Les candidates à Miss Tahiti ont passé leur grand oral


PAPEETE, le 18 juin 2018 - Les dix candidates en lice pour le titre de Miss Tahiti 2018 ont passé hier après-midi, à l’InterContinental Tahiti Resort & Spa, leur grand oral. Une épreuve décisive qui compte pour moitié dans le vote final lors de l’élection qui se tiendra le vendredi 22 juin.

Les dix prétendantes au titre de Miss Tahiti 2018, âgées entre 21 et 25 ans, s’affairent dans le salon Hibiscus de l’hôtel Intercontinental de Faa'a. Elles attendent leur tour pour passer devant le jury de l'élection miss Tahiti 2018. La tension et le stress sont palpables. Chacune gère ses émotions à sa façon. Entre celle qui chante en grattant sur sa guitare, celle qui demande les conseils de Turouru Tumorere et de Vaimiti Teiefitu, celle qui relie ses notes ou encore qui répète sa présentation avec ses chaperons, toutes sont occupées pour ne pas penser au moment tant redouté du grand oral. En coulisse, le stress est palpable, l’émotion se lit sur les visages des candidates qui ont bien conscience de l’importance de leur passage devant le jury. Vaimalama Chaves guitare à la main tente d'oublier son stress, "je pense qu'inconsciemment, je redoute énormément cette épreuve. Je sens mon cœur battre très fort maintenant. Pour évacuer, j'ai apporté ma guitare et je joue et je chante pour essayer de décompresser. On verra bien ce que ça va donner tout à l'heure", raconte la candidate tremblante.

Makau Foster est là. Elle rassure les filles en leur prodiguant les derniers conseils avant le grand saut. "Je leur conseille de bien écouter les questions et qu'elle fasse bien attention aux sujets qu'elles évoquent. Je leur recommande de ne parler que de thèmes qu'elles maitrisent."

"Bonjour, je m’appelle Maimiti Lambolez, j'ai 24 ans et je viens de Raiatea", la première candidate est arrivée devant le jury, le chrono est lancé. Chaque prétendante a 15 minutes pour convaincre le jury qui s’attache à déceler leurs points forts, leurs points faibles, et surtout évaluer leur aisance à l'oral en Français, mais aussi dans d'autres langues. Les questions fusent. Les candidates peuvent s'attendre à tout. Des simples questions personnelles sur les liens avec leur famille à des questions plus pointues de culture générale concernant le Mana, la situation de la femme ou le développement du Tourisme en Polynésie, rien ne leur est épargné. Certaines ont même eu à chanter ou danser devant le jury. Un peu déstabilisées au début, elles ont rapidement pris le pli.

Les candidates ont toutes fait attention au moindre détail. Les tenues étaient travaillées, en végétal, plumes ou fleuris. "J'ai été bluffée par les candidates" déclare Sarah Moux, membre du jury.

Après leur passage, c'est le soulagement pour chacune, "Je suis très heureuse de cet oral. Je suis sortie de là, les larmes aux yeux de joie. Je suis fière de moi. L'oral blanc m'a vraiment aidée pour affronter cet oral", raconte la Maimiti Lambolez soulagée, avant de briefer les autres filles. La deuxième candidate entre sous le regard attentif du jury.

Pour savoir qui sera la prochaine ambassadrice du fenua rendez-vous le vendredi 22 juin dans les jardins de la mairie de Papeete.

Sarah Moux, membre du jury Miss Tahiti " J'ai été très agréablement surprise par les candidates "

Que recherches-tu chez la prochaine miss Tahiti ?
Je recherche que la prochaine Miss Tahiti nous représente bien, qu'elle représente bien la Polynésie française, mais qu'elle soit capable aussi de nous représenter en France. C'est un des critères importants, aujourd'hui, surtout que ça fait longtemps que nous n'avons pas vu de Miss Tahiti obtenir le titre de Miss France. Je recherche surtout une fille naturelle, généreuse, spontanée.

Pour toi quelles sont les qualités essentielles pour une Miss Tahiti ?
Une miss Tahiti doit être généreuse, spontanée, elle doit aussi être accueillante, chaleureuse et surtout naturelle. Il faut qu'elle sache nous représenter.


La maitrise de la langue Tahitienne, du ori tahiti ne sont pas essentiels ?
Si. Notre miss Tahiti doit toujours avoir la touche du fenua. Je pense que la danse est importante d'autant plus que pour Miss France elle va danser la danse tahitienne. Après la langue tahitienne est un plus, mais ce n'est pas vraiment un critère parce que la plupart des filles ne parlent pas le Tahitien.



Comment sens-tu les candidates ?
J'ai été très agréablement surprise par les candidates. Elles sont très à l'aise. Elles sont motivées et elles ont une éloquence dans leur discours qui est assez fascinante. On n'a pas du tout vu qu'elles ont le trac. Elles sont à l'aise, elles arrivent à parler d'elles-mêmes avec passion. Je suis agréablement surprise. Les tenues sont magnifiques. Les robes sont travaillées. Leur prestance, leur façon de se tenir sont impeccables. Elles sont très touchantes.




Miss Tahiti : une sélection en trois actes

L’élection de Miss Tahiti se déroule en trois étapes. La première est la soirée de gala. Lors de cette soirée, le vote du public permet de gagner sa place sur le podium, et donc d’être au moins Miss Heiva.
Pour toutes les candidates, cette soirée de gala permet en outre d’engranger des points qui compteront pour 25 % de leur note finale.

La deuxième partie de l’élection se joue lors du Grand oral. Cette épreuve offre aux jeunes femmes l’opportunité de thésauriser la moitié des points qui seront pris en compte sur le total final.

La dernière partie du processus de sélection de Miss Tahiti se joue lors de la Soirée d’élection. Elle aura lieu cette année le 22 juin prochain à la mairie de Papeete. En plus de la candidate déjà distinguée lors de la soirée de gala, le jury qualifie ce soir-là les trois autres qui seront sur le podium final. Le vote SMS intervient en complément en participe pour 25 % de ce choix.

Une fois les quatre finalistes de l’élection sélectionnées. En deuxième partie de soirée, le 22 juin, les neuf membres du jury de Miss Tahiti votent pour la candidate qui sera couronnée du prochain titre de reine de beauté tahitienne.

Rédigé par () le Lundi 18 Juin 2018 à 17:45 | Lu 20061 fois