Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 10/12/2020 - Les dirigeants des îles du Pacifique ont appelé vendredi à "prendre au sérieux" les questions relatives au changement climatique à la veille d'une réunion sur le sujet co-organisée par l'ONU, le Royaume-Uni et la France.
Compte tenu de leur faible altitude, les petites îles du Pacifique sont particulièrement exposées à l'élévation du niveau de la mer et aux cyclones de plus en plus puissants.
Lors d'une réunion virtuelle du Forum des îles du Pacifique (FIP), le Premier ministre des Fiji, Frank Bainimarama a souligné que les progrès en la matière sont au point mort depuis la signature de l'accord de Paris.
"Nous, les nations du Pacifique, devons pour notre peuple et l'humanité tout entière, élever davantage la voix pour exiger des grands émetteurs (de CO2) qu'ils intensifient leurs actions et leurs engagements en matière climatique", a-t-il déclaré.
"Sans cela, nous perdrons nos maisons, notre mode de vie, notre bien-être et nos moyens de subsistance - il est plus que temps d'être sérieux", a martelé le Premier ministre.
"Nous avons tous signé l'accord de Paris, maintenant, faisons tout pour le mettre en oeuvre".
Les 18 membres du FIP avaient appelé à cette réunion afin de coordonner les demandes des dirigeants de la région pour mettre la pression sur les chefs d'Etat qui doivent participer samedi à une réunion co-organisée par l'ONU, le Royaume-Uni et la France, à l'occasion du 5e anniversaire de l'Accord de Paris sur le climat.
Conclu en décembre 2015 entre 195 pays membres de l'ONU et signé en 2016, il vise à limiter le réchauffement à +2°C voire 1,5°C.
M. Bainimarama a estimé que la planète est en passe de voir les températures augmenter de 5°C d'ici 2100, ce qui serait une catastrophe notamment pour les nations du Pacifique.
"Je refuse de laisser les Fidjiens et nos frères et soeurs des îles du Pacifique être les cobayes qui se sacrifient pour le compte des pays miniers et des entreprises à fortes émissions", a-t-il déclaré.
"Nous ne devons pas rester les bras croisés et regarder les pays les plus vulnérables du monde subir (tout cela), juste afin de prévenir les nations les plus riches qu'elles vont bientôt subir le même destin".
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a proclamé la semaine dernière un état d'"urgence climatique" devant le Parlement, soulignant la nécessité d'une action rapide en ce domaine dans l'intérêt des générations futures.
Compte tenu de leur faible altitude, les petites îles du Pacifique sont particulièrement exposées à l'élévation du niveau de la mer et aux cyclones de plus en plus puissants.
Lors d'une réunion virtuelle du Forum des îles du Pacifique (FIP), le Premier ministre des Fiji, Frank Bainimarama a souligné que les progrès en la matière sont au point mort depuis la signature de l'accord de Paris.
"Nous, les nations du Pacifique, devons pour notre peuple et l'humanité tout entière, élever davantage la voix pour exiger des grands émetteurs (de CO2) qu'ils intensifient leurs actions et leurs engagements en matière climatique", a-t-il déclaré.
"Sans cela, nous perdrons nos maisons, notre mode de vie, notre bien-être et nos moyens de subsistance - il est plus que temps d'être sérieux", a martelé le Premier ministre.
"Nous avons tous signé l'accord de Paris, maintenant, faisons tout pour le mettre en oeuvre".
Les 18 membres du FIP avaient appelé à cette réunion afin de coordonner les demandes des dirigeants de la région pour mettre la pression sur les chefs d'Etat qui doivent participer samedi à une réunion co-organisée par l'ONU, le Royaume-Uni et la France, à l'occasion du 5e anniversaire de l'Accord de Paris sur le climat.
Conclu en décembre 2015 entre 195 pays membres de l'ONU et signé en 2016, il vise à limiter le réchauffement à +2°C voire 1,5°C.
M. Bainimarama a estimé que la planète est en passe de voir les températures augmenter de 5°C d'ici 2100, ce qui serait une catastrophe notamment pour les nations du Pacifique.
"Je refuse de laisser les Fidjiens et nos frères et soeurs des îles du Pacifique être les cobayes qui se sacrifient pour le compte des pays miniers et des entreprises à fortes émissions", a-t-il déclaré.
"Nous ne devons pas rester les bras croisés et regarder les pays les plus vulnérables du monde subir (tout cela), juste afin de prévenir les nations les plus riches qu'elles vont bientôt subir le même destin".
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a proclamé la semaine dernière un état d'"urgence climatique" devant le Parlement, soulignant la nécessité d'une action rapide en ce domaine dans l'intérêt des générations futures.