Tahiti, le 19 mars 2020 - C’est officiel, l’élection et l’installation des maires et de leurs adjoints est reportée au mois de mai prochain. Au fenua, tous étaient prêts et avaient pris des dispositions pour éviter la propagation du coronavirus. Il faudra attendre…
Les communes qui ont fait choix définitif dès le 1er tour des municipales dimanche dernier doivent, selon l’article L2121-7 du code général des collectivités territoriales (CGCT), se réunir “de plein droit au plus tôt le vendredi et au plus tard le dimanche suivant le tour de scrutin à l'issue duquel le conseil a été élu au complet”.
Mais voilà, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé que ces élections sont elles aussi reportées au mois de mai prochain.
Un communiqué du haut-commissariat précise que le gouvernement national, “après consultation d'un conseil scientifique”, a décidé d’éviter tout risque de contamination et de reporter l’installation des conseils municipaux élus au premier tour. Toutes les communes concernées ont été informées.
Le haussariat ajoute qu’“un projet de loi d'urgence (…) fixera les modalités de continuité des exécutifs locaux, en maintenant les maires et adjoints en fonction du 15 mars au 15 mai prochain, date à laquelle le gouvernement remettra au Parlement un rapport relatif à la tenue du second tour et de la campagne le précédant, ainsi qu'à l'installation des conseils municipaux.”
Au fenua, les communes avaient tout mis en œuvre pour que cela se passe dans les meilleures conditions afin d’éviter la propagation du coronavirus.
A Punaauia, le tavana Simplicio Lissant avait l’intention de réunir son conseil municipal demain, à huis-clos. Le maire avait même renoncé à ce que chaque élu vienne avec un invité.
La mairie de Faa’a avait prévu les mêmes dispositions, avec l’éventualité d’une diffusion télévisée. Mais le 1er adjoint au maire Robert Maker sentait hier matin que l’élection n’aurait pas lieu : “On est en attente de cet arrêté. Mais en attendant on s’en tient au droit. Et les textes stipule bien que nous avons trois jours pour le faire”. L’arrêté est tombé.
Le tavana de Rurutu, Fréderic Riveta, s’attendait à “une note du haut-commissaire pour reporter cette élection. Mai j’attend que l’on me confirme l’information”.
A Hiva-Oa, c’est la liste Hiva-Oa a Tu menée par Joëlle Frébault qui est arrivée en tete avec 59,04% contre 40,96% pour le tavana sortant Etienne Tehaamoana. La représentante Tapura à l’assemblée sentait elle aussi que les élections allaient être reportées. “Un décret doit sortir dans la nuit, et jeudi (hier) il devrait etre officiel, reportant cette élection à mi-mai”. Un report qui ne l’arrange pas vraiment, mais “ce sont les règles et on s’y plie”.
A Taputapuatea, le tavana sortant Thomas Moutame qui a été élu dès le 1er tour avec 53,98% des voix avait convoqué ses conseillers hier matin, réduisant le nombre d’invités, et restant philosophe en attendant le report officiel. “Si l’arrêté tombe maintenant on reportera, on n’a pas le choix (…) Après, l’élection, elle est valable”.
Le tavana de Tubuai Fernand Tahiata a lui aussi passé sa journée d’hier à préparer au mieux l’élection, avant que la nouvelle ne tombe : “On voulait le faire vendredi et finalement tout a été reporté”.
Les communes qui ont fait choix définitif dès le 1er tour des municipales dimanche dernier doivent, selon l’article L2121-7 du code général des collectivités territoriales (CGCT), se réunir “de plein droit au plus tôt le vendredi et au plus tard le dimanche suivant le tour de scrutin à l'issue duquel le conseil a été élu au complet”.
Mais voilà, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé que ces élections sont elles aussi reportées au mois de mai prochain.
Un communiqué du haut-commissariat précise que le gouvernement national, “après consultation d'un conseil scientifique”, a décidé d’éviter tout risque de contamination et de reporter l’installation des conseils municipaux élus au premier tour. Toutes les communes concernées ont été informées.
Le haussariat ajoute qu’“un projet de loi d'urgence (…) fixera les modalités de continuité des exécutifs locaux, en maintenant les maires et adjoints en fonction du 15 mars au 15 mai prochain, date à laquelle le gouvernement remettra au Parlement un rapport relatif à la tenue du second tour et de la campagne le précédant, ainsi qu'à l'installation des conseils municipaux.”
Au fenua, les communes avaient tout mis en œuvre pour que cela se passe dans les meilleures conditions afin d’éviter la propagation du coronavirus.
A Punaauia, le tavana Simplicio Lissant avait l’intention de réunir son conseil municipal demain, à huis-clos. Le maire avait même renoncé à ce que chaque élu vienne avec un invité.
La mairie de Faa’a avait prévu les mêmes dispositions, avec l’éventualité d’une diffusion télévisée. Mais le 1er adjoint au maire Robert Maker sentait hier matin que l’élection n’aurait pas lieu : “On est en attente de cet arrêté. Mais en attendant on s’en tient au droit. Et les textes stipule bien que nous avons trois jours pour le faire”. L’arrêté est tombé.
Le tavana de Rurutu, Fréderic Riveta, s’attendait à “une note du haut-commissaire pour reporter cette élection. Mai j’attend que l’on me confirme l’information”.
A Hiva-Oa, c’est la liste Hiva-Oa a Tu menée par Joëlle Frébault qui est arrivée en tete avec 59,04% contre 40,96% pour le tavana sortant Etienne Tehaamoana. La représentante Tapura à l’assemblée sentait elle aussi que les élections allaient être reportées. “Un décret doit sortir dans la nuit, et jeudi (hier) il devrait etre officiel, reportant cette élection à mi-mai”. Un report qui ne l’arrange pas vraiment, mais “ce sont les règles et on s’y plie”.
A Taputapuatea, le tavana sortant Thomas Moutame qui a été élu dès le 1er tour avec 53,98% des voix avait convoqué ses conseillers hier matin, réduisant le nombre d’invités, et restant philosophe en attendant le report officiel. “Si l’arrêté tombe maintenant on reportera, on n’a pas le choix (…) Après, l’élection, elle est valable”.
Le tavana de Tubuai Fernand Tahiata a lui aussi passé sa journée d’hier à préparer au mieux l’élection, avant que la nouvelle ne tombe : “On voulait le faire vendredi et finalement tout a été reporté”.