Une équipe de France à redresser
Après le fiasco et le désastre moral du Mondial, c'est une mission très délicate à laquelle va s'atteler Laurent Blanc. Sur le plan strictement sportif, le nouveau sélectionneur doit rebâtir une équipe dont la plupart des cadres ont été totalement discrédités par l'épisode de la grève du 20 juin. Le +Président+ a voulu marquer le coup en se passant des services des 23 joueurs présents en Afrique du Sud pour le premier match de la saison, l'amical contre la Norvège, le 11 août. Histoire de faire table rase du passé et surtout de pouvoir les récupérer dès le début des éliminatoires de l'Euro-2012, le 3 septembre contre le Belarus. Mais la création par la FFF d'une mission d'information sur les évènements de Knysna et d'éventuelles sanctions à l'égard des meneurs pourraient venir perturber ses plans. Autre chantier prioritaire pour Blanc: restaurer l'image des Bleus, particulièrement mise à mal durant la Coupe du monde.
. L'embellie en Coupe d'Europe: tendance de fond ou éclaircie passagère?
La pathétique campagne des Bleus en Afrique du Sud a occulté la belle saison européenne des clubs français (Lyon éliminé en demi-finales de la Ligue de champions, Bordeaux en quart de finale, Marseille en quart de finale d'Europa League). La France a ainsi enregistré en 2009-10 le meilleur coefficient UEFA de son histoire. Est-ce le signe d'un retour au premier plan des formations hexagonales en Europe? Il est trop tôt pour en juger, les représentants français ayant notamment bénéficié de tirages favorables à l'image du quart de finale de C1 Lyon-Bordeaux. Le calme plat qui règne sur le marché des transferts a certes permis d'éviter un exode massif mais les arrivées se font au compte-gouttes. Difficile dans ces conditions de lutter avec les grosses cylindrées européennes et la France pourrait très bien retrouver son rang de nation de seconde zone sur le continent.
. Un duel OM-OL en L1?
Les deux clubs se sont livrés un beau mano a mano la saison dernière et rien ne devrait les empêcher d'en découdre de nouveau en 2010-11. Avec des effectifs quasiment inchangés, les deux plus gros budgets de la L1 (150 millions d'euros pour Lyon, 140 pour l'OM) possèdent les arguments les plus solides par rapport à la concurrence mais la pression sera surtout sur les épaules des Lyonnais et de leur entraîneur Claude Puel, qui reste sur deux saisons blanches. Paris, malgré deux recrues prometteuses (Nenê, Bodmer), paraît trop juste pour se mêler à la course au titre et sera surtout attendu en coulisses avec les nouvelles mesures de sécurité adoptées au Parc des Princes. Bordeaux, avec à sa tête le revenant Jean Tigana, doit lui tenter de garder ses deux leaders du milieu, Gourcuff et Diarra, avant de songer à une éventuelle reconquête du championnat.
. Une AG charnière pour la FFF
Le 18 décembre, la FFF devra se pencher sur son mode de gouvernance, dans l'oeil du cyclone depuis le Mondial et dont la réforme est réclamée par le ministère des Sports et la LFP. Les pros et leur président Frédéric Thiriez ont déjà avancé leurs pions (exécutif resserré avec création d'un directoire et d'un conseil de surveillance, élection du président par la base, représentation plus importante du monde professionnel dans les instances) mais les amateurs ne comptent pas se laisser faire, persuadés que seule la gestion de l'équipe de France intéresse in fine la LFP. Des Etats généraux du football français déblaieront le terrain à l'automne avant l'Assemblée fédérale extraordinaire du 18 décembre qui devrait ensuite prolonger le mandat du président intérimaire Fernand Duchaussoy jusqu'au printemps 2011 et l'entrée en vigueur des nouveaux statuts.
Après le fiasco et le désastre moral du Mondial, c'est une mission très délicate à laquelle va s'atteler Laurent Blanc. Sur le plan strictement sportif, le nouveau sélectionneur doit rebâtir une équipe dont la plupart des cadres ont été totalement discrédités par l'épisode de la grève du 20 juin. Le +Président+ a voulu marquer le coup en se passant des services des 23 joueurs présents en Afrique du Sud pour le premier match de la saison, l'amical contre la Norvège, le 11 août. Histoire de faire table rase du passé et surtout de pouvoir les récupérer dès le début des éliminatoires de l'Euro-2012, le 3 septembre contre le Belarus. Mais la création par la FFF d'une mission d'information sur les évènements de Knysna et d'éventuelles sanctions à l'égard des meneurs pourraient venir perturber ses plans. Autre chantier prioritaire pour Blanc: restaurer l'image des Bleus, particulièrement mise à mal durant la Coupe du monde.
. L'embellie en Coupe d'Europe: tendance de fond ou éclaircie passagère?
La pathétique campagne des Bleus en Afrique du Sud a occulté la belle saison européenne des clubs français (Lyon éliminé en demi-finales de la Ligue de champions, Bordeaux en quart de finale, Marseille en quart de finale d'Europa League). La France a ainsi enregistré en 2009-10 le meilleur coefficient UEFA de son histoire. Est-ce le signe d'un retour au premier plan des formations hexagonales en Europe? Il est trop tôt pour en juger, les représentants français ayant notamment bénéficié de tirages favorables à l'image du quart de finale de C1 Lyon-Bordeaux. Le calme plat qui règne sur le marché des transferts a certes permis d'éviter un exode massif mais les arrivées se font au compte-gouttes. Difficile dans ces conditions de lutter avec les grosses cylindrées européennes et la France pourrait très bien retrouver son rang de nation de seconde zone sur le continent.
. Un duel OM-OL en L1?
Les deux clubs se sont livrés un beau mano a mano la saison dernière et rien ne devrait les empêcher d'en découdre de nouveau en 2010-11. Avec des effectifs quasiment inchangés, les deux plus gros budgets de la L1 (150 millions d'euros pour Lyon, 140 pour l'OM) possèdent les arguments les plus solides par rapport à la concurrence mais la pression sera surtout sur les épaules des Lyonnais et de leur entraîneur Claude Puel, qui reste sur deux saisons blanches. Paris, malgré deux recrues prometteuses (Nenê, Bodmer), paraît trop juste pour se mêler à la course au titre et sera surtout attendu en coulisses avec les nouvelles mesures de sécurité adoptées au Parc des Princes. Bordeaux, avec à sa tête le revenant Jean Tigana, doit lui tenter de garder ses deux leaders du milieu, Gourcuff et Diarra, avant de songer à une éventuelle reconquête du championnat.
. Une AG charnière pour la FFF
Le 18 décembre, la FFF devra se pencher sur son mode de gouvernance, dans l'oeil du cyclone depuis le Mondial et dont la réforme est réclamée par le ministère des Sports et la LFP. Les pros et leur président Frédéric Thiriez ont déjà avancé leurs pions (exécutif resserré avec création d'un directoire et d'un conseil de surveillance, élection du président par la base, représentation plus importante du monde professionnel dans les instances) mais les amateurs ne comptent pas se laisser faire, persuadés que seule la gestion de l'équipe de France intéresse in fine la LFP. Des Etats généraux du football français déblaieront le terrain à l'automne avant l'Assemblée fédérale extraordinaire du 18 décembre qui devrait ensuite prolonger le mandat du président intérimaire Fernand Duchaussoy jusqu'au printemps 2011 et l'entrée en vigueur des nouveaux statuts.