Lors du congrès des communes, les tāvana ont émis le souhait d'élargir les actions du Contrat de ville.
PAPEETE, le 09/08/2017 - Et ce ne sera pas possible, selon la présidente du Contrat de ville. Pour intégrer ce dispositif, il y a des critères à respecter, tels que le nombre d'habitants, le taux de pauvreté ou encore l'insalubrité des logements. Cependant, certaines agglomérations pourraient avoir leur propre contrat de ville, comme Taiarapu ou les Raromatai. Mais il va falloir convaincre l’État puisque ce dispositif est régi par une loi nationale.
Durant le congrès des communes qui s'est tenu la semaine dernière à Mahina, les maires ont émis plusieurs souhaits, dont l'élargissement des champs d'action du Contrat de ville, plus connu sous le nom de CUCS. Un dispositif qui est régi par une loi nationale et qui cadre les interventions du contrat de ville dans les zones urbaines.
Une idée intéressante mais pas possible à l'heure actuelle, selon la présidente du Contrat de ville, Tenuhiarii Faua. "D'après les calculs statistiques de l'époque, il s'est avéré que sur l'ensemble des communes de la Polynésie française, seules les neuf communes de l'agglomération de Papeete peuvent bénéficier des crédits de la politique de la ville."
Il faut savoir que le Contrat de ville a été initié en Polynésie en 1994. À cette époque, seules cinq communes bénéficiaient de ce dispositif : Papeete, Arue, Pirae, Punaauia et Paea. Les autres communes de l'agglomération de Papeete ont intégré le dispositif quelques années plus tard, "suite au recensement qu'il y a eu à chaque fois, ça a permis de faire les calculs nécessaires pour prétendre aux crédits du contrat de ville."
QUELS SONT LES CRITÈRES POUR INTÉGRER LE CONTRAT DE VILLE ?
Pour bénéficier de ce dispositif, plusieurs critères sont essentiels : "La démographie de la population, de la commune, mais aussi tout ce qui est en lien avec le taux de pauvreté, de chômage, d'inactifs dans une commune. Et tout ce qui est en lien aussi avec l'insalubrité des logements et des quartiers", explique Tenuhiarii Faua.
Bien souvent, les communes qui demandent à bénéficier du Contrat de ville, sont "pour la plupart des communes rurales qui ne regroupent pas tous les critères nécessaires à intégrer un contrat de ville."
"Pour disposer des crédits de la politique de la ville, il faudrait que les communes créent leur contrat de ville chez elles. Mais ça passe par un diagnostic territorial, du quartier, et par des calculs statistiques. C'est tout un mécanisme qui demande une certaine compétence technique rien que pour le diagnostic. Du coup, il faudrait solliciter auprès de l’État la possibilité que ce dispositif soit mis en place chez eux. Après, il y a toute la mise en œuvre qui est particulière avec des fonds de l’État qui nous parviennent. Il faut répondre et ne pas gaspiller l'argent", précise la présidente du Contrat de ville.
Le budget annuel du Contrat de ville s'élève entre 300 et 400 millions de francs par an, en fonctionnement et en investissement. Le contrat de ville accompagne financièrement les neuf communes de l'agglomération de Papeete (Mahina à Papara et Moorea-Maiao) dans la réalisation de leurs projets.
Durant le congrès des communes qui s'est tenu la semaine dernière à Mahina, les maires ont émis plusieurs souhaits, dont l'élargissement des champs d'action du Contrat de ville, plus connu sous le nom de CUCS. Un dispositif qui est régi par une loi nationale et qui cadre les interventions du contrat de ville dans les zones urbaines.
Une idée intéressante mais pas possible à l'heure actuelle, selon la présidente du Contrat de ville, Tenuhiarii Faua. "D'après les calculs statistiques de l'époque, il s'est avéré que sur l'ensemble des communes de la Polynésie française, seules les neuf communes de l'agglomération de Papeete peuvent bénéficier des crédits de la politique de la ville."
Il faut savoir que le Contrat de ville a été initié en Polynésie en 1994. À cette époque, seules cinq communes bénéficiaient de ce dispositif : Papeete, Arue, Pirae, Punaauia et Paea. Les autres communes de l'agglomération de Papeete ont intégré le dispositif quelques années plus tard, "suite au recensement qu'il y a eu à chaque fois, ça a permis de faire les calculs nécessaires pour prétendre aux crédits du contrat de ville."
QUELS SONT LES CRITÈRES POUR INTÉGRER LE CONTRAT DE VILLE ?
Pour bénéficier de ce dispositif, plusieurs critères sont essentiels : "La démographie de la population, de la commune, mais aussi tout ce qui est en lien avec le taux de pauvreté, de chômage, d'inactifs dans une commune. Et tout ce qui est en lien aussi avec l'insalubrité des logements et des quartiers", explique Tenuhiarii Faua.
Bien souvent, les communes qui demandent à bénéficier du Contrat de ville, sont "pour la plupart des communes rurales qui ne regroupent pas tous les critères nécessaires à intégrer un contrat de ville."
"Pour disposer des crédits de la politique de la ville, il faudrait que les communes créent leur contrat de ville chez elles. Mais ça passe par un diagnostic territorial, du quartier, et par des calculs statistiques. C'est tout un mécanisme qui demande une certaine compétence technique rien que pour le diagnostic. Du coup, il faudrait solliciter auprès de l’État la possibilité que ce dispositif soit mis en place chez eux. Après, il y a toute la mise en œuvre qui est particulière avec des fonds de l’État qui nous parviennent. Il faut répondre et ne pas gaspiller l'argent", précise la présidente du Contrat de ville.
Le budget annuel du Contrat de ville s'élève entre 300 et 400 millions de francs par an, en fonctionnement et en investissement. Le contrat de ville accompagne financièrement les neuf communes de l'agglomération de Papeete (Mahina à Papara et Moorea-Maiao) dans la réalisation de leurs projets.