Alors qu'en janvier 2008 la Polynésie française disposait d'un excédent de trésorerie de plus de 181 millions d'euros, cette manne est épuisée depuis le 23 novembre dernier, a expliqué le président devant la presse.
L'encours de la dette de cette collectivité au 31 décembre 2009 s'élevait à plus de 700 millions d'euros. Dans ce contexte, l'agence Standard & Poor's a d'ailleurs abaissé la notation de la Polynésie française qui est passée de BBB+ à BBB-.
Selon les responsables locaux du budget et des finances qui entouraient Gaston Tong Sang, la crise internationale n'est pas la principale raison à cette situation aux causes "essentiellement structurelles".
Le modèle économique polynésien basé sur la consommation des ménages s'est aujourd'hui essoufflé. Les dépenses de fonctionnement liées à l'important personnel de l'administration et à celui de la soixantaine d'établissements publics ont également grevé les finances.
Ces dépenses (qui ont augmenté de plus 83 millions d'euros en 10 ans) correspondent à elles seules à 30% du budget total de la collectivité. Pour tenter de juguler l'hémorragie, les techniciens préconisent, entre autres, une diminution annuelle de 5% de la masse salariale (non remplacement des départs en retraite) ainsi qu'une réduction de 50% en cinq ans des subventions accordées aux organismes para-publics.
Des privatisations sont également envisagées par le chef de l'exécutif, notamment la compagnie aérienne Air Tahiti Nui ou la chaîne de télévision TNTV.
"La situation est difficile (...) Il faut réformer et améliorer les services publics. C'est l'objectif que je me fixe", a expliqué Gaston Tong Sang qui ne dispose plus aujourd'hui de réelle majorité au sein de l'assemblée polynésienne.
Hasard du calendrier, une délégation d'experts de l'Inspection générale de finances et de l'Inspection générale de l'administration est actuellement sur le territoire pour tenter d'élaborer un diagnostic.
L'encours de la dette de cette collectivité au 31 décembre 2009 s'élevait à plus de 700 millions d'euros. Dans ce contexte, l'agence Standard & Poor's a d'ailleurs abaissé la notation de la Polynésie française qui est passée de BBB+ à BBB-.
Selon les responsables locaux du budget et des finances qui entouraient Gaston Tong Sang, la crise internationale n'est pas la principale raison à cette situation aux causes "essentiellement structurelles".
Le modèle économique polynésien basé sur la consommation des ménages s'est aujourd'hui essoufflé. Les dépenses de fonctionnement liées à l'important personnel de l'administration et à celui de la soixantaine d'établissements publics ont également grevé les finances.
Ces dépenses (qui ont augmenté de plus 83 millions d'euros en 10 ans) correspondent à elles seules à 30% du budget total de la collectivité. Pour tenter de juguler l'hémorragie, les techniciens préconisent, entre autres, une diminution annuelle de 5% de la masse salariale (non remplacement des départs en retraite) ainsi qu'une réduction de 50% en cinq ans des subventions accordées aux organismes para-publics.
Des privatisations sont également envisagées par le chef de l'exécutif, notamment la compagnie aérienne Air Tahiti Nui ou la chaîne de télévision TNTV.
"La situation est difficile (...) Il faut réformer et améliorer les services publics. C'est l'objectif que je me fixe", a expliqué Gaston Tong Sang qui ne dispose plus aujourd'hui de réelle majorité au sein de l'assemblée polynésienne.
Hasard du calendrier, une délégation d'experts de l'Inspection générale de finances et de l'Inspection générale de l'administration est actuellement sur le territoire pour tenter d'élaborer un diagnostic.