Photo d'archives
PAPEETE, le 3 avril 2019. Les syndicats appellent tous les enseignants, des 1er et 2nd degrés, à faire grève ce jeudi pour soutenir les mouvements nationaux contre le projet de loi initié par Jean Marie Blanquer, le ministre de l'Education nationale. Les enseignants sont appelés à se réunir de 9 heures à midi devant le haut-commissariat.
Opposés aux réformes du ministre de l'Education, des syndicats enseignants appellent à une grève ce jeudi. "Les réformes lancées par Blanquer remettent en cause le système éducatif républicain. Ce projet de loi pour une « école de la confiance » doit être examiné par le sénat. En métropole le mouvement prend de l’ampleur", indique le syndicat SNUipp-FSU de Polynésie dans un communiqué. "Les enseignants du primaire et du secondaire ne sont pas d’accord avec les réformes proposées. Il est encore temps de nous y opposer. En Polynésie, la FSU (SNES, SNEP, SNUEP, SNUIPP) appelle à un rassemblement qui doit montrer au gouvernement et à nos autorités de tutelle sur le Territoire qu’ici non plus, ils n’ont pas notre accord pour cette démolition programmée de l’Ecole. Une entrevue avec le haut-commissaire a été demandée."
Ce projet de loi "sur l'école de la confiance" suscite la défiance. Voté par l'Assemblée nationale, il doit encore passer début mai devant le Sénat et les syndicats aimeraient le voir retoqué ou même abrogé.
En cause, plusieurs dispositions, notamment la création d'"établissements publics des savoirs fondamentaux", dont l'objectif sera de rassembler en une seule entité un collège et une ou plusieurs écoles du même secteur, et qui fait redouter à certains la disparition des directeurs d'école.
Le vote de l'instruction obligatoire à trois ans fait également grincer des dents, en obligeant les municipalités à financer la mesure pour les maternelles privées.
Avant la manifestation de samedi, Jean-Michel Blanquer a écrit aux enseignants une lettre de soutien, les présentant comme à "l'avant-garde du progrès social".
Opposés aux réformes du ministre de l'Education, des syndicats enseignants appellent à une grève ce jeudi. "Les réformes lancées par Blanquer remettent en cause le système éducatif républicain. Ce projet de loi pour une « école de la confiance » doit être examiné par le sénat. En métropole le mouvement prend de l’ampleur", indique le syndicat SNUipp-FSU de Polynésie dans un communiqué. "Les enseignants du primaire et du secondaire ne sont pas d’accord avec les réformes proposées. Il est encore temps de nous y opposer. En Polynésie, la FSU (SNES, SNEP, SNUEP, SNUIPP) appelle à un rassemblement qui doit montrer au gouvernement et à nos autorités de tutelle sur le Territoire qu’ici non plus, ils n’ont pas notre accord pour cette démolition programmée de l’Ecole. Une entrevue avec le haut-commissaire a été demandée."
Ce projet de loi "sur l'école de la confiance" suscite la défiance. Voté par l'Assemblée nationale, il doit encore passer début mai devant le Sénat et les syndicats aimeraient le voir retoqué ou même abrogé.
En cause, plusieurs dispositions, notamment la création d'"établissements publics des savoirs fondamentaux", dont l'objectif sera de rassembler en une seule entité un collège et une ou plusieurs écoles du même secteur, et qui fait redouter à certains la disparition des directeurs d'école.
Le vote de l'instruction obligatoire à trois ans fait également grincer des dents, en obligeant les municipalités à financer la mesure pour les maternelles privées.
Avant la manifestation de samedi, Jean-Michel Blanquer a écrit aux enseignants une lettre de soutien, les présentant comme à "l'avant-garde du progrès social".