Les feux de détresse usagés doivent être déposés chez le fournisseur


L’incendie survenu à Paihoro le 31 juillet dernier a été déclenché par des fusées de détresse périmées, qui avaient été jetées dans une benne à ordures en provenance du port de Papeete.

Afin d’éviter que ce genre d’incident ne se reproduise, une réunion a été organisée par le ministère de l’Environnement ce matin, avec les différents acteurs de la filière. Il s’agissait de mettre en place des mesures d’urgence en matière de collecte et de traitement, qui puissent garantir la sécurité des populations et des intervenants, tout en évitant de porter atteinte à l’environnement.

Les engins pyrotechniques de signalement des détresses maritimes (feux à main, fusées parachute et fumigènes), appelés communément fusées de détresse, sont des matériels imposés pour la sécurité à bord des navires. Cependant, le dépôt de ces engins en fin de vie est strictement interdit dans les poubelles, puisque ces matériels sont considérés comme des déchets dangereux (article R. 541-8 du code de l'environnement).

Le ministre de l’environnement, Jacky BRYANT, a rappelé la nécessité de mettre en place rapidement une traçabilité de ces matériels dangereux : chaque fusée vendue doit pouvoir être reliée à un fournisseur et un acheteur, par le biais d’un numéro de série, pour que chacun puisse faire face à ses responsabilités le cas échéant.

Pour ce qui concerne la collecte des engins périmés, les deux importateurs de la place ont donné leur accord pour qu’ils leur soient ramenés. Donc désormais, toute personne détenant des signaux de détresse périmés devra les déposer chez son fournisseur.

Le ministère s’est également engagé à trouver dans les meilleurs délais une solution pour le traitement de ces déchets dangereux.


Rédigé par communiqué du MEnvironnement le Mardi 28 Aout 2012 à 22:04 | Lu 699 fois