Tahiti, le 2 février 2021 - Après sept semaines de grève, neuf employés de la société Oceania occupaient encore, mardi, leur piquet de grève à Fare Ute. Si grévistes et direction se sont entendus sur certains points, les négociations achoppent sur la mise en place d'un 13e mois.
Lundi, les neuf grévistes, principalement des chauffeurs, de la société Oceania ont entamé leur huitième semaine de grève. Et l'ambiance sur le piquet de grève à Fare Ute, situé en face de l'entrée de l'entrepôt de la société de distribution, était plutôt détendue en dépit du contexte sanitaire et économique. "Évidemment ce n'est pas facile de tenir une grève aussi longtemps. Mais on s'entraide et on s'en sort encore jusqu'à aujourd'hui. Nous, de notre côté, on est prêt encore à tenir un moment", indique Philippe Tepara, qui se fait le représentant de ses collègues grévistes.
L'activité de l'entreprise pas destabilisée
Si les employés, en débrayage depuis le 15 décembre, et la direction de la société se sont entendus sur certains points comme la régularisation des contrats de travail et la définition de fiches de poste, les négociations se cristallisent autour de la mise en place d'un 13e mois. "Lors des négociations, on nous parlait de mettre en place des gratifications fixes et variables et qui pourraient évoluer par la suite vers un 13e mois. Mais cette proposition ne répond pas à nos revendications", insiste Philippe Tepara. "Comme je l'ai dit, nous sommes prêts à tenir pour obtenir ce 13e mois. On verra qui va craquer en premier parce qu'on voit que cela devient compliquer de gérer les livraisons."
Rappelons qu'au début du conflit social, les grévistes avaient installé des barrages pour bloquer l'accès à l'entrepôt et perturber l'activité de la société. Saisi en référé le 30 décembre dernier par la direction d'Oceania, le tribunal de première instance avait sommé les grévistes de débloquer les accès à l'entrepôt.
Mis à part cet épisode, du côté des neuf autres salariés de la société au travail, on affirme que l'activité de l'entreprise n'a pas été particulièrement déstabilisée. "On arrive plus tôt et on repart plus tard tous les jours mais rien de plus", nous explique-t-on à l'entrepôt. "Avec la crise que l'on connait aujourd'hui, on a un peu de mal à comprendre pourquoi ils continuent à faire grève."
Lundi, les neuf grévistes, principalement des chauffeurs, de la société Oceania ont entamé leur huitième semaine de grève. Et l'ambiance sur le piquet de grève à Fare Ute, situé en face de l'entrée de l'entrepôt de la société de distribution, était plutôt détendue en dépit du contexte sanitaire et économique. "Évidemment ce n'est pas facile de tenir une grève aussi longtemps. Mais on s'entraide et on s'en sort encore jusqu'à aujourd'hui. Nous, de notre côté, on est prêt encore à tenir un moment", indique Philippe Tepara, qui se fait le représentant de ses collègues grévistes.
L'activité de l'entreprise pas destabilisée
Si les employés, en débrayage depuis le 15 décembre, et la direction de la société se sont entendus sur certains points comme la régularisation des contrats de travail et la définition de fiches de poste, les négociations se cristallisent autour de la mise en place d'un 13e mois. "Lors des négociations, on nous parlait de mettre en place des gratifications fixes et variables et qui pourraient évoluer par la suite vers un 13e mois. Mais cette proposition ne répond pas à nos revendications", insiste Philippe Tepara. "Comme je l'ai dit, nous sommes prêts à tenir pour obtenir ce 13e mois. On verra qui va craquer en premier parce qu'on voit que cela devient compliquer de gérer les livraisons."
Rappelons qu'au début du conflit social, les grévistes avaient installé des barrages pour bloquer l'accès à l'entrepôt et perturber l'activité de la société. Saisi en référé le 30 décembre dernier par la direction d'Oceania, le tribunal de première instance avait sommé les grévistes de débloquer les accès à l'entrepôt.
Mis à part cet épisode, du côté des neuf autres salariés de la société au travail, on affirme que l'activité de l'entreprise n'a pas été particulièrement déstabilisée. "On arrive plus tôt et on repart plus tard tous les jours mais rien de plus", nous explique-t-on à l'entrepôt. "Avec la crise que l'on connait aujourd'hui, on a un peu de mal à comprendre pourquoi ils continuent à faire grève."