PAPEETE, le 25 juin 2018 - Le Musée de Tahiti et des îles propose une exposition sur les costumes portés par les artistes lors des heiva i Tahiti. C’est la troisième fois que cette exposition, baptisée La danse des costumes, est mise en place. Des nuances ont été apportées par rapport aux deux précédentes éditions.
L’exposition La Danse des costumes, présentée au Musée des îles de Tahiti, vit sa troisième édition. Revue par Manouche Lehartel, elle met en scène au total 85 costumes avec leur coiffe et, pour certains, leur bijou. Ce sont des grands costumes primés au concours de chants et danses traditionnels du Heiva depuis 1993 (les chefs de troupe doivent remettre leurs costumes au musée depuis cette année-là), mais également des costumes plus anciens, légués par des collectionneurs privés.
Dans la salle, tout commence par un ilot qui regroupe des costumes bientôt centenaires. "Le plus ancien date de 1930", lance, au passage, Miriama Bono, la directrice du Musée de Tahiti et des îles. Les more, coquillages, les fibres, le tapa, les écailles de tortues sont parfaitement conservés. Ils donnent à voir la précision des gestes et la créativité du début du XXe siècle.
Un espace dédié aux matières premières permet ensuite aux visiteurs de faire le point sur les éléments de conception. Ces matières sont en quantité limitée alors qu’elles donnent, grâce à l’imagination fertile des costumiers et chefs de troupe, des danseuses et danseurs également, des modèles presque illimités.
Mise en scène par troupe
Tout au long du parcours, les costumes sont regroupés n’ont pas par époque comme les précédentes éditions mais par groupe : Temaeva, Hei Tahiti, Tamariki Poerani, Tamaru Anuhi no Peue. Miriama Bono précise "cela permet de faire ressortir leur personnalité. Ce qui n’est pas perceptible lorsqu’on voit les créations d’une année sur l’autre ou bien présentés par ordre chronologique dans la salle d’exposition".
Le visiteur peut, en s’approchant, percevoir la finesse des points, les détails, la finesse de l’assemblage, l’originalité. Les plus observateurs d’entre eux pourront constater, par exemple, que les costumes de Tamaru Anuhi no Peue sont conçus à partir de matière exclusivement naturelles. "Ils n’achètent jamais rien, ni colle, ni nylon, ni coquillage. Tout est pris dans les alentours de Peue."
En fin de parcours, trois costumes des Gambier donnent une note finale éclatante à l’exposition avec leurs dizaines de perles enfilées, fixées, collées au more, à la ceinture, à la coiffe. Prouvant, là, que les costumes sont plus que des accessoires de danse, ils portent l’identité de leur concepteur, du groupe que les conçoit mais aussi de l’île et/ou de l’archipel qui les a vu naître. Les costumes, soigneusement conservés au Musée des îles de Tahiti, participent à raconter l’histoire de la Polynésie d’hier et d’aujourd’hui.
En marge de l’exposition
Pour animer La Danse des costumes, des activités vont être mises en place comme par exemple des visites guidées par Manouche Lehartel ou bien le centre Arioi, des projections de films du Fifo en rapport avec la danse.
L’exposition La Danse des costumes, présentée au Musée des îles de Tahiti, vit sa troisième édition. Revue par Manouche Lehartel, elle met en scène au total 85 costumes avec leur coiffe et, pour certains, leur bijou. Ce sont des grands costumes primés au concours de chants et danses traditionnels du Heiva depuis 1993 (les chefs de troupe doivent remettre leurs costumes au musée depuis cette année-là), mais également des costumes plus anciens, légués par des collectionneurs privés.
Dans la salle, tout commence par un ilot qui regroupe des costumes bientôt centenaires. "Le plus ancien date de 1930", lance, au passage, Miriama Bono, la directrice du Musée de Tahiti et des îles. Les more, coquillages, les fibres, le tapa, les écailles de tortues sont parfaitement conservés. Ils donnent à voir la précision des gestes et la créativité du début du XXe siècle.
Un espace dédié aux matières premières permet ensuite aux visiteurs de faire le point sur les éléments de conception. Ces matières sont en quantité limitée alors qu’elles donnent, grâce à l’imagination fertile des costumiers et chefs de troupe, des danseuses et danseurs également, des modèles presque illimités.
Mise en scène par troupe
Tout au long du parcours, les costumes sont regroupés n’ont pas par époque comme les précédentes éditions mais par groupe : Temaeva, Hei Tahiti, Tamariki Poerani, Tamaru Anuhi no Peue. Miriama Bono précise "cela permet de faire ressortir leur personnalité. Ce qui n’est pas perceptible lorsqu’on voit les créations d’une année sur l’autre ou bien présentés par ordre chronologique dans la salle d’exposition".
Le visiteur peut, en s’approchant, percevoir la finesse des points, les détails, la finesse de l’assemblage, l’originalité. Les plus observateurs d’entre eux pourront constater, par exemple, que les costumes de Tamaru Anuhi no Peue sont conçus à partir de matière exclusivement naturelles. "Ils n’achètent jamais rien, ni colle, ni nylon, ni coquillage. Tout est pris dans les alentours de Peue."
En fin de parcours, trois costumes des Gambier donnent une note finale éclatante à l’exposition avec leurs dizaines de perles enfilées, fixées, collées au more, à la ceinture, à la coiffe. Prouvant, là, que les costumes sont plus que des accessoires de danse, ils portent l’identité de leur concepteur, du groupe que les conçoit mais aussi de l’île et/ou de l’archipel qui les a vu naître. Les costumes, soigneusement conservés au Musée des îles de Tahiti, participent à raconter l’histoire de la Polynésie d’hier et d’aujourd’hui.
En marge de l’exposition
Pour animer La Danse des costumes, des activités vont être mises en place comme par exemple des visites guidées par Manouche Lehartel ou bien le centre Arioi, des projections de films du Fifo en rapport avec la danse.
Pratique
Du 26 juin au 15 janvier 2019, ouvert tous les jours de 9 heures à 17 heures sauf le lundi.
Tarif : 800 Fcfp par personne, 1 000 Fcfp pour les collections du musée et l’exposition. Entrée libre pour les étudiants et – 18 ans et possibilité d’obtenir des tarifs groupe à partir de 10 personnes
Les 13 et 14 juillets, le musée accueillera les tu’aro maohi, des tarifs groupes seront proposés pour tous : 700 Fcfp par personne, 900 Fcfp pour le pass collections du musée et exposition.
Pour connaître le planning des visites guidées, rendez-vous sur le site internet du musée.
Du 26 juin au 15 janvier 2019, ouvert tous les jours de 9 heures à 17 heures sauf le lundi.
Tarif : 800 Fcfp par personne, 1 000 Fcfp pour les collections du musée et l’exposition. Entrée libre pour les étudiants et – 18 ans et possibilité d’obtenir des tarifs groupe à partir de 10 personnes
Les 13 et 14 juillets, le musée accueillera les tu’aro maohi, des tarifs groupes seront proposés pour tous : 700 Fcfp par personne, 900 Fcfp pour le pass collections du musée et exposition.
Pour connaître le planning des visites guidées, rendez-vous sur le site internet du musée.