Nouméa, France | AFP | lundi 01/05/2017 - Les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie sont divisés sur l'élection présidentielle, certains partis appelant à voter pour Emmanuel Macron tandis que d'autres refusent de participer à ce scrutin national, a constaté mardi l'AFP.
"L'Union Calédonienne ne participe pas aux élections nationales, présidentielles et législatives", a rappelé pendant l'entre-deux tours Gérard Reignier, secrétaire général de l'UC, membre de poids du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste).
La décision de bouder les scrutins nationaux de 2017 remonte au Congrès de l'UC de novembre lorsque cette formation a choisi de se consacrer "à la préparation de l'accession du pays à la pleine souveraineté", dans la perspective du référendum d'autodétermination prévu pour novembre 2018.
La percée de Marine Le Pen, la candidate du Front national, le 23 avril, arrivée dans l'archipel juste derrière François Fillon (LR) avec 29,09%, inquiète toutefois l'UC.
"Au second tour, on sera sûrement le territoire qui enregistrera le meilleur score pour Mme Le Pen. C'est un très mauvais signe pour la région, la France et les instances internationales", déplore Gérard Reignier.
Le parti Travailliste, proche de l'extrême gauche, a lui aussi décidé de ne pas prendre part aux élections nationales, tout en considérant que la montée du FN traduit "un échec du vivre-ensemble".
En revanche, le Palika, l'autre locomotive du FLNKS, qui avait fait campagne pour Benoît Hamon (PS) au premier tour, a appelé ses militants à voter pour Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche !. Les deux autres formations minoritaires de la coalition indépendantiste, le RDO et l'UPM, sont également sur cette ligne.
"Nous disons attention, il y a danger pour la suite: il ne faut pas s'abstenir parce que cela joue en faveur de Marine Le Pen", a déclaré ce week-end Charles Washetine, à l'occasion d'un Bureau politique du Palika.
"L'Union Calédonienne ne participe pas aux élections nationales, présidentielles et législatives", a rappelé pendant l'entre-deux tours Gérard Reignier, secrétaire général de l'UC, membre de poids du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste).
La décision de bouder les scrutins nationaux de 2017 remonte au Congrès de l'UC de novembre lorsque cette formation a choisi de se consacrer "à la préparation de l'accession du pays à la pleine souveraineté", dans la perspective du référendum d'autodétermination prévu pour novembre 2018.
La percée de Marine Le Pen, la candidate du Front national, le 23 avril, arrivée dans l'archipel juste derrière François Fillon (LR) avec 29,09%, inquiète toutefois l'UC.
"Au second tour, on sera sûrement le territoire qui enregistrera le meilleur score pour Mme Le Pen. C'est un très mauvais signe pour la région, la France et les instances internationales", déplore Gérard Reignier.
Le parti Travailliste, proche de l'extrême gauche, a lui aussi décidé de ne pas prendre part aux élections nationales, tout en considérant que la montée du FN traduit "un échec du vivre-ensemble".
En revanche, le Palika, l'autre locomotive du FLNKS, qui avait fait campagne pour Benoît Hamon (PS) au premier tour, a appelé ses militants à voter pour Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche !. Les deux autres formations minoritaires de la coalition indépendantiste, le RDO et l'UPM, sont également sur cette ligne.
"Nous disons attention, il y a danger pour la suite: il ne faut pas s'abstenir parce que cela joue en faveur de Marine Le Pen", a déclaré ce week-end Charles Washetine, à l'occasion d'un Bureau politique du Palika.