous vous faire reprendre par votre jeune enfant après avoir jeté un mégot de cigarette par terre, par exemple. C’est sans doute la voix qu’un adulte borné, sans réelle conscience de l’impact de son geste, est le plus enclin à écouter. Pour les différentes associations sur place, sensibiliser un enfant, c’est sensibiliser tout son entourage.
Enfin, pour ces enfants, c’est aussi un moyen de voir qu’il est possible d’agir, explique une enseignante. “Cette réalité environnementale, on la voit, on en entend souvent parler, mais c’est important pour eux de savoir qu’on peut aussi s’investir.” Peut-être un moyen de recruter de futurs bénévoles pour les associations sur place. Même si certaines n’ont pas attendu la croisière, comme l’association Mama Natura qui réalise des actions de ramassage de déchets avec des classes de lycéens.
La Brigade verte organisait ce mercredi une nouvelle édition de “l’école de la mer”, une croisière pédagogique qui vise à sensibiliser les jeunes à la protection de l’environnement tout en s’amusant. Et comme chaque année, le problème du respect de l’environnement devient de plus en plus urgent : “Il faut faire évoluer les mentalités”. Ce sont ainsi 300 élèves – soit 100 de plus que l’année dernière – qui ont embarqué sur le ferry Tauati.
Amorcée en 2006, cette croisière est devenue un incontournable de La Brigade verte. Pendant deux heures, plusieurs élèves de différents établissements, allant de l’élémentaire au lycée, se réunissent à bord du ferry en compagnie de représentants d’associations environnementales. Ensemble, ils abordent différentes problématiques qui nuisent aux écosystèmes polynésiens, grâce à la parole de spécialistes. Les déchets sauvages, avec les associations Mama Natura et Les Bourdons de Moorea, qui se sont spécialisées dans les actions de ramassage. L’impact qu’ont ces déchets sur l’écosystème avec Coral Gardeners, par exemple. Et le vivre ensemble, le respect de toutes ces formes de vie sauvage avec les associations SOP Manu, Te Mana o te moana, Mata Tohora, respectivement engagées dans la lutte pour les oiseaux, les tortues marines et les baleines.
Éduquer les élèves en s’amusant
Des sujets concrets et imagés par les spécialistes afin de piquer la curiosité des enfants. Car c’est parfois compliqué d’intéresser les jeunes au sujet de la protection de l’environnement. C’est pourtant primordial pour cette génération de s’y intéresser, rappelle Ludovic Bardoux, le fondateur de l’association, vu que la génération actuelle est petit à petit en train de rater le coche. Les écosystèmes meurent et les jeunes seront plus tard les principaux concernés. “Il faut les intéresser avec des actions pertinentes, il ne faut pas barber les enfants avec la leçon de morale. L’idée de cette croisière est d’apporter un moment festif où on parle de choses sérieuses.” Et ça a l’air de marcher. Malgré les tympans endoloris des accompagnateurs, les jeunes s’amusent et apprennent. Mieux, certains comprennent et posent des questions sur ces sujets qui, traités par le biais du jeu, les intéressent.
Certaines associations avaient pris les devants en effectuant des opérations de sensibilisation dans des établissements scolaires quelques jours avant cette croisière. “C’est important de maintenir et de continuer cette sensibilisation”, continue une enseignante et accompagnatrice d’une classe de 6e durant cette croisière. Elle révélait d’ailleurs que ses élèves avaient été “choqués” lors de ces actions de sensibilisation, “car ils n’ont pas conscience des chiffres, de cette réalité environnementale”.
Les éveiller, eux et leur entourage
“Vous êtes fiu d’entendre ce discours, mais chacun de vous a le pouvoir de changer les choses”, termine Ludovic Bardoux, alors que le bateau s’approche du quai de Papeete. Comme à chaque édition de cette croisière, il espère vraiment que ces discours aient touché les jeunes à bord. Ces jeunes, il les appelle les “éco-ambassadeurs”, qui doivent prêcher la bonne parole “dans leur école, dans leur commune, dans leur famille” afin de, à leur tour, sensibiliser et faire changer les mentalités. “Les enfants, c’est l’avenir”, “les adultes de demain”, rajoute une bénévole de l’association Mama Natura. Un “demain” que les adultes d’aujourd’hui peinent à imaginer. “Et s’ils sont sensibilisés, ils sensibiliseront leurs parents.” Imaginez-vous vous faire reprendre par votre jeune enfant après avoir jeté un mégot de cigarette par terre, par exemple. C’est sans doute la voix qu’un adulte borné, sans réelle conscience de l’impact de son geste, est le plus enclin à écouter. Pour les différentes associations sur place, sensibiliser un enfant, c’est sensibiliser tout son entourage.
Enfin, pour ces enfants, c’est aussi un moyen de voir qu’il est possible d’agir, explique une enseignante. “Cette réalité environnementale, on la voit, on en entend souvent parler, mais c’est important pour eux de savoir qu’on peut aussi s’investir.” Peut-être un moyen de recruter de futurs bénévoles pour les associations sur place. Même si certaines n’ont pas attendu la croisière, comme l’association Mama Natura qui réalise des actions de ramassage de déchets avec des classes de lycéens.