Paris, France | AFP | mardi 10/04/2018 - Les océans ont connu des périodes de canicule plus longues et plus fréquentes au cours du siècle écoulé, ce qui peut avoir "des impacts de long terme dévastateurs", selon un étude parue mardi dans Nature Communications.
Entre 1925 et 2016, la fréquence des épisodes de chaleur maritime a augmenté en moyenne de 34% et leur durée de 17%, avec une accélération depuis 1986, selon cette étude, présentée comme la première du genre réalisée à l'échelle mondiale.
Une vague de chaleur maritime correspond à au moins cinq jours consécutifs où la surface de l'eau est "anormalement chaude".
Les océans jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat de la planète. Ils emmagasinent une partie du rayonnement solaire au niveau de l'Equateur puis les eaux se déplacent vers les pôles et restituent de la chaleur, régulant ainsi les températures.
"Certains d'entre nous pourront apprécier des eaux plus chaudes quand ils vont nager, mais ces vagues de chaleur ont des impacts significatifs sur les écosystèmes, la biodiversité, la pêche, le tourisme et l'aquaculture", avertit Eric Oliver de l'université canadienne de Dalhousie, qui a dirigé l'étude. "Ces impacts vont souvent de pair avec des conséquences économiques profondes", ajoute-t-il.
Ces épisodes de canicule sont liés à une élévation générale des températures moyennes de la surface des océans, selon l'étude.
Alors que les océans absorbent plus de 90% de la chaleur due à l'effet de serre, "il est probable que les épisodes de canicule marine vont continuer à progresser", indique un des co-auteurs de l'étude, Neil Holbrook, de l'université de Tasmanie.
Ces canicules peuvent provoquer un blanchiment des coraux, la mort en masse d'invertébrés ou encore la disparition de forêts de varech, des algues marines.
Les activités humaines ne sont pas épargnées, avec une diminution des stocks de poissons. Autre exemple, en 2012 dans le golfe du Maine, les homards avaient été plus nombreux à cause d'un épisode de canicule maritime, ce qui avait fait baisser leurs prix de vente.
"Nous commençons tout juste à reconstituer l'impact du changement climatique et du réchauffement des eaux sur nos écosystèmes marins", dit Eric Oliver.
Les chercheurs se sont basés sur des données récoltées par des navires et des stations terrestres ainsi que sur des données satellitaires, en retranchant les effets liés à des phénomènes exceptionnels comme El Niño.
Entre 1925 et 2016, la fréquence des épisodes de chaleur maritime a augmenté en moyenne de 34% et leur durée de 17%, avec une accélération depuis 1986, selon cette étude, présentée comme la première du genre réalisée à l'échelle mondiale.
Une vague de chaleur maritime correspond à au moins cinq jours consécutifs où la surface de l'eau est "anormalement chaude".
Les océans jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat de la planète. Ils emmagasinent une partie du rayonnement solaire au niveau de l'Equateur puis les eaux se déplacent vers les pôles et restituent de la chaleur, régulant ainsi les températures.
"Certains d'entre nous pourront apprécier des eaux plus chaudes quand ils vont nager, mais ces vagues de chaleur ont des impacts significatifs sur les écosystèmes, la biodiversité, la pêche, le tourisme et l'aquaculture", avertit Eric Oliver de l'université canadienne de Dalhousie, qui a dirigé l'étude. "Ces impacts vont souvent de pair avec des conséquences économiques profondes", ajoute-t-il.
Ces épisodes de canicule sont liés à une élévation générale des températures moyennes de la surface des océans, selon l'étude.
Alors que les océans absorbent plus de 90% de la chaleur due à l'effet de serre, "il est probable que les épisodes de canicule marine vont continuer à progresser", indique un des co-auteurs de l'étude, Neil Holbrook, de l'université de Tasmanie.
Ces canicules peuvent provoquer un blanchiment des coraux, la mort en masse d'invertébrés ou encore la disparition de forêts de varech, des algues marines.
Les activités humaines ne sont pas épargnées, avec une diminution des stocks de poissons. Autre exemple, en 2012 dans le golfe du Maine, les homards avaient été plus nombreux à cause d'un épisode de canicule maritime, ce qui avait fait baisser leurs prix de vente.
"Nous commençons tout juste à reconstituer l'impact du changement climatique et du réchauffement des eaux sur nos écosystèmes marins", dit Eric Oliver.
Les chercheurs se sont basés sur des données récoltées par des navires et des stations terrestres ainsi que sur des données satellitaires, en retranchant les effets liés à des phénomènes exceptionnels comme El Niño.