Le Paul Gauguin à Bora Bora (crédit photo : Sebu International)
Tahiti, le 23 décembre 2019 – Comme c’est le cas depuis 2014, le conseil des ministres a renouvelé lundi son arrêté permettant aux navires de croisière d’exercer leur activité de casino pour leurs passagers lorsqu’ils sont à quai ou à l’amarrage en Polynésie française.
La loi organique statutaire du 27 février 2004 organise une compétence partagée entre l’Etat et la Polynésie française concernant le régime juridique applicable aux casinos et aux établissements de jeux en Polynésie française. Dans ce cadre, il est prévu notamment que « les navires de commerce transporteurs de passagers n’assurant pas de lignes régulières immatriculés au registre de la Polynésie française peuvent être autorisés à ouvrir un casino ou une salle réservée aux jeux de hasard, sous réserve que l’accès en soit limité aux passagers titulaires d’un titre régulier ». Il en résulte ainsi que la Polynésie française est compétente pour autoriser l’ouverture de casino à bord des navires immatriculés en Polynésie française et n’y assurant pas de lignes régulières, tel que le navire Aranui.
Concernant les nombreux paquebots de croisière immatriculés hors de la Polynésie française et faisant escale dans les eaux polynésiennes, le Pays autorise depuis plusieurs années, par le biais d’un arrêté pris en conseil des ministres, la poursuite de l’activité de casino à bord des navires de commerce transporteurs de passagers, n’assurant pas de lignes régulières et immatriculés hors de la Polynésie française lorsqu’ils sont dans les eaux délimitées comme territoriales ou intérieures, à l’amarrage ou à quai.
Pour conserver plus d’escales en Polynésie
Il est ainsi permis aux navires de ne pas attendre d’être dans les eaux internationales ou, a minima, de n’être plus à l’amarrage ou à quai, pour ouvrir leurs casinos. Cette mesure, prise annuellement depuis 2014, conduit ces navires à ne plus quitter leur amarrage rapidement, et demeurer plus longuement en escale, économisant ainsi sur les coûts de carburant de la compagnie, et offrant aux prestataires et commerçants de l’île d’accueil le bénéfice d'une présence prolongées des passagers et équipages à terre et, pour ce qui concerne le Port Autonome de Papeete, de recettes importantes.
Cette mesure est un gage de confiance et de continuité à l'égard des compagnies internationales de croisière. Elle rend la destination encore plus attrayante pour les compagnies et entraîne une augmentation du nombre de jours d’escale dans les eaux polynésiennes et permet d’ouvrir de nouvelles opportunités aux réceptifs locaux pour organiser des évènements nocturnes, des festivals, des manifestations culturelles ou des circuits touristiques. Depuis deux ans, la destination totalise ainsi plus de 1000 escales par an.
La loi organique statutaire du 27 février 2004 organise une compétence partagée entre l’Etat et la Polynésie française concernant le régime juridique applicable aux casinos et aux établissements de jeux en Polynésie française. Dans ce cadre, il est prévu notamment que « les navires de commerce transporteurs de passagers n’assurant pas de lignes régulières immatriculés au registre de la Polynésie française peuvent être autorisés à ouvrir un casino ou une salle réservée aux jeux de hasard, sous réserve que l’accès en soit limité aux passagers titulaires d’un titre régulier ». Il en résulte ainsi que la Polynésie française est compétente pour autoriser l’ouverture de casino à bord des navires immatriculés en Polynésie française et n’y assurant pas de lignes régulières, tel que le navire Aranui.
Concernant les nombreux paquebots de croisière immatriculés hors de la Polynésie française et faisant escale dans les eaux polynésiennes, le Pays autorise depuis plusieurs années, par le biais d’un arrêté pris en conseil des ministres, la poursuite de l’activité de casino à bord des navires de commerce transporteurs de passagers, n’assurant pas de lignes régulières et immatriculés hors de la Polynésie française lorsqu’ils sont dans les eaux délimitées comme territoriales ou intérieures, à l’amarrage ou à quai.
Pour conserver plus d’escales en Polynésie
Il est ainsi permis aux navires de ne pas attendre d’être dans les eaux internationales ou, a minima, de n’être plus à l’amarrage ou à quai, pour ouvrir leurs casinos. Cette mesure, prise annuellement depuis 2014, conduit ces navires à ne plus quitter leur amarrage rapidement, et demeurer plus longuement en escale, économisant ainsi sur les coûts de carburant de la compagnie, et offrant aux prestataires et commerçants de l’île d’accueil le bénéfice d'une présence prolongées des passagers et équipages à terre et, pour ce qui concerne le Port Autonome de Papeete, de recettes importantes.
Cette mesure est un gage de confiance et de continuité à l'égard des compagnies internationales de croisière. Elle rend la destination encore plus attrayante pour les compagnies et entraîne une augmentation du nombre de jours d’escale dans les eaux polynésiennes et permet d’ouvrir de nouvelles opportunités aux réceptifs locaux pour organiser des évènements nocturnes, des festivals, des manifestations culturelles ou des circuits touristiques. Depuis deux ans, la destination totalise ainsi plus de 1000 escales par an.