Fort-de-France, France | AFP | vendredi 29/11/2024 - L'Assemblée de Martinique a dénoncé jeudi soir (vendredi à Paris) "les menaces et les appels à la violence" proférés par le mouvement menant la mobilisation contre la vie chère, dont le leader Rodrigue Petitot a été de nouveau placé en garde à vue.
"Les conseillers à l'Assemblée de Martinique ont adopté une motion par laquelle ils condamnent fermement les menaces et les appels à la violence proférés à l'encontre des élus de Martinique, en particulier des maires, et expriment leur solidarité totale et inconditionnelle avec ces derniers", a indiqué la collectivité territoriale martiniquaise dans un communiqué.
"Ces actes, diffusés notamment via les réseaux sociaux et des messages privés, menacent les fondements démocratiques de la société martiniquaise et exacerbent les tensions à un moment de notre Histoire où l'unité est essentielle", ajoute le communiqué.
Les élus ne disent pas qui ils visent mais dans une vidéo diffusée en direct mardi sur TikTok, Rodrigue Petitot, le président du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), avait exigé le départ du préfet de la Martinique et réclamé aux élus de fermer les mairies.
"Démontrez-nous que l'on peut compter sur vous. On va vous attaquer. On va faire un grand nettoyage, de l'extérieur comme de l'intérieur", déclarait-il alors qu'il manifestait, cité par la radio RCI.
Rodrigue Petitot a été interpellé et placé en garde à vue jeudi soir et sa garde à vue était toujours en cours vendredi. Interrogé par l'AFP, le parquet de Fort-de-France n'a pas souhaité communiquer les raisons de son interpellation.
Il avait déjà été interpellé mi-novembre pour s'être introduit dans la résidence du préfet de Martinique en forçant l'entrée, puis libéré sous contrôle judiciaire. Le parquet ayant fait appel de sa libération, une nouvelle audience est prévue le 5 décembre.
Dans un communiqué, l'Association des maires de France (AMF) a exprimé son soutien aux édiles martiniquais "face aux pressions de toutes natures".
"Ni la continuité du service public, ni la légitimité démocratique des maires ne sauraient être remises en cause par quelque pression que ce soit", dit l'AMF dans ce communiqué.
"Les conseillers à l'Assemblée de Martinique ont adopté une motion par laquelle ils condamnent fermement les menaces et les appels à la violence proférés à l'encontre des élus de Martinique, en particulier des maires, et expriment leur solidarité totale et inconditionnelle avec ces derniers", a indiqué la collectivité territoriale martiniquaise dans un communiqué.
"Ces actes, diffusés notamment via les réseaux sociaux et des messages privés, menacent les fondements démocratiques de la société martiniquaise et exacerbent les tensions à un moment de notre Histoire où l'unité est essentielle", ajoute le communiqué.
Les élus ne disent pas qui ils visent mais dans une vidéo diffusée en direct mardi sur TikTok, Rodrigue Petitot, le président du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), avait exigé le départ du préfet de la Martinique et réclamé aux élus de fermer les mairies.
"Démontrez-nous que l'on peut compter sur vous. On va vous attaquer. On va faire un grand nettoyage, de l'extérieur comme de l'intérieur", déclarait-il alors qu'il manifestait, cité par la radio RCI.
Rodrigue Petitot a été interpellé et placé en garde à vue jeudi soir et sa garde à vue était toujours en cours vendredi. Interrogé par l'AFP, le parquet de Fort-de-France n'a pas souhaité communiquer les raisons de son interpellation.
Il avait déjà été interpellé mi-novembre pour s'être introduit dans la résidence du préfet de Martinique en forçant l'entrée, puis libéré sous contrôle judiciaire. Le parquet ayant fait appel de sa libération, une nouvelle audience est prévue le 5 décembre.
Dans un communiqué, l'Association des maires de France (AMF) a exprimé son soutien aux édiles martiniquais "face aux pressions de toutes natures".
"Ni la continuité du service public, ni la légitimité démocratique des maires ne sauraient être remises en cause par quelque pression que ce soit", dit l'AMF dans ce communiqué.