Dès que le vent est faible, une forte odeur de gaz est sensible dans plusieurs quartiers de la ville et provoque des irritations des voies respiratoires. Dans certaines zones de la presqu'île de Ducos, les habitants sont incommodés en permanence.
"Il s'agit d'émanations de sulfure d'hydrogène (H2S) et de Mercaptan, un traceur olfactif, qui permet d'identifier les fuites", a déclaré à l'AFP Laure Lacheretz, de l'Association Scalair à Nouméa, qui reçoit de nombreux appels de la population en colère.
"On ne sait pas quels sont les impacts sur la santé, car on ne connaît pas les niveaux de concentration. Pour l'instant, il semble qu'il n'y ait eu que des irritations légères", a-t-elle ajouté.
Cette pollution est due à une livraison de 60.000 tonnes de fioul stockée à l'usine métallurgique SLN du groupe minier français Eramet, située à l'entrée de la ville de Nouméa.
Ce fioul produit des dégagements gazeux consécutifs à de mauvaises conditions de transport. Les odeurs proviennent des évents des réservoirs de stockage de la centrale thermique et des réservoirs principaux.
Vice-président de la province sud, Philippe Michel, a exprimé mardi son exaspération face à l'attitude de l'industriel qui, selon lui, "n'est pas à la hauteur" face à ces incidents.
"J'ai pris un arrêté mettant en demeure la SLN d'équiper sous trois jours l'ensemble de ses installations de stockage de fioul de dispositifs de récupération ou de neutralisation des émanations", a-t-il déclaré à l'AFP.
De son côté Pierre Alla, directeur de la SLN, a affirmé que les émanations, "très diluées", n'étaient pas dangereuses et que l'entreprise allait solutionner le problème dans les prochains jours.
cw/mad/bg
"Il s'agit d'émanations de sulfure d'hydrogène (H2S) et de Mercaptan, un traceur olfactif, qui permet d'identifier les fuites", a déclaré à l'AFP Laure Lacheretz, de l'Association Scalair à Nouméa, qui reçoit de nombreux appels de la population en colère.
"On ne sait pas quels sont les impacts sur la santé, car on ne connaît pas les niveaux de concentration. Pour l'instant, il semble qu'il n'y ait eu que des irritations légères", a-t-elle ajouté.
Cette pollution est due à une livraison de 60.000 tonnes de fioul stockée à l'usine métallurgique SLN du groupe minier français Eramet, située à l'entrée de la ville de Nouméa.
Ce fioul produit des dégagements gazeux consécutifs à de mauvaises conditions de transport. Les odeurs proviennent des évents des réservoirs de stockage de la centrale thermique et des réservoirs principaux.
Vice-président de la province sud, Philippe Michel, a exprimé mardi son exaspération face à l'attitude de l'industriel qui, selon lui, "n'est pas à la hauteur" face à ces incidents.
"J'ai pris un arrêté mettant en demeure la SLN d'équiper sous trois jours l'ensemble de ses installations de stockage de fioul de dispositifs de récupération ou de neutralisation des émanations", a-t-il déclaré à l'AFP.
De son côté Pierre Alla, directeur de la SLN, a affirmé que les émanations, "très diluées", n'étaient pas dangereuses et que l'entreprise allait solutionner le problème dans les prochains jours.
cw/mad/bg