Tama Terorotua écoule son stock en face du jardin botanique (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 11 septembre 2024 – Bannis de certains lieux publics en Asie en raison de leur odeur, les durians sont rois à Teva i Uta. Les amateurs ne s’y trompent pas, comme nous l’avons constaté sur le stand de Tama Terorotua, tandis que la saison bat son plein.
Si vous êtes passés par la Presqu’île récemment, vous les avez sûrement vus, ou sentis. Qu’on les déteste ou qu’on les adore, les durians ne laissent pas indifférent. Depuis quelques semaines, ces fruits à épines, qui renferment de grosses graines enrobées d’une chair blanche ou jaune, sont de retour sur les étals de Papeari, où ils poussent à profusion.
Juste en face du jardin botanique, Tama Terorotua empile les durians sur son stand en bord de route. Pas de cueillette : il les ramasse au pied des trois arbres de la propriété d’un ami, qu’il entretient en son absence. Il faut dire que les précieux fruits culminent à une bonne dizaine de mètres de hauteur. “J’attends que les fruits tombent. Ils sont encore durs, donc il faut les laisser mûrir avant de les vendre. Il faut faire attention de ne pas rester en dessous de l’arbre pour éviter d’en prendre un sur la tête”, s’amuse-t-il.
Si vous êtes passés par la Presqu’île récemment, vous les avez sûrement vus, ou sentis. Qu’on les déteste ou qu’on les adore, les durians ne laissent pas indifférent. Depuis quelques semaines, ces fruits à épines, qui renferment de grosses graines enrobées d’une chair blanche ou jaune, sont de retour sur les étals de Papeari, où ils poussent à profusion.
Juste en face du jardin botanique, Tama Terorotua empile les durians sur son stand en bord de route. Pas de cueillette : il les ramasse au pied des trois arbres de la propriété d’un ami, qu’il entretient en son absence. Il faut dire que les précieux fruits culminent à une bonne dizaine de mètres de hauteur. “J’attends que les fruits tombent. Ils sont encore durs, donc il faut les laisser mûrir avant de les vendre. Il faut faire attention de ne pas rester en dessous de l’arbre pour éviter d’en prendre un sur la tête”, s’amuse-t-il.
Les fruits culminent à une bonne dizaine de mètres de hauteur.
Une ressource précieuse
Pas de gaspillage, d’autant que c’est un fruit recherché par les amateurs. “Beaucoup de gens s’arrêtent : des Chinois et des Tahitiens, mais aussi des Popa’ā, tous ceux qui aiment !”, remarque Tama Terorotua, qui vend entre 2.000 et 3.500 francs le tas ou la pièce, selon la taille des durians. Cette ressource contribue ainsi à faire vivre plusieurs familles, en complément d’autres produits locaux. “Durians, longanes, ramboutans, c’est grâce à Harrison Smith et son jardin botanique qu’on a tous ces fruits qui se sont dispersés chez nous”, se réjouit le vendeur.
Résidente de Paea, Antoinette s’est laissé tenter. “Je suis venue déposer des papiers à Taravao et, en passant, j’ai vu qu’il y avait des durians. J’en ai profité pour en acheter, car c’est un fruit que j’apprécie. Je le mange avec du pain : c’est un régal !”, assure la connaisseuse, qui s’était déjà approvisionnée à Faa’a, quelques jours plus tôt, auprès d’un vendeur de Papeari.
Chaque année, les connaisseurs sont au rendez-vous.